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América et Maxon tome 1 :
maxon : - Dans ce cas, la décision est entre vos mains. Vous pouvez choisir de partir quand vous voulez, je ne vous retiendrai pas.
tome 2 :
américa : - Dans ce cas...Vous vouliez une décision, la voici : j'en ai marre de tout ça. Marre de la Sélection. Marre des mensonges, et surtout marre de vous !
- Vous n'en avez pas fini avec la Sélection, América. C'est une décision que je suis seul à prendre. Vous êtes bouleversé en ce moment, mais vous êtes loins d'avoir fini avec moi.
- C'est quoi, votre problème ? Vous êtes aveugle ? Vous croyez que je vais accepter ce que je viens de voir ? Je déteste cette fille. Et vous étiez en train de l'embrasser. J'ai tiré un trait sur vous.
- Vous allez me laisser en placer une oui ou non ?
- Parce que vous voulez vous justifier ? Renvoyez-moi chez moi. Je ne veux plus rester ici.
- Hors de question.
Afficher en entierUn petit gloussement coquin.
Un soupir.
Les sons deviennent plus nets, je les localise précisément. J'esquisse un pas vers l'avant, je jette un coup d'oeil vers la gauche... et je surprends un couple en pleine étreinte dans l'obscurité. Le choc.
Je reconnaitrai les cheveux de Maxon entre mille, même dans le noir. En revanche, la nouveauté, ce sont les longues griffes rouges de Céleste qui s'enfoncent dedans.
Afficher en entierAmerica a Maxon :
""-c'est quoi votre problème ? Vous êtes aveugle ? vous croyez que je vais accepter ce que je viens de voir ? Je déteste cette fille. et vous étiez entrain de l'embrasser. j'ai tiré un trait sur vous."
[...]
Maxon m'attrape par les poignets, me bloque les mains dans le dos, tandis que la fureur enflamme son regard. Et c'est tant mieux : je veux qu'il me provoque, je veux avoir un prétexte pour lui faire mal. Je me sens capable de le mettre en pièces."
Afficher en entierDès le départ, je n'avais d'yeux que pour vous.
Afficher en entierAmerica à Aspen :
- Je me sens vraiment stupide.
Aspen m'attire vers lui, tout en maintenant une distance respectueuse.
- Tu peux me croire, America, le plus stupide, c'est celui qui décide de renoncer à toi.
- Comme toi tu as renoncé à moi.
- Tu vois, je parle d'expérience, réplique Aspen avec un sourire. Le plus stupide de tous, c'est moi.
Afficher en entierPoussant un soupir à fendre l'âme, je m'adosse à mon fauteuil.
- Anne !
- Oui, mademoiselle ? répond la plus âgée de mes femmes de chambre, penchée sur son ouvrage.
Inutile de tourner la tête pour savoir que Mary et Lucy, mes deux autres caméristes, sont elles aussi sur le qui-vive.
- Je t'ordonne de trouver un intérêt quelconque à ce charabia, dis-je en désignant d'un doigt paresseux la feuille noire de statistiques posée devant moi.
Il s'agit d'un rapport militaire que les filles de la Sélection sont chargées d'étudier, mais j'ai toutes les peines du monde à me concentrer dessus.
Mes trois bonnes s'esclaffent, amusés par mon ordre ridicule.
- Pardonnez-moi, mademoiselle mais je crois que cela dépasse mes compétences, répond Anna sur le ton de la plaisanterie.
- Tant pis. Vous n'êtes qu'une bande d'incapables. Dès demain, je réclame d'autres personnes à mon service. Et je suis très sérieuse.
Les voila qui s'esclaffent à nouveau et je décide de me concentrer pour de bon sur le rapport. J'ai l'impression tenace - l'impression seulement - qu'il est sans queue ni tête. Je relis certains paragraphes et j'ausculte les graphiques, sourcils froncés, tout en mordillant mon stylo.
J'entend Lucy pouffer de rire et je lève la tête pour voir ce qui l'amuse tant. Mon regard tombe sur Maxon, appuyé contre le chambranle de la porte.
- Vous n'êtes pas très discrète ! lance-t-il, amusé, à l'adresse de Lucy qui se tient les côtes.
Je repousse aussitôt ma chaise et je me jette dans ses bras.
Afficher en entierL'amour est une peur qui donne des ailes.
Afficher en entierEt voici qu'Aspen, qui prend des risques inconsidérés pour m'accorder ces quelques moments, réduit les efforts de Maxon à néant avec une babiole. Il a toujours fait preuve d'une générosité démesurée. Il sacrifiait ses nuits - et son sommeil - pour moi, il s'aventurait dehors après l'heure du couvre-feu, il épargnait sou à sou ; son coeur est mille fois plus grand que celui de Maxon, il me l'a assez prouvé.
Afficher en entier- Maxon ?
- Oui, très chère ?
- De quoi parliez-vous avec mon père ?
- Je l'ai informé de mes intentions. Sachez qu'il les approuve sans réserve, seul votre bonheur compte pour lui. Cela semble être on unique condition. Je lui ai donné ma parole de vous rendre heureuse, par tous les moyens.
- Je suis déjà heureuse.
- Dans ce cas, lui et moi, nous sommes comblés.
D'un geste délicat, il m'encourage à rester près de lui.
Afficher en entierJe mets quiconque au défi de réussir à tirer un trait sur son premier amour…
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