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Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
« Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. Écrit il y a plus de trente ans, La Servante écarlate éclaire d’une lumière terrifiante l’Amérique contemporaine. » Télérama
Le plus terrifiant dans cette histoire ne sont pas tant les événements qui s'y déroulent que la facilité avec laquelle notre société pourrait se changer en un univers aussi extrême que celui-ci.
« N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » : C'est comme si ces mots de Simone de Beauvoir avaient été portés en roman.
L'intrigue est lente à se mettre en place. L'auteure nous instille les informations au compte-gouttes, reconstruisant son univers et son histoire par détails, offrant à son lecteur le soin de reconstituer les pièces pour avoir une vue sur le puzzle. Les chapitres courts permettent de garder un rythme malgré cela.
La grande originalité de cette dystopie, c'est de nous montrer en plusieurs temps le basculement vers la République de Gilead. Contrairement à beaucoup de héros de dystopie qui sont nés dans leur société et découvre qu'elle va de travers, Offred a connu une vie normale avant qu'on ne l'endoctrine de force et qu'elle vive le quotidien de Servante. Elle connaît la liberté, l'amour, se souvient de sa famille, et ça rend sa situation encore plus dramatique que si en n'en savait rien.
Beaucoup de passages m'ont horrifiée. Spoiler(cliquez pour révéler)Le chapitre où le médecin propose un viol (parce que c'en est bien un) comme un service bienveillant, la Cérémonie... Mais ce sont les « petits détails » qui m'ont le plus frappée : les ailes de la coiffe qui empêchent de voir sur les côtés, comme des œillères, le verre qui ne fait pas d'éclats, pour empêcher de « s'échapper »...
L'écriture est fluide, agréable. On visualise aisément les scènes, les lieux, les sentiments qu'Offred couve prudemment, sans pouvoir s'ouvrir pleinement au lecteur, épiée de toute part.
Petit plus bienvenu, mon édition comporte une belle préface de l'auteure, qui met en lumière beaucoup de détails très intéressants (sur le nom d'Offred, par exemple).
Je ne saurai dire à quel point ce livre me révolte, m'horrifie, me glace le sang... Depuis le début de sa lecture il me trotte dans la tête et me hante.
Margaret Atwood parvient à entretenir le suspens du début à la fin en distillant ses informations au compte-goutte. Tandis que le lecteur se convainc qu'un tel retournement, une telle société, ne pourrait pas se mettre en place, l'autrice nous prouve le contraire. Bien sûr, elle a en tête le régime nazi et toutes ses pratiques, l'ex-URSS et cette cruelle séparation que représente le rideau de fer, le terrorisme islamiste montant dans les années 80, mais aussi toutes ces communautés religieuses extrêmes telles que les amishs, les mormons... De cet amalgame historique naît sa finalement très probable République de Gilead.
Le récit couvre trois périodes charnières: avant le changement, la période d'endoctrinement et le présent de l'action. L'héroïne, Defred (Offred en VO) jongle brièvement entre les unes et les autres de façon assez décousue, ce qui donne rapidement cette sensation de frustration et d'avidité quant aux informations, mais surtout, laisse tout le loisir au lecteur de combler les blancs avec toutes les horreurs qu'il peut imaginer.
Le récit à la première personne s'attarde sur le ressenti de Defred. Car il y a ce qu'elle parait et ce qu'elle retient en elle. On la sent littéralement prisonnière de son corps tant on l'a dépossédée de tout: elle n'a plus de nom (Defred est la façon de nommer indifféremment toutes les servantes qui se succèdent chez ce commandant), plus de sentiments (elle les réprime pour ne pas se trahir et survivre dans cette société) et surtout elle ne dispose même plus de son corps. Ce qui lui reste, ce sont ses souvenirs douloureux et lointains, mais néanmoins vitaux, qui pourraient la faire basculer dans la folie si elle s'y attarde de trop, et l'éventualité de mettre fin à ses jours si elle en trouve le moyen.
