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À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l'image de l'existences parfaitement réglée d'Elena Richardson, femme au foyer exemplaire. Lorsque Mia Warren, une mère célibataire et bohème, vient s'installer dans cette bulle idyllique avec sa fille Pearl, les relations avec la famille Richardson sont d'abord chaleureuses. Mais peu à peu, leur présence commence à mettre en péril l'entente qui règne entre les voisins. Et la tension monde dangereusement à Shaker Heights.
Après Tout ce qu'on s'est jamais dit (Sonatine Éditions, 2016), Celeste Ng confirme avec ce deuxième roman son talent exceptionnel. Rarement le feu qui couve sous la surface policée des riches banlieues américaines aura été montré avec tant d'acuité. Cette comédie de mœurs, qui n'est pas sans rappeler l'univers de Laura Kasischke, se lit comme un thriller. Avec cette galerie de portraits de femmes plus poignants les uns que les autres, c'est aussi l'occasion pour l'auteur d'un constat d'une justesse étonnante sur les rapports sociaux et familiaux aujourd'hui.
“Sometimes you need to scorch everything to the ground, and start over. After the burning the soil is richer, and new things can grow. People are like that, too. They start over. They find a way.”
Petite déception ici, d'un roman dont j'attendais beaucoup, et qui pour moi, retombe un peu comme un soufflé.
Le livre s'ouvre sur l'incendie de la maison de la "célèbre" Elena Richardson. Et dès le début tout le monde sait qui a allumé ce feu, et personne n'est étonné. J'ai alors pensé que l'histoire allait se concentrer sur ce personnage et qu'on allait remonter le fil des événements pour comprendre pourquoi.
Mais en fait... Pas du tout. Retour en arrière, nous rencontrons Mia et Pearl, nouvelles résidentes à Shaker Heights. Pearl, la fille, va alors se lier d'amitié avec les enfants Richardson et c'est un peu le début de la fin.
Je pense que le gros atout de ce livre, c'est justement ces personnages. Ils sont tous si différents, ils ont tous des rêves, plus ou moins brisés, ils ont tous une façon de penser. Ils ont chacun leur vision du monde, du à leurs âges et leurs expériences. Ce côté là est très bien construits.
En revanche l'histoire... J'adore Liane Moriarty et j'ai retrouvé quelque part ce petit côté chez Celseste NG... Mais en moins bien. L'histoire est plate, tous les événements qui arrivent, sont repérables à des kilomètres. Les quiproquo, les rebondissements, tout est déjà vu et revu.
Ça n'était pas une mauvaise lecture parce que j'ai vraiment aimé suivre l'évolution des personnages. Mais je n'ai rien trouvé de novateur dans l'intrigue.
Avec ce roman, Celeste Ng interpelle sur les différences sociales en explorant la maternité et le désir d'enfant. Secrets, suspicion, méfiance, voici l'univers dans lequel elle nous immerge dès les premières pages. Elle utilise le passé et le vécu des personnages pour justifier leurs réactions, leurs comportements et leurs agissements, mais se disperse un peu trop pour moi. Il faut dire que cette histoire est riche en sujets : vie des femmes, premiers émois, grossesse, avortement, lutte des classes... L'adoption, le thème "fil rouge" m'a un peu à peu fait perdre de l'intérêt pour cette comédie de mœurs qui se base principalement sur les relations familiales et les faux-semblants. Même si les personnages sont bien souvent caricaturaux à mon sens, quelques-uns sont attachants, notamment Izzie, et l'adolescence est peinte à la fois dans toute sa complexité mais aussi dans toute sa sensibilité. Cette lecture ne me restera cependant pas longtemps en mémoire.
Un roman extrêmement bien écrit et qui sait nous captiver d'emblée. De nombreuses thématiques très fortes y sont abordées : clivages sociaux, racisme, question de la maternité, adoption, avortement et deuil entre autres choses. L'autrice traite ces sujets pour le moins épineux avec beaucoup de doigté sans pour autant nous faire de leçons de morale. Bien au contraire, elle nous encourage à réfléchir par nous-même et à défendre notre point de vue. Concernant les personnages, ils sont criblant de réalisme. Je me suis particulièrement identifiée à Izzy dont la rage face à ce monde pétri de faux-semblants et dépourvu de compassion fait totalement écho à la mienne.
J’ai entendu parler de ce livre en écoutant le podcast d’adapte-moi si tu peux, et le moins que je puisse dire c’est que les chroniqueuses ont éveillé ma curiosité puisque j’ai commandé le livre et commencé la série dans la foulée.
Et si je n’ai pas fini la série à l’heure actuelle, j’ai mis moins de 48 heures à finir le livre.
L’autrice distille un suspens bien mené et entremêle les histoires des personnages jusqu’aux révélations finales. Bien des thèmes sont abordés, de la sexualité adolescente à l’avortement en passant évidemment par la notion de maternité dans ce qu’elle peut avoir de plus viscéral, de plus entier, de plus important et parfois même de plus destructeur... Au-delà de l’histoire même (mystérieuse et intéressante), on ne ressort pas indemne, particulièrement en tant que maman.
