Commentaire de Nymphetamine

J’aurais laissé une chance à ce livre jusqu’à atteindre quasiment la fin, il devait me rester un chapitre, mais impossible d’aller plus loin. J’espérais que l’histoire deviendrait plus intéressante, moins redondante et plus riches en détails au fil de ma lecture mais il n’en fut rien. Parfois je me demande vraiment d’où viennent ces notes exemplaires accordées à certains livres. Soit il y a une majorité de pré-adolescente, soit je suis trop dur en affaire. Quoi qu’il en soit, c’est parti pour les critiques. Je vais essayer de rester calme et posée car encore une déception pour encore des raisons similaires à d’autres bouquins lu dernièrement qui me faisaient de l’oeil depuis parfois plusieurs années… c’est très frustrant. D’autant plus que je venais de finir une saga dystopique et j’étais ultra contente d’en commencer une nouvelle qui avait l’air prometteuse au vu des commentaires, des notes et des placements en bibliothèque.

Premièrement, America Singer. J’avais tiqué directement sur son nom que je trouve risible. Même ça, ce n’est pas un minimum recherché. Pourtant pour trouver un nom et un prénom convenable pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr. Là, on est déjà dans une espèce de Mary-Sue rien qu’avec son identité. Bref, au-delà de ce détail elle semble attirer le prince Maxon juste en étant une véritable tête à claque. Il n’y a rien d’original dans son caractère. C’est la même personne qu’on peut retrouver dans n’importe quelle romance adolescente. Elle ne mange pas à sa faim, elle n’aime pas le luxe, elle a une grande gueule et elle, elle ne suit pas la masse car elle veut juste éviter son ex et manger des tartes aux fraises. Rien chez elle n’est attachant, mais heureusement dans les livres on peut faire de l’effet aux autres personnages en ne faisant pas grand chose.

Ensuite, j’en ai ma claque des amoureux ténébreux aux yeux verts. Franchement sortez dans la rue et pondez-nous autre chose que ce même mec PAR-TOUT.

Ilea… on se croirait presque chez les Winx mais passons. On ne connait rien de l’histoire qui a ammené à ce système de caste. Sincèrement, l’auteur est passé à côté de tout le potentiel de son histoire. Rien que d’apprendre et d’avoir de nombreux détails au sujet des guerres aurait apporté un gros plus.

On est censé être dans une télé-réalité mais concrètement on a pas l’impression d’y être. Et au lieu d’avoir profité de toutes ces nanas entassées pour donner du pep’s… on se retrouve uniquement avec des dialogues digne de Princesse Barbie.

Il n’y a pas d’action, la seule qu’il y a ce sont des rebelles qui viennent balancer des cailloux et tout le monde se planque. C’est devenu intéressant avec l’histoire de la servante mais au final ça s’est arrêté là. On ne sait pas vraiment qui ils sont ni quelles sont leur véritable motivation. L’action c’est simplement : il y a des malades qui viennent une ou deux fois par an.

Je ne conseil vraiment pas, et à l’avenir j’éviterai de me fier aux notes.

Je n’ai rien contre le fait de retrouver des détails similaires surtout dans du YA dystopique mais là, ça n’en vaut vraiment pas le coup. C’est mal exploité et bien trop immature.