Certains pourront trouver cette femme très lâche, s'attendant à de l'action et des soulèvements à la Hunger Games ou Divergente, moi je la trouve très courageuse et surtout très forte pour endurer tout cela sans craquer. Dans cette société qui brise les individus et où sont entretenues terreur, paranoïa, délation, elle prend bien plus de risques qu'un lâche à sa place. La résistance et la rébellion commencent par là: défier les règles imposées, même les plus petites. Ce traitement réaliste est tout à l'honneur du livre.
Pour finir je parlerai de la série dont j'ai pu voir à ce jour les quatre premiers épisodes. Je la conseille vivement à toute personne qui voudrait vraiment approfondir l'univers et mesurer toute l'ampleur de l'horreur de cette société, car elle va jusqu'au bout des choses (ce qu'on pourrait reprocher éventuellement au livre qui ne montre que ce que Defred connait, c'est à dire bien peu). Du point de vue ambiance, elle restitue bien ce sentiment de terreur, d'horreur, d'oppression et de malaise qui est le nôtre lors de la lecture, avec en plus un décalage entre avant/après intelligemment accentué par la bande son et la photographie.
Dans un régime théocratique et totalitaire, "La servante écarlate" nous plonge dans le quotidien de Defred, la narratrice, dans son combat pour conserver sa dignité de femme et retrouver sa liberté.
Margaret Atwood a commencé à écrire ce roman en pleine Guerre froide en 1984, alors qu'elle résidait à Berlin-Ouest. Entre la ville de Berlin à cette époque et Gilead, il n'y a qu'un pas à faire et on peut facilement penser qu'elle s'est inspirée des tensions et des divisions qu'il régnait alors en Allemagne pour écrire son livre.
Par une qualité d'écriture indéniable, l'auteure dénonce avec poigne l'oppression induite par une dictature et place son roman comme une référence dans le genre littéraire de la dystopie.
Franchement j'ai été un peu déçu de ma lecture. Ce qui est présenté est terrifiant, se basant sur des faits réels, et montre un avenir qui peut potentiellement faire surface dans nos sociétés. Pour ce point là, rien à redire. Néanmoins sur l'écriture en elle même, je n'ai pas accroché, il y a peu d'actions, et dès qu'on en a un peu on se jette dessus. Évidemment je pense que c'est fait exprès, c'est ce que vivent ces femmes. La moindre distraction est recherchée, même si c'est mal ou horrible. Ensuite j'ai eu du mal avec le monde construit, ce qui s'est concrètement passé pour en arriver là, on a des infos de ci de là mais c'est un peu compliqué d'avoir tout les éléments et l'organisation concrète de cette société. Évidemment là encore je pense que c'est normal puisque l'histoire est raconté du point de vue d'une femme enfermée, privée de liberté ou d'échanges. Forcément elle a peu d'info.
Les nombreux retours dans le passé ou dans les souvenirs ou dans les réflexions du personnage principal m'ont également agacé. Évidemment je veux savoir son passé, mais pas ses morfondements ou ses moindres interrogations sur ce que pense telle personne ou comment fonctionne tel objet inutile à l'histoire.
Cela m'a en tout cas empêché de plonger dans ma lecture et je suis restée très en surface, passant même plusieurs paragraphes. C'est vraiment vers la fin, quand des choses se passent, que j'ai commencé à m'y intéresser.
Au début le style peut paraître long et on sait pas trop ce qu'il se passe à cause des allers-retours constant entre le présent et le passé, mais ce roman a été écrit par une génie, dénonçant les crimes de l'humanité extrêmement bien. Très bon livre et très bon moment passé. Par contre je n'aime pas trop les fins ouvertes, donc je veux savoir ce qu'il est advenue de Offred.
Il s'agit d'un ouvrage, pour ne pas parler d'œuvre, que j'ai tout simplement détesté. Bien sûr mon avis est subjectif et ne concerne que moi mais j'ai trouvé que la lecture de ce roman était laborieuse. Ce roman m'a été vivement conseillé, il a été très souvent mentionné en bien dans certaines de mes discussions littéraires, pour ma part c'est à peine si j'ai réussi à finir le livre. L'histoire ne pas semblée si intéressante pour un univers finalement plutôt bancal et d'un ennui des plus frappant.
