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Helen poussa un grand cri. Dans sa panique, elle arracha même les tentures du lit. Les servantes s'enfuirent de la chambres en hurlant, réveillant tout le château. On se pressa bientôt dans la pièce et l'escalier qui y menait

-La maitresse a disparu !

Helen se lamentait en tirant sur ses cheveux

-Je ne savais pas ! cria-t-elle de plus belle. Elle a arrangé son lit pour faire croire qu'elle s'y trouvait. J'aurais quand même dû vérifier...

-Vous ne pouvez vous blâmer de ce qui est arrivé.

La douce voix de Bonnie figea tout le monde sur place. Elle se tenait debout sur le seuil, en larmes

-Philipa l'a toujours détesté plus que nous, poursuivit-elle. Ma sœur a pourtant un cœur d'or. Elle pense toujours au autres avant de penser à elle-même.

...

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En disant cela, Brodick s’approcha d’elle. Anne pointa fièrement le menton, refusant de se laisser impressionner. Après tout, malgré la différence de taille, c’était bien David qui avait triomphé de Goliath.

— Certes, admit-elle. Mais je n’ai pas subi l’examen prénuptial, et il n’est pas impossible qu’une fois celui-ci effectué, vous souhaitiez reconsidérer notre union.

Un sourire apparut sur le visage de Brodick.

— C’est exactement ce que je m’apprêtais à faire quand mon frère nous a interrompus. Je serai ravi de procéder personnellement à cet examen.

Le visage de Cullen s’assombrit.

— C’est complètement ridicule ! protesta-t-il.

— Je ne vois pas en quoi ! répliqua Brodick.

— Ce n’est pas vous qui procéderez à cet examen, trancha Anne.

— Pourquoi cela ?

Il la considérait de toute sa hauteur. Elle ne devait pas s’attendre qu’il renonce simplement parce qu’elle lui disait non.

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— Inutile de vous présenter ma sœur, grogna Brodick. Son manque d’éducation fait jaser la moitié de l’Écosse, même si notre père a dépensé des fortunes en précepteurs pour y remédier…

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— Peut-être est-ce la nuit de noces qui t’inquiète ? Il est vrai que tout le monde n’est pas aussi doué que moi. Tu ne devrais pas être jaloux de mon habileté avec les femmes, cher frère. C’est un péché.

— La vantardise aussi.

Cullen se fendit d’un sourire éblouissant, révélant deux rangées parfaites de dents blanches.

— Dans ce cas, je ne crains rien, puisque je dis la vérité, assura-t-il. Mon membre est…

— Pitié ! l’interrompit Brodick. Garde ton baratin pour celles qu’il pourrait intéresser.

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Brodick reporta son attention sur ce qui se trouvait sur la table devant lui. En tant que maîtresse de maison, son épouse était en droit de faire ce qui lui plaisait, dans les cuisines comme ailleurs. Aucun domestique ne se serait avisé de lui faire une remarque. Mais apprenait-on la cuisine à la cour ?

— Qu’est-ce qui t’arrive ? s’étonna Cullen. Je ne t’ai pas vu aussi pâle depuis que père t’a surpris au lit avec ton premier béguin…

Son frère éclata de rire en le voyant examiner d’un œil suspicieux les mets qui leur étaient présentés. Ceux-ci paraissaient parfaitement normaux, mais c’était le goût qui importait.

— Arrête, maugréa-t-il. Tu feras moins le malin si elle a parfumé notre dîner à la digitale…

— Toujours prêt à me dire que vous ne mettez plus en doute ma bonne foi, milord ?

Brodick se figea. La voix de Mary, dans son dos, était glaciale. Elle le remettait à sa place bien mieux qu’une gifle n’aurait pu le faire. Sans l’ombre d’un doute, il n’était qu’une brute, même s’il avait parlé sans réfléchir en cherchant à river son clou à son frère.— Cette réflexion s’adressait à Cullen, se justifia-t-il. Pas à vous.

Mary contourna la table et prit le temps de laisser son regard balayer les convives.

— Je vois, milord.

