La Sauvage, suivi de L'invitation au château
Auteur
- Jean Anouilh (Écrivain)
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Classement en biblio - 17 lecteurs
extrait
CAPULAT
La miséricorde du Seigneur est infinie, Madame.
Mme DESMERMORTES
Il faut tout de même bien qu'il tienne ses promesses, sans quoi les justes, comme vous, qui ont tout misé là-dessus, seraient volés comme dans un bois.
(L'invitation au château, Acte III)
Afficher en entierCommentaires récents
Je n'ai pas l'habitude de ce genre de lecture. Malgré tout, j'ai apprécié ces deux pièces.
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Jean Anouilh est surtout connu des adolescents pour sa pièce Antigone, et je n'échappe pas à cette règle. J'avais également eu l'occasion de découvrir ses pièces de théâtre avec Ornifle ou le courant d'air, une réécriture du mythe de Don Juan. Ces deux œuvres m'avaient déjà intéressée au plus haut point pour les réflexions qu'elle proposaient, et il en est de même pour cet ouvrage. Les deux pièces présentent de nombreuses similitudes (ce n'est pas pour rien qu'elle ont été rassemblées ici), Anouilh amène ici à s'interroger sur les classes sociales et sur la conception du bonheur de chacun. Il s'agit à chaque fois de jeunes gens et d'amour, mais également de parents utilisant leurs enfants pour obtenir ce qu'ils désirent (de l'argent, l'élévation sociale), de machinations amoureuses, de sentiments déçus. Un livre à relire, à déguster pour la saveur des dialogues, à analyser tranquillement afin de mieux saisir les discours et points de vue de tous les protagonistes.
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Un bon moment passé avec Anouilh :)
Pas le meilleur mais Therese est un personnage tres prenant
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Après avoir lu Antigone, j'ai subitement réalisé que j'avais un autre ouvrage de Jean Anouilh dans une pile de livres. J'ai donc découvert cet auteur involontairement.
La sauvage a un contexte (gens pauvres riches) et des personnages relativement énervants, pas forcément innovants, mais la fin m'a fait plaisir. La seconde pièce dure plus, est plus fourbe, même si on s'attend à la fin.
Dans les deux cas, le style d'écriture est très bon.
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Résumé
Pourquoi es-tu entré ? Je ne veux pas te voir. Je suis heureuse ici, tu entends. Je suis heureuse et je l'aime. Je ne veux plus avoir affaire avec ta peine et ta misère. Je l'aime, tu entends, Gosta; je l'aime... Qu'est-ce que tu es venu faire ici, avec ton malheur à bout de bras? Et d'abord, pourquoi te permets-tu de sourire quand je te dis que je l'aime et que je suis heureuse ? Tu es laid, Gosta, tu es vieux, tu es paresseux. Tu disais toujours que tu aurais pu faire mieux que les autres, mais tu n'as jamais rien fait. ..
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