Je ne vous conseille pas du tout la lecture de ce livre, au contraire, fuyez !
Je ne m'attendais pas du tout à cette lecture. Elle est arrivée un peu par hasard parce que le livre trainait depuis quelque temps sur ma table de chevet. Je me suis dit : pourquoi pas ? Dans ma tête, j'allais lire LE grand bouquin féministe qui avait tant fait parler de lui. alors oui, on est en plein de temps : condition des femmes, lien entre oppression, religion et politique, dystopie un peu trop d'actualité... rien ne manquait à l'appel. Sauf peut-être un chouille d'histoire en plus. Un peu de motivation qui aurait poussé à la révolte, qui m'aurait laissé un peu plus réveillée que ce fatalisme. Bon, sûrement que fatalisme est un mot un peu fort puisqu'on sent, dans chacun des choix de la protagoniste, un sentiment puissant de conserver son individualité.
Mais j'ai tout de même était déçue par ma lecture, bien que je l'ai appréciée.
Un superbe livre. L'avoir lu en anglais n'est pas nécessairement dérangeant.
Rempli de suspens, Spoiler(cliquez pour révéler) néanmoins, la fin est peu satisfaisante. Une archive retrouvée, mais nous ne savons pas ce qui est arrivé à Offred. C'est peut-être pour le mieux, au fond. Également, beaucoup de choses mises en place tout au long du livre mais qui ne servent finalement qu'à torturer mentalement l'héroïne, comme sa fille ou bien Luke. Mais c'est également des déclencheurs des événements. Et de toute manière, on suit la vie d'une femme dans un régime autoritaire, elle non plus ne sait pas ce qui est arrivé à ses proches à moins de les rencontrer. Avec un point de vu interne au personnage, cela semble logique de n'avoir au fond que peu d'informations. Mais également, l'histoire est rendue plus lointaine par l'utilisation de pseudonymes expliquée à la fin. Ça me donne un goût amer en bouche, j'ai appris à connaître et apprécier des personnages qui ne sont finalement pas qui ils sont. C'est étrange comme sentiment.
Ce livre est tellement bouleversant et glaçant...car c'est une possibilité. Ce livre est effrayant car il est d'actualité sur certains points. Je l'ai lu en plusieurs fois car j'avais besoin de pauses.
Dans ce roman, nous découvrons les aventures de Defred. Le monde dans lequel elle vit a drastiquement changé à cause de la chute de la fécondité. Un groupe religieux a fondé la république de Gilead, dans Gilead les femme fertiles sont devenues des servantes écarlates. Leur devoir est de mettre leur corps au service de la nation en mettant des enfants au monde pour les couples de gens influents, ici un Commandant et son épouse. On suit son quotidien, ses pensées, ses souvenirs dans un monde ou elle n’a plus vraiment de droits.
Je me suis lancée dans cette lecture dans le cadre du bookclub avec mes collègues, j’avais proposé ce titre car j’avais regardé la série et trouvé l’histoire intéressante. Je crois que nous sommes dans l’un des rares car ou j’ai préféré l’adaptation télévisuelle au roman. L’histoire est toujours aussi intéressante mais j’ai d’abord eu du mal à me plonger dans cette lecture à cause du style d’écriture. On passe parfois du présent aux flashback du passé ou l’inverse sans indication claire, les dialogues ne sont pas non plus toujours bien signalés. Cela semble toutefois bien coller avec l’état d’esprit du personnage qui nous raconte son histoire et d’ailleurs la fin du roman développe d’ailleurs les raisons pour lesquelles l’histoire est rédigée de cette façon. La fin de l’histoire est d’ailleurs assez ouverte et différente de la série. Une histoire intéressante à découvrir, malgré le fait que le roman ait été publié originalement dans les années 80 il a bien vieilli et je n’ai pas eu l’impression que tout y était dépassé (comme c’est parfois les cas quand on lit des romans plus anciens avec l’évolution de la technologie notamment) mais qui ne m’aura pas entièrement convaincue dans la forme.
Résumé
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
« Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. Écrit il y a plus de trente ans, La Servante écarlate éclaire d’une lumière terrifiante l’Amérique contemporaine. » Télérama
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