La Sœur égarée ou le râle du monde

Je remercie Philippe Rimauro pour m’avoir renouvelé sa confiance pour son nouveau roman.

Celui-ci est le préquel de « La Perle des confins », roman que j’avais adoré. Ce fut un vrai bonheur de me plonger à nouveau dans ce space opera dystopique.

Nous faisons la rencontre de Kiya sur Tenova, planète d’Emeraude longtemps indépendante où la Confédération de Keltar y a désormais instauré un régime autoritaire et répressif. Kiya a perdu sa famille, toute sa famille, abandonnée elle s’enlise dans une vie de débauche pleine d’excès en tout genre. Brisée elle va faire une rencontre très spéciale en la personne d’Elrick, Kelton d’origine, scientifique, venu s’installer sur Tenova pour son travail. Leur relation est tumultueuse et les fantômes du passé vont mettre à mal leur équilibre précaire. Suite à un évènement inopiné, Kiya va devoir quitter Tenova, abandonner Elrick pour la planète Desdéra. Kya est à la fois forte et perdue, touchante et volontaire, elle nous fait ressentir tout un kaléidoscope d’émotions.

Tous les personnages sont très bien travaillés, on nous les présente indépendamment les uns des autres pour s’apercevoir au fil de la lecture qu’ils vont se croiser et interagir à un moment ou un autre. J’ai eu l’impression que l’auteur leur donnait un certain niveau d’importance, ce que je veux dire par là c’est que plus le personnage est développé plus il est important pour l’histoire. J’ai beaucoup aimé le fait que ce soit Yéelen le narrateur, ça apporte une touche intense à la lecture, le lecteur a la sensation de faire partie de l’histoire, d’être un peu comme le confident de Yéelen, de savoir avant les autres protagonistes. En tout cas ils apportent tous leur pierre à l’édifice et nous donnent leur avis selon des angles différents. Gros coup de cœur pour Valec, son courage et sa détermination m’ont épatée avec tout ce qu’il avait déjà vécu, personnage peu présent mais tellement intense. Clin d’œil à Mitsuyu, adorable, rigolo, il me fait craquer.

Les descriptions sont riches, denses, ça peut paraitre lourd mais c’est absolument nécessaire pour bien se figurer l’univers dans lequel évoluent nos héros, pour bien appréhender la situation et visualiser au mieux le scénario qui se déroule sous nos yeux. Toutes les explications données sur les tenants et les aboutissants sont intéressantes, ça nous plonge dans une ambiance sombre, sourde et dangereuse. Rien n’est anodin.

Le récit est captivant, le suspense haletant, c’est une course contre la montre qui s’engage, on ne sait pas comment ça va finir. C’est une histoire engagée où l’auteur traite divers thèmes comme l’amour, la fraternité, la lutte pour la liberté, le sacrifice de soi, l’engagement mais également la soif de pouvoir, l’endoctrinement, l’abolition des libertés, l’autoritarisme et l’annihilation du libre arbitre.

J’ai été captivée de bout en bout, prise par les émotions qui en découlent, je peux dire que j’ai vécu tous ces évènements avec eux, que j’ai vibré avec eux. Au final ce préquel est trop court j’en aurais voulu beaucoup plus.

La plume de l’auteur est ciselée, immersive, fluide et dynamique. Elle nous catapulte dans cet autre monde fort complexe, nous donne l’envie de tourner les pages avidement pour connaitre le dénouement.

La fin me laisse à penser, que peut-être il pourrait y avoir une suite, un troisième tome qui poursuivrait l’histoire, suite logique de « La Perle des confins », enfin ça, seul l’auteur le sait. J’ai encore plein de questions en suspens.

Ce roman est une très belle réussite tout comme « La Perle des confins », c’est addictif. Si vous aimez la science-fiction n’hésitez pas, foncez, vous ne serez pas déçus.

La Sœur égarée ou le râle du monde, le préquel tant attendu du célèbre roman La Perle des confins de Philippe Rimauro, nous plonge une nouvelle fois dans un univers dystopique plein de rebondissements et d'émotions. J'ai retrouvé la plume si particulière de l'auteur pour mon plus grand plaisir.

L'histoire se déroule sur la Planète d’Émeraude, sous le joug de la Confédération de Keltar, qui a instauré un régime autoritaire et répressif. Les attentats se succèdent, la résistance s'organise mais semble impuissante face à la toute-puissance de l'occupant.

Au cœur de ce chaos, nous rencontrons Kiya, une jeune femme marquée par la perte de sa famille lors de l'arrivée des Keltons. Abandonnée à son destin, elle sombre dans une vie de débauche et de désespoir, jusqu'à ce qu'une rencontre inattendue vienne bouleverser sa vie.

