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Spoiler(cliquez pour révéler)« — Au risque de passer encore plus pour une idiote, pourriez-vous répondre à une question ? Je vous demande d’être absolument honnête avec moi. Je vous donne la permission d’être blessant. Il faut que je sache.
Après un long silence, il acquiesça, même si son expression attestait de son appréhension.
— Y a-t-il une chance pour que vous ressentiez pour moi ce que je ressens pour vous ? Si vous éprouvez ne serait-ce qu’une infime partie des sentiments violents qui me déchirent le cœur, je dois le savoir.
Erik exhala, l’air à la fois abasourdi et triste.
— Votre Majesté, je…
— Non ! m’écriai-je en arrachant ma couronne et en l’envoyant valser à travers la pièce. Pas Majesté. Eadlyn. Je suis juste Eadlyn.
Il sourit.
— Vous êtes toujours juste Eadlyn. Et vous êtes toujours la reine. Vous êtes tout pour tout le monde. Et infiniment plus pour moi. »
Afficher en entierJe suis amoureuse de lui et je veux l'épouser. Et même s'il déteste être pris en photo, je veux mille clichés de lui que j'accrocherai sur tous mes murs et qui nous verront nous réveiller en riant tous les jours, exactement comme toi et maman. Je veux qu'il me fasse des beignets, comme sa mère le fait pour son père. Et je veux qu'on trouve notre truc à nous ou qu'on se rende compte que notre truc c'est tout, parce que je sens que si je l'épouse, même les choses les plus stupides auront leur importance.
Afficher en entierCe dernier secoua la tête dans ma direction.
- Il s'agit d'une trahison, Votre Majesté.
- Il s'agit d'amour, monsieur.
Coodly frappa du poing sur la table.
- Personne ne vous prendra au sérieux si vous ne réagissez pas fermement.
Un silence suivit sa déclaration et toute l'assemblée se figea, tétanisée.
- Parfait, répliquai-je calmement. Vous êtes viré.
Coodly se mit à rire en regardant les autres membres du Conseil.
- Vous ne pouvez pas me virer, Votre Majesté.
Je penchai la tête en le fixant droit dans les yeux.
- Je peux vous assurer que si. C'est moi qui dirige et vous êtes facilement remplaçable.
Lady Brice pinça les lèvres dans un effort notable pour ne pas éclater de rire. J'avais en elle une alliée, aucun doute possible.
- Vous devez déclarer la guerre! insista Coodly.
- Non, répondis-je sans ciller. Une guerre ne ferait qu'ajouter une pression inutile à des circonstances déjà difficiles et provoquerait un bouleversement entre nos deux pays désormais liés par ce mariage. Nous ne nous battrons pas.
Coodly baissa le menton et plissa les yeux.
- N'êtes-vous pas un peu trop sensible dans cette histoire?
Je me levais, ma chaise raclant le sol.
- Je vais partir du principe que vous n'avez pas employé le mot "sensible" pour signifier que je me comporte un peu trop comme une femme. Parce que figurez-vous que oui, je suis sensible.
Je contournai la table sans le lâcher du regard.
- Ma mère est alitée et intubée, mon frère jumeau est sur un autre continent et mon père est à deux doigts de craquer.
Je m'arrêtais devant lui.
- Par-dessus le marché, je dois m'occuper de mes deux jeunes frères, diriger le pays et choisir lequel des six prétendants restants je veux épouser.
Coodly avala péniblement sa salive et j'en éprouvai de la satisfaction, mâtinée d'un soupçon de culpabilité.
- Alors, oui, je suis un peu sensible en ce moment. N'importe qui le serait à ma place. Quant à vous, monsieur, vous êtes un idiot. Comment osez-vous me forcer la main afin d'obtenir une guerre pour un motif aussi futile? Je vous rappelle que je suis la reine et que vous ne me contraindrez jamais à rien.
Afficher en entierSi les âmes-sœurs existent aussi en amitié, alors tu es la mienne et je ne veux pas te perdre.
Eadlyn à Neena
Afficher en entier- Oublie cette règle idiote, Eadlyn. Épouse l'homme que tu aimes. S'il est assez bon pour gagner ton approbation, il est assez bon pour moi. Et si les gens ne sont pas contents, c'est leur problème. Parce que qui es-tu ?
- Je suis Eadlyn Schreave, et personne au monde n'est aussi puissant que moi, répliquai-je sans réfléchir.
Il hocha la tête, un léger sourire aux lèvres.
- Et comment !
Afficher en entierHenri "-Vous être ensemble,Moi faire gâteau"
Afficher en entierRien ne vous rend plus sensible à la présence de quelqu'un que son absence.
Afficher en entier-Je ne connais personne qui ait eu un premier baiser réussi.
Il prit le temps de répondre.
-Moi non plus. Ce sont peut-être pas les premiers baisers qui sont censés être uniques, mais les derniers.
Eadlyn & kile
Afficher en entier-Dois-je te rappeler que cette sélection était ton idée ?
Maman se résigna
-écoute ta fille,dis papa.elle est très intelligente.elle tient ça de moi.
-tu es sur que tu ne veux pas te rendormir ?retorqua-t-elle ,pince sans rire.
-non,je me sens parfaitement repose
- papa,on dirait que tu sors d'un match de boxe avec la mort !
-ça aussi tu tiens ça de moi.
- Papa !
Il éclata de rire et maman l'imita,une main sur la poitrine.
- tu vois ! tes blagues debiles sont dangereuses.
Il échangea un sourire avec ma mère.
- va,Eadlyn.nous te soutiendrons comme nous pourrons.
- merci.et reposez vous,tous les deux.
- oh,qu'est- ce qu'elle peut être autoritaire,se lamenta ma mère.
Papa hocha la tête.
- je sais bien.elle se prend pour qui ?
Afficher en entierJe me ruais hors de la pièce sans un regard en arrière. Mon coeur battait à tout rompre. Je trouvai une chambre vide et me claquemurait à l'intérieur.
J'avais senti grandir ce sentiment qui affleurait à la surface depuis quelque temps. Je l'avais remarqué, ce garçon (...) et mon coeur défaillant, stupide et inutile, ne cessait de murmurer son nom. Je posais les mains sur ma poitrine, dans laquelle mon coeur tambourinait.
- Espèce de traître, sale traître. Qu'est-ce que tu as fait ?
Je m'étais demandé comment on pouvait, d'un coup de baguette magique, trouver son âme soeur dans un groupe de jeunes gans choisis au hasard.
J'avais la réponse.
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