Un peu plus vigoureusement qu’il n’était nécessaire, elle posa sur la table l’odorante tourte à la viande qu’elle portait, puis s’empara d’un couteau. Les autres convives avaient fait silence et les observaient attentivement. La jeune femme découpa habilement une large part, qu’elle plaça sur une assiette et présenta à son époux. Un fumet épicé flotta jusqu’aux narines de Brodick.

Elle le défiait du regard, et il n’en fallut pas davantage pour ranimer les braises de son désir. Comme doté d’une vie autonome, son sexe se dressa sous son kilt.

Mary arqua un sourcil.

— Me soupçonneriez-vous de vouloir vous empoisonner, milord ?

À ces mots, les hommes de Brodick échangèrent des regards inquiets.

Mary prit un morceau de la tourte, qu’elle porta à sa bouche, avant de le mâcher et de l’avaler.

Le visage rouge de colère, elle fixa son mari.

— Vous voilà rassuré. Quant à moi, je n’ai pas d’appétit pour les repas qu’empoisonnent les soupçons.

Sur ce, elle s’inclina rapidement et disparut dans un froissement de jupons. Mais elle le fit de manière discrète, comme si elle était habituée à ne pas montrer son déplaisir. Ce fut cela, plus que tout le reste, qui laissa Brodick songeur.

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Même si elle n’était qu’une bâtarde, la part de sang noble en elle devait être préservée. Philipa avait beau détester tous les enfants d’Ivy, elle demeurait une maîtresse de maison avisée et ne gaspillait pas la moindre ressource. L’ascendance d’Anne pouvait conduire à un bénéfique contrat de mariage. Des hommes de moindre noblesse appréciaient que leur épouse ait une part de sang bleu dans les veines. Il était également possible que Philipa fasse d’elle une courtisane, soumise aux caprices d’un marchand gras et influent. Ce qu’elle avait en tête la concernant, elle ne le lui avait pas encore révélé.

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— Dépêche-toi un peu ! La comtesse est d’une humeur massacrante, aujourd’hui.

En réponse à l’avertissement de la gouvernante, Anne maugréa :

— Voilà qui ne va pas nous changer…

Joyce lui lança un regard sévère.

— Tiens ta langue, jeune fille ! N’oublie pas qu’elle t’est supérieure par la naissance. C’est Dieu qui l’a voulu.

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— Mère ! Mère ! Les cygnes sont sortis de leurs œufs !

Philipa répondit d’un sourire à sa fille qui accourait vers elle dans le hall, sa nurse sur ses talons.

— Bien sûr, je vais venir voir ça, mon trésor…

Philipa suivit Mary qui rebroussait chemin vers la porte d’entrée. Ses cheveux blonds illuminés par le soleil la firent sourire de plus belle. Tout en elle trahissait le sang bleu. Elle n’avait rien – contrairement à la bâtarde d’Ivy – qui ne fût noble et gracieux.

Non seulement sa fille était parfaite, mais elle était aussi légitime. La joie que lui procurait ce constat fit long feu lorsque Philipa aperçut, en sortant, Ivy qui se promenait dans le parc. La catin était de nouveau enceinte et, selon les ragots, cette fois ce serait un garçon.

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Cédant au regard noir que lui lançait Philipa, l’homme de Dieu plongea le bébé dans l’eau bénite, bien qu’avec réticence. Anne se mit aussitôt à pleurer vigoureusement, le visage crispé et rougi par le froid. Celle qui était à présent sa marraine se renfrogna tandis qu’un concert de hourras s’élevait de l’assistance. Si le bébé n’avait pas crié pour expulser le mal qui était en lui, il aurait été banni de la communauté. Mais le cri qu’Anne avait poussé s’était fait entendre jusqu’aux derniers bancs et lui assurait une place parmi les chrétiens.

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— Sous quel nom l’enfant doit-elle être connue ?

L’assemblée retint son souffle en attendant la réponse à cette question du pasteur. Un nouveau-né ne recevait son prénom que le jour de son baptême, afin d’éviter qu’en cas de malheur Satan puisse envoyer un démon s’emparer de son âme.

En tant que marraine, Philipa répondit d’une voix forte :

— Anne. En hommage à la défunte mère de notre bien-aimée souveraine.

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