L'amour naissant entre Kiya et un étranger de Keltar est au cœur de l’intrigue, mais leur bonheur est éphémère. Les fantômes du passé ressurgissent, mettant en péril leur fragile équilibre. Surveillée par la Confédération, Kiya devra aller chercher des réponses loin de sa planète natale, entraînant avec elle des destins croisés et des révélations insoupçonnées.

Philippe Rimauro, toujours aussi talentueux, nous offre un récit captivant et haletant, porté par une plume fluide et immersive. Le suspense est palpable, les personnages complexes et attachants, et l'univers dystopique est parfaitement dépeint. La Sœur égarée ou le râle du monde est un véritable page turner, qui nous entraîne au cœur d'une quête effrénée alliant amour, trahison et lutte pour la liberté.

Les thèmes de la résistance et de l'amour

Dans le roman, les thèmes de la résistance et de l'amour se côtoient et s'entremêlent tout au long de l'histoire, donnant ainsi une profondeur et une intensité particulière à l'intrigue.

Dès le début du récit, nous sommes plongés dans un univers où la résistance s'organise face à l'oppression de la Confédération de Keltar. Les attentats se succèdent, les luttes politiques sont âpres, mais malgré tout, certains personnages font le choix de se battre pour leur liberté et leurs idéaux. Kiya, personnage principal, est elle-même issue de cette résistance, ayant perdu sa famille dans la lutte contre l'occupant. Risquant sa vie inconsciemment pour un idéal plus grand que sa propre survie, elle est attachante et m'a embarquée dans sa quête : retrouver Elikya, quittant ainsi Ténova pour rejoindre la planète Desdéra.

Parallèlement, l'amour s'invite dans l'histoire de manière inattendue, mettant en lumière la fragilité des liens humains dans un contexte de conflit et de violence. La relation entre Kiya et Elrick est à la fois douce et tragique, confrontant les protagonistes à des choix déchirants et des dilemmes moraux. Leur amour est mis à rude épreuve par les événements qui les entourent, les poussant à naviguer entre passion et raison, entre devoir et désir.

Ainsi, la résistance et l'amour se rejoignent dans ce roman pour former un duo explosif, symbolisant la force de l'engagement et la capacité de l'humain à se relever face à l'adversité. Les personnages se battent non seulement pour leur liberté politique, mais aussi pour l'amour qui les lie et les rend plus forts. Ils incarnent la lutte incessante entre la volonté de survivre et celle de vivre pleinement, malgré les épreuves et les obstacles.

La dernière page...

Il est vrai que certains livres ont le pouvoir de nous captiver au point qu'il devient difficile de les refermer, de tourner la dernière page et de dire au revoir aux personnages et à l'univers qui nous ont tant fasciné. La Sœur égarée ou le râle du monde de Philippe Rimauro en fait partie, avec son intrigue prenante, ses personnages complexes et son univers dystopique riche en émotions.

La plume de l'auteur est si immersive, si captivante, qu'elle nous entraîne loin de notre réalité pour nous plonger pleinement dans celle du roman. Les rebondissements inattendus, les dilemmes moraux, les relations humaines intenses, tout contribue à maintenir le lecteur en haleine et à le pousser à tourner toujours plus de pages, avide de savoir comment l'histoire va se dénouer.

Les personnages de Kiya et de son amant, les destins croisés des autres protagonistes, la lutte pour la liberté et la quête de vérité, tous ces éléments tissent une trame narrative complexe et addictive, qui ne laisse personne indifférent. On se prend d'affection pour certains, on ressent de la révolte face à l'oppression, de l'empathie pour les êtres en souffrance, de l'espoir malgré les difficultés.

Il est donc tout à fait compréhensible que refermer ce livre soit un déchirement, un adieu à un monde de fiction devenu si réel à nos yeux. Mais c'est aussi la marque d'un bon livre, celui qui laisse une empreinte durable dans notre esprit et dans notre cœur, celui qui nous transporte et nous transcende, celui qui nous fait vibrer et réfléchir longtemps après l'avoir terminé.

Alors, même si refermer ce bouquin est difficile, rappelez-vous que son empreinte restera avec vous, et que peut-être un jour, vous aurez envie de le rouvrir et de replonger dans son univers envoûtant.

Ma conclusion

En définitive, ce bouquin nous offre un tableau complexe et nuancé des relations humaines dans un contexte de crise et de révolte. La résistance et l'amour se complètent et se confrontent, donnant naissance à des personnages vibrants et à une histoire captivante, qui résonne longtemps après avoir refermé le livre.

En bref, ce roman est un bijou de la littérature de science-fiction, à ne pas manquer pour tous les amateurs du genre. Une lecture addictive et envoûtante qui nous transporte aux confins de l'univers, pour un voyage riche en émotions et en réflexions.

