Extraits

Bonne idée, s’écria la maquilleuse. Demain samedi, viens chez moi, on va s’amuser. Les hommes ne nous reconnaîtront plus, on va les rendre fous tellement on va se faire belles !

Les circonstances font de moi un antihéros ! Ce n’est pas ma faute ! Mais, tu sais que l’antihéros devient à la mode ? On ne voit que ça, en littérature, au cinéma… C’est tellement commode, ce personnage-là ! Et puis, tout le monde ne peut pas être un « superman ».

...un vin de topaze. Un vin capable de donner de l’esprit aux plus sots

L’amour ne s’y heurtait jamais à un obstacle. Tout devenait simple, si simple.

Les coïncidences existaient donc puisque cet alléluia orchestrait magistralement l’état d’exaltation dans lequel baignait la jeune fille. Il pouvait bien pleuvoir à verse dehors, le soleil inondait son cœur, sa tête, son corps ! alléluia ! alléluia !

Essaie de demeurer telle que tu es... Ne te laisse pas abuser par la poudre aux yeux que l’on jette à poignées dans ce milieu ! Tu as fait des progrès rapides dans ton futur métier, mais tu demeures encore bien naïve. Charmante comme tu es, tu me sembles une proie toute désignée pour les jolis cœurs à la langue bien pendue qui ne penseront qu’à profiter de ta jeunesse et de ta fraîcheur. Prends garde de ne pas y laisser de plumes !

Ce qui est pris n’est plus à prendre.

Chaque virgule rayée lui arrachait le cœur, chaque scène abrégée équivalait pour lui à une amputation. Quand le réalisateur poussa l’audace jusqu’à suggérer une modification de l’intrigue, le scénariste faillit succomber à une attaque d’apoplexie.

La lune n’a jamais cessé de n’être qu’une vieille amie de la nuit…

Les mauvaises nouvelles, on les apprend toujours !