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Difficile d'accepter qu'en mois d'une journée j'ai perdu ce qu'une autre mettrait plusieurs années à perdre : ma famille, ma maison, l'amour de ma vie. La situation me parait surréaliste.
Afficher en entierBaissant la tête, je croise le regard d'une fillette appuyée sur la corde qui nous sépare de la foule. Pas plus de douze ans, à vue de nez. Dans ses mains, un écriteau qui proclame : < Les rousses, c'est les meilleures ! >, avec une petite couronne et une pluie d'étoiles. Je suis la seule rousse de la compétition et ma petite fan a les mêmes cheveux que moi. Coïncidence !
Afficher en entier{...}
(América et Celeste)
—América.
Je pivote sue mes talons. Celeste se tien près de moi, tout sourire.
—Celeste.
—Tupeux venir une seconde? J'ai besoin de ton aide.
Ni une ni deux, elle m'arrache à Natalie et à Kris et m'entraîne derrière l'épais rideau qui sert de toile de fond.
—Donne moi ta robe! m'ordonne-t-elle tout en tirant sur la fermeture Eclair de son corsage.
—Hein?
—Ta robe. Je la veux! Enlève-la. Mince! Foutu zip.
—Je ne te donnerai pas ma robe.
Je m'apprête à quitter notre cachette mais Celeste enfonce ses ongles dans mon bras et me force à rester près d'elle.
—AÏe! Tu me fais mal!
—La ferme. Fais se que je te dis. Tout de suite.
Je reste plantée là, les traits figés, et je ne bouge pas d'un millimètre. Celeste va devoir se résigner: elle n'est pas le nombril du monde.
—Je peux te filer un coup de main, si tu veux, lance-t-elle.
—Tu ne me fais pas peur, Celeste. Cett e rpobe a été faite pour moi, et je vais la porter. La prochaine fois que tu choisis une tenue, tâche d'être toi même au lieu de m'imiter. Attends, j'ai compris, tu veux cacher ta véritable nature à Maxon, de peur qu'il ne te renvoie chez papa-maman?
Sans la moindre hésitation, Celeste déchire l'une de mes manches et s'éloigne la tête haute, comme si de rien n'était. Pas vue pas prise. Son culot me coupe le souffle. Les yeux baissés, je vois un lambeau de tissu pendouiller misérablement à mon épaule. J'entends Silvia rassembler ses brebis égarées, je prends mon courage à deux mains et j'émerge du rideau.
Afficher en entier_ Je ne dis pas le contraire, mais je parie qu'il n'embrasse pas aussi bien que moi. Remarque, tu ne peus pas comparer, affirme Aspen en ponctuant sa remarque d'un clin d'oeil.
Pour toute réponse, je rougis jusqu'au blanc des yeux. Il donne soudain l'impression d'avoir été sonné par un uppercut.
_ Tu l'as embrassé? murmure-t-il, estomaqué.
Mon silence est éloquent.
_ Tu prends tout cela très au sérieux, pas vrai?
_ Oui, je l'aime beaucoup.
_ Cela veut dire que la lutte va etre encore plus dure que je ne l'imaginais...
Afficher en entier(America et Maxon)
Il doit croire que je le mets sur un piédestal, que je remercie ma bonne étoile d'avoir pu intégrer la Sélection. L'imbécile. Je le fixe, intrépide, les joues striées de larmes.
- Pardon, ma chère, mais vous pensez pleurer encore longtemps ? s'impatiente-t-il, visiblement dégoûté par cette perspective.
[...]
Je sens les larmes monter.
- Je... je crains que mon coeur ne soit déjà pris.
- Oh non, pas de larmes ! proteste Maxon, au bord de la panique. Je suis désarmé devant une femme qui pleure !
Sa remarque m'amuse, mes larmes s'évaporent aussitôt.
[...]
- Justin ? Allez donc emballer quelques-unes de ces tartelettes et envoyez le paquet à la famille d'America Singer. Que quelqu'un soit présent au moment où la soeur de mademoiselle goûtera l'une des pâtisseries et qu'il nous fasse savoir si elle pleure, oui ou non. Cela m'intrigue.
[...]
- Vous semblez tendue, remarque Maxon.
- Vous êtes désarçonnés par les femmes qui pleurent, moi par ce genre de promenades...
[...]
Voici l'homme qui va prendre en main le destin de notre pays ; quelques larmes, et il est pris de court. A mourir de rire.
Pages 133, 148, 158, 165 et 176.
Afficher en entierJ'essuie mes larmes d'un revers de main. Voilà, l'heure est venue. Je me dirige vers l'escalier qui longe l'estrade. Mon sac m'attend déjà dans la limousine blanche.
- Ame !
Je pivote sur mes talons. Je reconnaîtrais cette voix entre mille.
- America !
Aspen se fraye un chemin à coups de coudes parmi la foule. Des protestations s'élèvent dans son sillage. Nos regards se croisent.
Il se fige et me scrute, impassible. Angoisse ? Regrets ? De toutes façons, c'est trop tard. Je secoue la tête, exaspérée par son petit jeu.
- Par ici mademoiselle, m'appelle Mitsy en bas des marches.
- Au revoir chérie ! s'écrie maman.
Et je m'engouffre dans la limousine.
Afficher en entierAspen blêmit et serre les poings. J'enfonce le clou :
- Je n'ai pas le droit de le repousser.Même si ses intentions ne sont pas très honnêtes.
- Même si... même s'il n'a pas l'intention de se marier avec toi... il a le droit de... ?
- Oui.
- C'est révoltant ! Mais s'il te choisit... ce serait génial. Tu mérites d'êtres heureuse.
Sa remarque, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sans réfléchir, je lui flanque une gifle.
- Espèce d'imbécile ! Je le déteste ! C'est toi que j'aimais ! C'est avec toi que je voulais faire ma vie, fonder une famille !
- Il vaut mieux que je m'en aille, déclare Aspen d'une vois chevrotante.
Les yeux voilés de larmes, il s'éloigne déjà vers la porte.
Afficher en entier"L'amour frappe toujours au moment où on s'y attend le moins."
America à Maxon
Afficher en entier(...)
Si je ne sort pas d'ici quelques secondes,je vais m’évanouir .
-Navré,mais...mademoiselle ...America .(...)Regagnez votre chambre immédiatement .
-Je...Je n'arrive plus a respirer .
Et je m'effondre dans les bras du soldat ,qui laisse tomber son arme .
-Lâchez-la !lance une voix impérieuse .
Je laisse rouler ma tête sur le côté .Le prince Maxon se tien devant nous .
-Votre Majesté ,elle s'est évanouie .Déclare le garde ,dans ses petits souliers .
Afficher en entier" La musique de trente-cinq paires de talons qui martèlent les marches en marbre m'évoque un mille-pattes très chic qui fait des claquettes "
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