La Saga du Roi Arthur, Tome 1 : Le Roi de l’hiver

Je pense que j'ai du au moins lire 4 fois cette série, et c'est toujours un réel plaisir de replonger dans l'univers Arthuresque dépeint par Cornwell.

C'est un peu une madeleine de Proust.

J'adore le personnage principal et son côté très pragmatique. On s'y attache rapidement.

Donc, si vous souhaitez découvrir un mythe Arthurien travaillé sur des fait historique, je ne peux que vous conseiller cette série.

La meilleure saga sur Arthur que j'ai pu lire. Je pense que c'est celle la proche de la vie de l'époque : Ce n'est pas à l'eau de rose, c'est plutôt violent ,j'adhère à la description de Merlin (qui est différente des autres versions)

Premier tome d'une trilogie sur la légende d'Arthur.

Nous sommes au cinquième siècle. Les bretons sont divisés. Les saxons attaquent. Arthur, fils bâtard d'Uther, n'est pas roi, juste chef de guerre. Il faut unir les royaumes, créer des alliances par le mariage. En finir avec les divisions pour s'attaquer aux saxons. Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore.

Vous vouliez du fantastique, du merveilleux de la magie ? Oubliez.

Du propre, du château en pierre, des belles toilettes ? Oubliez. Les châteaux sont en bois et en terre. L'héritage des romains a surtout laissé des ruines.

Nous sommes au 5ième siècle, c'est violent, sanglant, glauque, sale. L'hygiène est déplorable. On viole, on tue, on répudie pour prendre d'autres femmes plus jeunes (Oui oui, Arthur).

Cornwell s'est fait une réputation dans le roman historique. On est en plein dedans. D'accord, Arthur n'est probablement qu'une légende. Ou s'il a existé, son entourage (Merlin, Lancelot…) lui a très peu de chance d'être réel. le graal ? Il n'a probablement jamais su ce que c'était.

Nous avons donc un chef de guerre du cinquième siècle dans un environnement réaliste de cette époque. Des combats à foison, des intrigues parmi les puissants, des complots.

Le début est désespérément long, morne plaine, mais on finit totalement immergé dans l'histoire et on combattra aux côtés de Derfel et d'Arthur, dans la boue le sang et l'héroïsme.

Une autre version de la vie d'Arthur que je découvre. Plus historique et sanglante. J'ai beaucoup aimé.

Une interprétation plus historique que fantastique, à hauteur d'homme, de simple soldat des troupes d'Arthur, loin des mythes de l'amour courtois. Une vision intéressante et décalée.

La légende d'Arthur revisitée à la perfection. Cornwell nous offre un nouveau regard sur ces personnages bien connus, en retirant le charme des légendes pour donner un aspect pour humain à nos héros. Il est surprenant de découvrir comme l'auteur réussi à nous rendre totalement antipathique certains des noms les plus connus.

C'est tout simplement LA saga arthurienne. Le premier tome est déjà magnifique. Je l'ai lue depuis un peu trop longtemps pour me souvenir exactement ou s'arrête et commence chaque tome, mais de toute façon, c'est un roman en trois parties et il n'est pas vraiment possible d'en distinguer les volumes.

La légende arthurienne vue autrement, j'ai aimé ce côté moins magique, plus humain où les héros ne sont pas ceux que l'on connaît habituellement.

Le narrateur Derfel Cadarn, enfant saxon recueilli et élevé par Merlin nous conduira sur les champs de bataille, au coeur des luttes de pouvoir...

Encore un livre sur les légendes Arthuriennes me direz vous, et je vous répondrais certes, mais pour une fois la féerie et le mysticisme qui entourent Merlin s'effacent pour une réalité plus dure. Un mode cruel, abrupt, taillé à coups de glaive ou de hache c'est ce qui m'a plu dans ce livre. Hélas je me suis heurtée à un rythme lent qui m'a poussée bien des fois à oublier ce livre dans un coin.

Loin de toutes les connotations merveilleuses et magiques qui y sont traditionnellement attachées, l'auteur fait revivre la légende d'Arthur en plongeant le lecteur dans l'Angleterre du Vème siècle, abandonnée par les Romains et menacée par les Saxons. A tout ceux qui ont idolâtré Richard Gere dans Lancelot ou adoré Excalibur de John Boorman, ce livre risque de vous surprendre. Ici, le Parfait Chevalier est un bellâtre fanfaron et antipathique.

Cette œuvre se rapproche plus du film le roi Arthur et de ses chevaliers sarmates d'Antoine Fuqua, mais dans des dimensions cent fois plus épiques. Les narrations des batailles, c'est comme du Gemmel: on se tient debout dans le mur de boucliers face à l'ennemi et on a les genoux qui tremblent!