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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:38:37+02:00

L'extrémité sud de l'esplanade, où se trouvait le corps, était occupée par un monument au drapeau du Tennessee. Dix-huit drapeaux, divisés en deux groupes de huit petits et un grand, étaient disposés de part et d'autre d'une allée en marbre. Ils volaient joyeusement au vent glacé, indifférents à la scène sordide qui s'étendait à leurs pieds. C'était peut-être normal, après tout. Le Tennessee avait été surnommé « l'Etat des volontaires » en raison du grand nombre d'hommes qui s'étaient engagés lors de la guerre de Sécession. Son drapeau avait été dessiné par un dénommé LeRoy Reeves, du troisième régiment d'Infanterie. Le tissu rouge cramoisi, rehaussé de trois étoiles blanches, rappelait le sang et les os étalés à la base de son mât.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:38:25+02:00

L'esplanade du Bicentenaire de Nashville constituait un cadre somptueux pour un meurtre. Inauguré en 1996 pour les deux cents ans de l'Etat du Tennessee, le monument n'avait jamais eu le succès escompté par les élus municipaux. C'était néanmoins un agréable lieu de promenade, parfait pour les pique-niques ou un jogging matinal. La nuit, l'endroit était désert. Autour du cadavre, uniquement des voitures de patrouilles bleues et blanches aux gyrophares encore allumés. Mais cela changerait dès que les médias auraient vent de l'affaire. Et de l'état de la victime. Qui était, selon toute vraisemblance, la quatrième d'une série.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:38:19+02:00

Taylor leva un sourcil. Ah, les joies de la brigade des homicides ! Elle s'entoura de ses bras, se balança d'un pied sur l'autre. Elle portait une veste en peau de mouton descendant à mi-cuisses, un gros pull à torsades, un jean, des moufles et une écharpe, mais le froid réussissait à s'infiltrer par de minuscules interstices et à lui glacer le sang. Le temps sentait la neige. Les températures stagnaient au-dessous de zéro depuis plusieurs jours, et l'atmosphère était dense. Le ciel était carrément pâteux. Taylor gratta le sol du bout de sa chaussure.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:38:09+02:00

La flaque vermillon étincelait sous les éclairages halogènes. Le liquide était sur le point de geler : il pâlissait à mesure que la glace se figeait. Juste au-dessous de la surface, de petits cheveux dessinaient des marbrures noires dans le sang.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:37:55+02:00

Taylor se redressa en faisant basculer ses jambes hors du lit. Son père, Win Jackson. Winthrop Thomas Stewart Jackson IV, pour être exact. Son illustre père avait disparu. Une boule se forma dans sa gorge et elle cligna des yeux pour retenir les larmes qui, pour une fois, lui montaient aux yeux.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:37:48+02:00

Son père... C'était fou comme ces deux mots suffisaient à déclencher un torrent d'amertume. Les rumeurs résonnaient dans sa tête comme des cris d'oiseaux. Son père lui a payé sa place à l'académie de police... Il lui a payé sa promotion à la brigade des homicides... Il a donné un gros paquet de fric pour la campagne du maire et sa fille est passée lieutenant... Ce bon vieux Win Jackson. Banquier d'affaires, financier de choc, avocat et homme politique. Sous des dehors séduisants et un rire chaleureux, c'était un escroc extrêmement imaginatif, une canaille de grande envergure. A Nashville, il faisait figure de légende vivante. Une légende dont Taylor s'efforçait de rester le plus éloignée possible.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:37:38+02:00

Son isolement était nécessaire. Il ne voulait pas que les gens le voient ainsi. Mieux valait qu'ils se souviennent de l'homme puissant qu'il avait été autrefois. S'ils savaient ce qu'il était devenu — un vieil impotent, une sombre créature au dos voûté et aux mains noueuses —, comment pourraient-ils avoir peur de lui ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:36:41+02:00

Il tapota des doigts contre la vitre, effaça le dessin qu'il venait de faire, puis se retourna. La pièce était vide. Sombre. Des fantômes se tapissaient dans les recoins obscurs. Les ombres grandissaient, devenaient menaçantes. Le souffle un peu court, il appuya sur l'interrupteur de la lampe. Cela suffit à apaiser sa panique. Il prit une grande inspiration étranglée, et remplit ses poumons à fond. L'ampoule au néon n'éclairait que faiblement la pièce caverneuse, mais, pour lui, c'était comme si tout s'embrasait. Certaines choses ne changeaient jamais. Après toutes ces années, avoir encore peur du noir !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-13T07:35:30+02:00

Quand diable allait-il se décider à appeler?

Des volutes de fumée montaient d'un long et mince cigare qui se consumait dans le cendrier. D'autres mégots s'entassaient tout autour. L'homme consulta sa montre. Etait-ce fait, oui ou non ?

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Extrait ajouté par Lisou54 2015-01-19T00:10:43+01:00

(ancien titre Tu tueras pour moi)

La flaque vermillon étincelait sous les éclairages halogènes. Le liquide était sur le point de geler : il pâlissait à mesure que la glace se figeait. Juste au-dessous de la surface, de petits cheveux dessinaient des marbrures noires dans le sang.

La jeune femme était nue et couverte de contusions mauves. Elle gisait sur son flanc droit, face à la colline qui montait vers le Capitole. Ses longs cheveux noirs coulaient autour d'elle comme un ruisseau sale. Son visage était d'une pâleur fantomatique, ses lèvres cramoisies. On aurait dit une princesse de conte de fées enfermée dans un cercueil de verre. Mais ce n'était pas une pomme empoisonnée qui l'avait expédiée dans l'au-delà. Elle avait été jetée comme un déchet sur la dalle de marbre. Son corps nu s'arc-boutait autour du mât central. Autour de ce dernier, les petits drapeaux claquaient au vent comme pour protéger la victime. Sa jambe gauche s'étalait en un angle peu naturel, et son pied couvrait un des spots encastrés dans le marbre pour éclairer le monument.

En s'approchant, on découvrait la grande entaille au couteau qui traversait sa gorge. Elle luisait, béante, révélant des zones rouge bordeaux, presque noires par endroits, et des reliefs de cartilage et d'os.

Taylor leva un sourcil. Ah, les joies de la brigade des homicides ! Elle s'entoura de ses bras, se balança d'un pied sur l'autre. Elle portait une veste en peau de mouton descendant à mi-cuisses, un gros pull à torsades, un jean, des moufles et une écharpe, mais le froid réussissait à s'infiltrer par de minuscules interstices et à lui glacer le sang. Le temps sentait la neige. Les températures stagnaient au-dessous de zéro depuis plusieurs jours, et l'atmosphère était dense. Le ciel était carrément pâteux. Taylor gratta le sol du bout de sa chaussure.

Attendre... Elle était fatiguée d'attendre. Il lui semblait qu'elle passait sa vie entière à regarder sa montre et à s'intimer l'ordre de patienter quelques minutes, quelques heures, quelques jours.

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