J’avais apprécié la plume de Philippe Rimauro dans la Perle des Confins, et j’ai retrouvé sa fluidité et son efficacité dans ce prequel. Ce livre se lit en toute indépendance, suffisamment d’explications sont données pour permettre aux nouveaux lecteurs de s’immerger dans l’univers. Je ne me rappelais d’ailleurs pas tout, et j’ai apprécié ces piqûres de rappel. Bien sûr, c’est aussi l’occasion à plusieurs reprises de se dire : « ah… c’est pour ça que… ». Avec l’envie terrible de (re) lire le premier à la fin, d’autant plus que, dans la continuité temporelle, il en est la suite directe, et les événements sont liés les uns aux autres.

Kiya est une jeune femme volontaire avec ses forces et ses faiblesses qui la rendent attachante. Elle n’a pas eu une vie facile et, dès les premiers chapitres, j’ai vibré pour elle. Les personnages secondaires n’en sont pas moins intéressants, avec des passages entiers qui leur sont dédiés. Un journaliste à la recherche du scoop de sa carrière. Un jeune homme qui pense qu’adhérer aux idéaux de Keltar résoudra les conflits de son monde. Sans oublier l’attraction que Kyia développe pour un scientifique de génie, rencontré au hasard d’une soirée.

Le parti pris de la narratrice externe, omnisciente mais également présente, donne au récit un angle inédit, fort bien trouvé. Encore plus quand elle intervient elle-même, même si c’est souvent en arrière-plan, au hasard des rencontres. Et c’est d’ailleurs ça la force de ce récit : comment des décisions qui peuvent paraître anodines vont impacter durablement des milliards de personnes.

C’est également l’occasion de découvrir la galaxie telle qu’elle était avant, avec son lot de problèmes : les inégalités sociales, la dictature, l’embrigadement militaire, la liberté de la presse…

En conclusion, un excellent roman de science-fiction qui pose de vraies questions, comme il se doit dans les livres du genre ! Je vous le recommande sans hésiter, ainsi que, de nouveau, La perle des Confins. Il ne vous restera qu’à décider par où débuter, l’ordre d’écriture, ou l’ordre chronologique. Dans les deux cas, vous ne le regretterez pas !

Il s'agit du préquel de La Perle des Confins, du point de vue de Kiya, des années après la disparition de sa sœur Yéelen lors d'une catastrophe majeure.

Le monde est bouleversé suite à de grands changements dans l'unification des différentes planètes et les conséquences se ressentent au travers des personnages qui gravitent dans cette constellation. Le contexte est bien placé, quoique les nombreuses informations sur le système complexe autour de Keltar et Ténova sont parfois un peu denses. Mais une fois passé les premiers chapitres, on entre vite dans le vif du sujet.

Ce roman apporte plus de précisions sur ce riche univers bien construit. Le fonctionnement des colonies avec leur moyen de communication, la vie sur chaque planète et la terraformation nécessaire pour les rendre habitables sont bien détaillés et nous donnent l'impression de les parcourir.

L'ambiance est souvent tendue, sombre, par la politique imposée. On comprend très vite que les choses se sont faites par la force et ne plaisent pas à tout le monde. C'est pourquoi les citoyens décident de se rebeller pour retrouver la liberté qu'ils possédaient autrefois, allant jusqu'à l'extrême.

On suit les frasques de Kiya, qui est une femme bouleversée, brisée par la vie et les pertes familiales. On apprend rapidement à la connaître et à la cerner, à l'apprécier malgré ses vices et ses défauts. Elle est vraiment touchante, pleine de force et de volonté, d'espoir aussi. En connaissant la suite, j'ai forcément eu de la peine pour les deux sœurs...

En revanche, je trouve les autres personnages un peu nuancés et moins développés, c'est vraiment dommage pour pouvoir s'attacher à eux.

L'histoire est toujours racontée par Yéelen. C'est un peu étrange et déroutant au départ, mais finalement je trouve que ça rajoute une certaine touche dramatique bien plus intense encore. Elle assiste impuissante à la chute de Desdéra et de la confédération, et ses actes ont de graves conséquences sur sa vie, celle de sa sœur et la survie de la planète.

Je trouve l'écriture toujours aussi addictive ! Une fois lancée dans ma lecture, impossible de décrocher. Les mots coulent tout seuls pour dire l'essentiel, en détail, avec émotion.

J'ai apprécié rencontrer Kiya. Le fait d'avoir les explications sur les causes des bouleversements, c'est vraiment intéressant. Ça rajoute une autre dimension au récit et rallonge le plaisir. Même si je trouve ce préquel vraiment trop court pour réellement s'attarder sur les évènements.

