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La sanglante vie du baron UNGERN VON STERNBERG racontée par lui-même



Résumé

LE TESTAMENT D'UN ANTISÉMITE QU'HITLER ADMIRAIT

C’est un manuscrit qui vient d’outre-tombe. Ou plutôt d’avant-tombe... Il reposait dans un des milliers de cartons du KGB, ouverts aux historiens et aux chercheurs après la chute du communisme. Tout donne à penser qu’il a été écrit par le baron Ungern von Sternberg peu avant qu’il soit fusillé par les bolchéviques.

Surnommé « le baron fou », « le baron sanglant », ce dernier chef de la contre-révolution blanche fut une légende de son vivant. Cruel, sauvage, sans pitié, Ungern voulait régénérer l’Europe avec une armée asiatique qui exterminerait les Rouges, les démocrates et les Juifs. Le texte est à son image. Violent. Convulsif. Une longue et terrible imprécation. Un document exceptionnel.

L'auteur : Nikolai Robert Maximilian von Ungern-Sternberg, né en 1885 et mort en 1921, surnommé le « Baron fou », combattit dans les armées blanches durant la guerre civile russe, avant de combattre pour son propre compte dans le but de créer un empire à l'est du lac Baïkal.

Le préfacier : Benoit Rayski qui a préfacé et postfacé est essayiste et journaliste. Il a notamment publié Le bordel Soroca (Denoël), L’affiche Rouge (Denoël), L’homme que vous aimez haïr (Grasset). Il a collaboré entre autre au Matin de Paris et à L’événement du jeudi. Il publie actuellement des chroniques sur le site Atlantico.

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extrait

Extrait de la préface de Benoît Rayski

Il fut une légende de son vivant. C’est pourquoi, quand les bolcheviks le firent prisonnier en 1921, il bénéficia d’un procès à grand spectacle alors que généralement une balle dans la tête faisait l’affaire. Il fut une légende après son exécution. Jamais les Mongols ne purent imaginer et accepter l’idée qu’il était mort. Le philosophe René Guénon, un des initiateurs du fascisme, persista à penser qu’Ungern n’avait pas été exécuté et qu’il s’était juste retiré quelque part, au fin fond de la Mongolie peut-être. C’est peu dire qu’Ungern fascina. Pour beaucoup, plutôt du bord de Guénon, il passa du statut de dieu incarné de la guerre à celui de dieu mort.

Un guerrier solitaire. Un tenant héroïque et ténébreux de l’ordre ancien. Un martyr contre-révolutionnaire. Un Aryen issu tout droit du mythe de Thulé. Il avait tout pour plaire à ceux qui se vivaient comme des réprouvés, fascistes puis nazis. Mais sa gloire posthume rayonna bien au-delà de ce cercle de l’ordre noir. Le premier grand livre sur lui, Le Mors aux dents, fut en effet écrit dans les années trente par Vladimir Pozner, un auteur communiste. Un texte flamboyant, plutôt à charge mais traduisant une fascination au moins égale à celle que les surréalistes éprouvaient pour Gilles de Rais. D’autres livres suivirent, le personnage unique et extraordinaire d’Ungern en envoûta plus d’un et pas seulement parmi les adorateurs de la roue solaire qui donnaient naissance à la croix gammée nazie. Des BD lui furent consacrées. Des films sur lui virent le jour dans la Russie post-soviétique. Et des groupes rocks assez sombres chantèrent la gloire du Khan des steppes. « Viens / Ne pardonne rien / Venge-nous / Viens / Ne pardonne rien / Venge-nous / L’humanité orthodoxe / Attend son héros aryen. » Ou encore : « D’âme le Baron est plus russe que certains Russes / Et son vol n’est pas arrêté / Une mort sur Terre n’est pas une fin / Aujourd’hui il mène / Invisible / Des millions de cœurs. » Un ange de la mort : et c’est ce qu’avait voulu être Ungern.

Il avait surgi sur les décombres encore fumants de l’empire des tsars. Et avec sa faux il coupait et coupait des têtes pour faire expier à la canaille d’avoir chanté « Nous ne sommes rien, soyons tout ». Une légende donc. Aussi tenace après sa mort que de son vivant. C’est Ungern lui-même qui l’avait forgée alors qu’il était encore en vie. Et dans une légende, qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux ? Tout est vrai et tout est faux ! Et la légende dit que, dans sa prison, Ungern, en attendant sa mise à mort, écrivit les lignes qui vont suivre.

Extrait de l’autobiographie

« Ils m’ont placé dans une automobile et c’est ainsi que j’ai parcouru les rues d’Irkoutsk, serré de près par mes gardes bolcheviks. Il y avait foule pour me voir. Pour voir le « baron sanglant », comme m’appelait la propagande de Lénine et de Trotski. Des ouvriers d’usine au regard buté et portant d’immondes casquettes graisseuses, des employés chétifs, voûtés à force de se pencher sur leurs écritoires, des Juifs aussi, venus contempler celui qui les avait tant fait trembler…

Et au milieu de cette tourbe humaine, quelques hommes fiers et dignes : des Mongols, des Bouriates, des Bachkirs. Des hommes comme je les aime. Fiancés pour toujours à la steppe sauvage. Ils me regardaient avec amour. Pour eux, je ne pouvais pas mourir. Ils avaient, ces Asiatiques merveilleux, soif d’un nouveau Gengis Khan. Et je suis venu. La voiture roule dans les rues d’Irkoutsk et je sais ce qui m’attend. J’ai tué et on me tuera. Mais savent-ils seulement, ces chiens qui me gardent, ces chiens qui vont me fusiller, qui ils vont exécuter ? »

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