Tout commence avec une maison brûlée : mais comment tout s’est enchaîné pour en arriver là?
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Nous suivons différentes personnages durant ce roman, qui finissent par toutes se recouper pour le bouquet final : adolescents, parents, couples, célibataires.
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Le suspense et les secrets sont très présents tout au long de la lecture, tout s’embrique petit à petit entre ces voisins cachotiers.
Chaque personnage est complexe et simple à la fois, tellement c’est bien décrit.
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Mais au fond chacun a son jardin secret, qu’il paraisse grand ou petit, le secret fait partie du quotidien de tout le monde, chacun a des choses qu’il garde pour lui même ( et parfois qui sont même secrètes à lui même, qu’il ne veut pas s’avouer)
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Sont abordés ici : les fardeaux que l’on doit porter, le droit d’être vulnérable, l’avenir qui promet d’être meilleur, la cage dans laquelle on s’enferme, les apparences, et bien sur la vision de chacun sur le bien et le mal.
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Ce roman nous parle aussi de la vision de la mère : qu’est ce qui la définit finalement? La biologie, l’amour, les deux ou bien davantage l’un que l’autre?
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J’ai beaucoup aimé le fait que ce soit une tranche de vie, dans réel début ni fin, on plonge dans la vie de cette petite ville et on en ressort comme on est venus.
Lecture très intéressante sur tous les petits secrets que peut cacher une banlieue américaine qui semble à priori parfaite : les non-dits, les douleurs, les travers... Tout est examiné à la loupe pour ensuite être exposé aux yeux de tous.
Une réflexion également sur la maternité et sur les différentes façons de le devenir, un peu à la manière de la phrase de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient ». La maternité n’est pas quelque chose d’inné chez toutes les femmes et celle-ci se traduit de manières différentes à chaque fois.
Certains vous diront qu’il s’agit d’un thriller, ce qui à mon sens n’est pas le cas, il s’agit plutôt d’un drame contemporain, voire même d’un roman de moeurs.
Après avoir refermé ce livre, je ne sais toujours pas comment le qualifier. Certains passages m'ont glacé le sang, d'autres m'ont réchauffé le cœur. Est-ce une tragédie, une fable de vengeance ou une simple critique sociale qui invite à réfléchir?
Celeste Ng décrit la vie en banlieue avec justesse et poésie, si bien que Shaker Heights m'était presque familier, comme si j'y avais déjà vécu. Les personnages, leurs relations et le déroulement final révélé dès le premier chapitre créent une tension qui ne fait que croître jusqu'aux dernières pages, comme un ballon qu'on gonfle jusqu'à ce qu'il explose. La force de l'histoire réside dans l'humanité qui s'en dégage. Rien n'est tout noir ou tout blanc, des erreurs sont commises, des liens se forment et se brisent, des larmes sont versées puis essuyées et les personnages continuent de vivre. Je me suis particulièrement attachée aux adolescents, dont les passions et les sentiments apportent une lumière à l'univers gris que dépeint l'auteur. J'aurais d'ailleurs préféré qu'ils aient plus d'importance que les adultes, au lieu de partager l'intrigue avec eux.
Bien-sûr, la critique des classes sociales, du conformisme mais aussi du racisme a une place importante. Parfois subtile, parfois un peu trop évidente, elle est cependant efficace et procure à la fois colère et satisfaction.
Malgré tout, il m'a manqué un petit quelque chose, une étincelle, pour faire de ce roman un véritable coup de cœur. On se perd parfois entre les différents points de vue et, bien que le nombre de personnages soit nécessaire à l'intrigue, il empêche de tous les développer correctement, ce qui laisse un petit sentiment de manque et de superficialité. "La saison des feux" reste cependant une belle lecture.
Assez déçue par cette lecture. Des longueurs à n'en plus finir. On ne sait pas où on va. Aucun fils condusteurs. Trop de détails sur les personnages. Trop de thèmes différents. C'est brouillon. J'ai pris sur moi pour le finir. Car je l'aurais volontiers abandonné.
Résumé
À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l'image de l'existences parfaitement réglée d'Elena Richardson, femme au foyer exemplaire. Lorsque Mia Warren, une mère célibataire et bohème, vient s'installer dans cette bulle idyllique avec sa fille Pearl, les relations avec la famille Richardson sont d'abord chaleureuses. Mais peu à peu, leur présence commence à mettre en péril l'entente qui règne entre les voisins. Et la tension monde dangereusement à Shaker Heights.
Après Tout ce qu'on s'est jamais dit (Sonatine Éditions, 2016), Celeste Ng confirme avec ce deuxième roman son talent exceptionnel. Rarement le feu qui couve sous la surface policée des riches banlieues américaines aura été montré avec tant d'acuité. Cette comédie de mœurs, qui n'est pas sans rappeler l'univers de Laura Kasischke, se lit comme un thriller. Avec cette galerie de portraits de femmes plus poignants les uns que les autres, c'est aussi l'occasion pour l'auteur d'un constat d'une justesse étonnante sur les rapports sociaux et familiaux aujourd'hui.
(Source : Sonatine)
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