J'ai tellement adoré la Perle des Confins, j'étais ravie de retrouver cet univers. Je suis vraiment fan. Bon, maintenant j'ai envie de le relire...

Avant de commencer à vous donner mon ressenti, je souhaite remercier Philippe Rimauro pour m'avoir encore fait confiance pour découvrir son nouveau roman.

"Kiya a tout perdu dans sa jeunesse. Son père a été assassiné. Sa sœur a pris les armes puis, elle s'est faite traquée et tuée. Adulte, Kiya vit comme une dépravée. Mais par un heureux hasard, elle va rencontrer un homme qui va la changer. Mais dans ce bonheur, les spectres du passé vont ressurgir."

Pour commencer, "La sœur égarée ou le râle du monde "est le préquel du roman "La perle des confins" que j'avais bien aimé. J'avais donc hâte de lire ce que l'auteur allait nous faire découvrir dans ce roman.

J'ai tout de suite été happé par l'histoire. Dans un premier temps, on découvre les personnages et le monde qui les entourent. Puis, dans la deuxième partie, les choses bougent un peu plus et l'action arrive.

J'ai bien aimé l'histoire et le fait que l'auteur répond aux questions que l'on se pose à la lecture du roman "La perle des confins". Cependant, et c'est mon premier point négatif, certains passages sont long et alourdissent l'histoire.

Au tout début, on fait la connaissance de Sören, un jeune homme qui s'engage dans la police de la Confédération de Kéltar malgré le refus de ses parents. Ensuite, on fait la connaissance d'Elric et de Kiya. Lui est un scientifique tandis qu'elle détruit sa vie depuis le jour où elle a perdu sa sœur. Il y a également Marcus, un journaliste à la recherche d'un gros scoop.Et pour finir, Yéelen qui nous conte cette histoire.

Si Kiya est assez développée pour être touchante et le personnage qu'on apprécie le plus. Sören, Elric et Marcus sont fades. C'est mon deuxième point négatif. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur eux afin d'apporter plus de réalisme et qu'ils soient un peu plus mis en avant.

Comme dit plus haute, c'est le deuxième roman que je lis de cet auteur. J'aime l'univers complet qu'il a créé. Sa plume est originale et passionnée.

Pour résumé, malgré quelques longueurs, j'ai passé un très bon moment de lecture.Ce roman complète parfaitement "La perle des Confins". L'histoire est captivante et se lit facilement.

Ce que j’ai aimé :

+ Des réponses à des questions soulevé dans La perle des confins

+ Kiya est un personnage attachant

+ Un univers toujours aussi bien construit

Ce que j’ai moins aimé :

- Des passages trop descriptifs longs sur le système en place qui ne m’ont pas accroché

MON AVIS EN RESUME

Alors, alors, alors,

C’est un préquel de La perle des confins, du même auteur et je trouve cette couverture juste magnifique. On en apprend plus sur Kiya et la raison de sa présence sur Desdera.

Pour la petite histoire : Kiya n’a jamais fait le deuil de sa sœur. Elle ne survit qu’en se lovant dans la débauche, l’alcool, la drogue et le souvenir de son aînée. Au cours d’une de ses soirées de débauches, elle fait la rencontre d’Elrick, jamais elle n’aurait pu s’attacher à lui, représentant ceux qui ont fait de sa vie un enfer, mais le destin en a décidé autrement. En parallèle, on redécouvre Elikya, alias Yéelen, c’est elle qui raconte ce préquel et on en apprend plus sur les évènements ayant mené le chaos sur Desdera, mais aussi dans tous les systèmes.

Mon avis : J’ai trouvé intéressant de découvrir Kiya et Yéelen avant le chaos de La perle du confin. C’est original et très bien construit, l’univers de Philippe Rimauro est complet, j’imagine aisément qu’il doit avoir un beau tableau avec toutes les subtilités de la construction de cet univers et de ses personnages.

Cependant, certains passages sont longs et répétitifs ralentissant le rythme de l’histoire. Je n’ai pas vraiment apprécié Sören et Marcus, j’aurai presque voulu en savoir plus sur Elrick ou encore le juste après chaos avec la « reconstruction » de la survit, je ne peux encore parler de société.

En conclusion, je dirais que La sœur égarée ou le rôle du monde est un bon roman pour les amateurs de science-fiction, qui aiment les histoires originales, captivantes et émouvantes.

MON PERSONNAGE PREFERE :

Mituyu

Il est attachant même si on ne le voit que trop peu, je l’imagine sans difficulté trotter tant bien que mal derrière Kiya pour tenter de la protéger et quand il dit Yéyou, j’ai comme sa petite voix qui s’incruste dans ma tête.