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- Bonjour, mon trésor, me chuchote Maxon.
- Oh, ne commence pas !
Un sourire illumine son visage. Il serre mes mains entre les siennes comme si c’était la seule chose qui le raccrochait à ce monde et je me prépare à prononcer les mots tant attendus, les promesses que je ne briserai jamais.
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“ ils se marièrent et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps” un peu limité comme programme.
Je suis prête à parier que ça va être mille fois mieux...
Afficher en entierEchange de Maxon à America :
" - Brise moi le cœur, murmure-t-il. Brise le cent fois si ça te chante. De toute façon il a toujours été à toi."
Afficher en entierJe le sens à mes côtés, il chuchote, il m'encourage, me complimente. J'ai l'impression de l'entendre, aussi distinctement que s'il était près de moi, et j'espère qu'il en sera toujours ainsi, qu'il ne disparaîtra jamais complètement de mes souvenirs."
Afficher en entier— Mademoiselle ?
Maxon me lâche la main pour laisser de la place à la nouvelle venue. Anne pose son regard sur ma blessure et elle l’explore du bout des doigts pour en estimer la gravité. Sa présence m’apaise aussitôt.
— Il va falloir recoudre. Malheureusement, on n’a pas de quoi vous anesthésier, déclare-t-elle.
— Pas grave. Fais de ton mieux.
— Allez chercher de l’eau bouillante. Il doit y avoir un antiseptique dans le kit mais il me faut de l’eau, aussi.
— J’y vais, lance Marlee, qui se tient près de la porte.
Lâchant prise, je me mets à sangloter :
— Marlee…
C’est elle, Mme Woodard. Maintenant que j’y pense, c’est évident. Carter et elle ont dû changer leur nom de famille puisqu’ils se cachent sous le nez du roi, ils ont transformé Woodwork en Woodard.
— Je reviens tout de suite, America. Tiens bon.
Afficher en entierJe vais être forte, promis. Mais pas aujourd’hui.
Afficher en entier- Ne pleurez pas America, me lance Aspen en négligeant l'étiquette.
- Tout va finir par s'arranger, m'assure Maxon.
Nous restons silencieux un long moment, à moins que la douleur ne me fasse perdre la notion du temps.
- C'est merveilleux d'être aussi dévoué à quelqu'un, déclare soudain Maxon.
[...] Aspen et moi tournons la tête vers lui et nous le voyons étudier le mur au-dessus de moi. Là, entre un dessin gribouillé par l'un de ses frères cadets et une photo de son père, plus jeune, il y a un petit mot.
"Je t'aimerai toujours. Je t'attendrai jusqu'à la fin des temps. Je suis à tes côtés, quoi qu'il arrive."
Mon écriture était un peu moins soignée il y a un an, à l'époque où j'avais laissé ce petit mot sur le rebord de la fenêtre à l'intention d'Aspen, et j'avais agrémenté ma prose de petits cœurs ridicules, mais après tout ce temps je suis encore sensible à la portée de cette promesse. C'était la première fois que je l'avouais noir sur blanc, et la tournure que prenait notre relation me plongeait dans l'angoisse. Je me souviens aussi que j'avais une peur bleue que ma mère trouve ma lettre avant Aspen. C'était il y a des siècles.
Et aujourd'hui, j'ai surtout peur que Maxon reconnaisse mon écriture.
- Ce doit être agréable d'avoir une bonne amie à qui écrire, fait Maxon en amorçant un sourire attristé. Une lettre d'amour... Je n'ai jamais eu droit à ce luxe. A-t-elle tenu parole ?
Aspen va chercher des coussins sur la seconde couchette et les cale sous ma tête. Il évite soigneusement de croiser nos regards, le mien et celui de Maxon.
- Ecrire, c'est difficile, finit-il par répondre. Mais je sais qu'elle est à mes côtés quoi qu'il arrive, je n'ai aucun doute là-dessus.
Une nouvelle douleur s'éveille en moi. En un sens, il a raison. Nous serons toujours liés l'un à l'autre. Mais... ces promesses inscrites sur un morceau de papier ? Cet amour dont la force irrésistible me soulevait à une époque ? Envolés. Est-ce qu'Aspen compte encore dessus ?
Mon regard se pose sur Maxon et je me rends compte que sa tristesse se teinte de jalousie. Cela ne m'étonne pas. Je lui avais dit que j'étais déjà tombée amoureuse, je m'en souviens très bien. Il avait paru presque vexé à l'époque. S'il apprend que mon premier amour n'est autre qu'Aspen, son garde dévoué, je suis certaine que cela va lui briser le cœur.
Afficher en entier- Maxon ?
- Oui ?
- Si la situation était différente, si vous n'étiez pas prince et vous pouviez choisir votre métier, c'est ça que vous choisiriez ?
- Photographe, vous voulez dire ?
- Oui.
- Absolument. Photographe d'art, ou spécialisé dans les portraits de famille. Ou pour la publicité, n'importe quoi ferait l'affaire. C'est ma passion. Vous pouvez le constater vous-même, je crois.
- Oui, je le vois bien.
- Alors pourquoi me poser la question ?
- C'est juste que... vous deviendriez un Cinq.
- Et ce serait une fierté pour moi, me répond Maxon avec un sourire serein.
- Pour moi aussi.
Subitement, comme sur un coup de tête, Maxon se tourne vers moi et prend mes mains dans les siennes.
- Dites-le, America. Je vous en conjure. Dites que vous m'aimez, que vous voulez être à moi, et à moi seul.
Afficher en entier«Peut-être ai-je tort, alors laisse-moi te dire une bonne chose : bats-toi, America ! Pas pour l'argent ni la célébrité, mais bats-toi quoi qu'il arrive. Peu importe tes ambitions, America, rassemble toute ton énergie pour les atteindre.
Si tu parviens à tenir la peur à distance et à ne pas te contenter des seconds rôles, alors je serai comblé. Vis ta vie. Sois aussi heureuse que possible, tourne le dos à ce qui n'a aucune importance, et bats-toi.
Je t'aime, ma puce. Au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. Je pourrais peut-être peindre mon amour, mais une toile ne rentrerait pas dans cette enveloppe. De toute façon je t'aime, au-delà de la peinture, au-delà de la musique, au-delà des mots. Et j'espère que tu sentiras toujours cet amour, même quand je ne serai plus à tes côtés.
Ton papa qui t'aime.»
Afficher en entierCette fois-ci, c'est quand nous sommes réunies dans la Salle des Banquets, où Silvia nous inflige une énième leçon sur le protocole, que des briques volent à travers une fenêtre. Une pluie d'éclats de verre s'abat sur nous.
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