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La Sonate à Bridgetower (Sonata mulattica)



Description ajoutée par x-Key 2016-11-18T10:17:10+01:00

Résumé

En 1789 débarque à Paris le violoniste prodige George Bridgetower, neuf ans, accompagné de son père qui le rêve en Mozart. Fils d'un Nègre de la Barbade et d'une Polonaise, élève de Haydn, le garçon démarre une carrière qui se poursuivra bientôt en Angleterre et l'amènera à devenir ami avec Beethoven qui lui écrira une de ses plus belles sonates. Un roman avec pour toile de fond la condition des Noirs qui mêle aux bouleversements politiques et sociaux suscités par les idées des Lumières ceux du monde de la musique et des sciences.

(Source : Actes Sud)

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

La scène n’avait pas échappée à Olympe de Gouges. Aussitôt que Frederick de Augustus et George eurent fini de faire leurs adieux à la marquise, elle s’approcha d’eux et, sarcastique, lança :

- Ainsi vous vouliez faire des amabilités à cet hypocrite de Jefferson ?

- Hypocrite ? s’exclama Frederick de Augustus. L’homme n’est certes pas amène, mais de là à le traiter d’hypocrite…

- Il est venu faire ses adieux à la marquise car il vient d’être rappelé pour assurer la fonction de secrétaire d’Etat dans son pays. Je suis sûr qu’il sera heureux de retrouver ses esclaves.

- Vous voulez dire qu’il possède des esclaves ?

- Oh oui, près de deux cents, m’a-t-on dit ?.

- Mais non, protesta Frederick de Augustus. Vous devez confondre avec quelqu’un d’autre. C’est lui qui a écrit que « tous les hommes sont créés égaux ».

- Oui. Sauf les Noirs, les Indiens et les femmes.

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Commentaires récents

Or

Jeune violoniste, un peu exploité par son père comme tous les musiciens de cette époque : 1789/1803. Roman en trois parties : Paris, Londres, Vienne. Mes préférées sont la première et dernière. A Paris, George, neuf ans et noir, dévoilera son talent et y rencontra, en autre, Olympe de Gouges, à l'époque de la révolution. A Vienne, il deviendra ami avec Beethoven. Une histoire bien écrite et bien documentée qui a, pour toile de fond, l'esclavage et la musique. Un bon dépaysement.

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Or

Un livre vraiment écrit avec virtuosité avec ses personnages hauts en "couleurs". J'ai apprécié tous les évènements historiques relaté dans ce roman et dire que j'ai failli l'abandonner dès les premières pages !

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Bronze

L'histoire est intéressante mais j'ai trouvé le style indigeste. Dommage.

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Lu aussi

Entre Révolution Française, vie londonienne, Premier Empire et vicissitudes de la vie autrichienne au début du 19ème siècle, on suit dans cette histoire le jeune George Bridgetower, violoniste talentueux. Truffé d'anecdotes et de personnages historiques, ce récit décrit la vie de cet enfant prodige du violon, éclipsé par l'Histoire du fait de sa couleur de peau mais qui a connu un certain succès à son époque et s'est inscrit dans quelques tournants historiques en côtoyant les plus grands musiciens de son temps : Haydn et Beethoven notamment.

La construction de ce roman historique est bien pensée en suivant la chronologie et en accompagnant la croissance et l'élévation de ce jeune talent à travers trois villes phares : Paris, Londres et Vienne. Autant j'ai apprécié suivre l'évolution du jeune homme ainsi que rencontrer tous ces illustres personnages (aussi bien artistes que souverains et puissants mécènes), autant j'ai fini par détester cordialement le père du jeune George, parasite sans scrupules, accro au jeu et dépensier sans bornes, se servant sans honte du talent de son fils pour sa propre gloire. Abject personnage qui m'a fait savourer la dernière partie du récit.

Intéressante fresque sur un personnage historique méconnu, j'ai aimé l'idée et le traitement que l'auteur en donne. Vraiment une très bonne lecture.

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Or

Emmanuel Dongala a parfaitement réussi son pari, à savoir faire de son livre une source de savoir tout en restant facile à lire et accessible à tous. On découvre avec bonheur la vie d'une de ces grande figure de l'histoire que tout le monde a oubliée, George Bridgetower, qui doit non seulement se battre pour réussir dans le monde difficile de la musique mais aussi contre les préjugés racistes de l'époque.

Un pur régal pour tout le monde, musicien ou pas!

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Or

Un livre comme je les aime, à savoir à la fois divertissant et instructif. L'auteur se montre précis, et on sent tout au long de la lecture qu'il s'est parfaitement documenté.

C'est un récit riche, qui reste cependant facile et très agréable à lire, où l'on part à la rencontre de grands noms de ce XVIIIè siècle, via la découverte du destin étonnant de ce violoniste prodige. Une vie artistique particulièrement bien retranscrite.

C'est une véritable aventure passionnante qui, en plus de sortir de l'oubli ce musicien qu'était George Bridgetower, retrace également certains mouvements de ce siècle des lumières (je pense à la remise en cause de l'esclavage entre autres, pour ne citer qu'un exemple) et nous fait voyager à travers l'Europe.

Un roman historique dense, érudit et enrichissant, à découvrir !

http://www.faimdelire.com/2017/07/la-sonate-bridgetower-emmanuel-dongala.html

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Diamant

À travers le portrait de George Augustus Polgreen Bridgetower, jeune violoniste métis, Emmanuel Dongala explore tout à la fois une époque, celle de la fin du XVIIIe siècle, nous entraîne vers les grandes révolutions – politiques et scientifiques – à venir et revient sur une page méconnue d’histoire de la musique. Autant dire que cette Sonate à Bridgetower est un roman d’une densité rare et d’une folle érudition tout en conservant les caractéristiques d’une belle aventure. Bref, c’est un vrai coup de cœur !

Avant d’en venir au récit proprement dit, saluons une autre performance de l’auteur qui s’est totalement investi dans son sujet. Après avoir appris incidemment en écoutant la radio que la célèbres Sonate à Kreutzer de Beethoven n’avait pas été écrite pour ce soliste mais pour un jeune mulâtre, l’écrivain congolais s’est mis à rechercher toutes les informations disponibles sur ce jeune homme mystérieux. Il a notamment déniché une partition annotée par Beethoven, dédicaçant son œuvre au «mulâtre Brischdauer». Il a ensuite décidé de mettre ses pas dans ceux de George «pour palper la réalité des choses». Mieux encore, il a pris des cours de musique classique afin de vraiment se mettre dans la peau de son personnage. Une expression qui prend ici tout son sens.

Le roman s’ouvre sur le premier concert parisien du jeune prodige. L’élite musicale et intellectuelle ne tarit pas d’éloges sur la dextérité de George. Du coup son père n’a plus guère de difficultés pour négocier des contrats et s’intégrer à cette aristocratie qui trouve fort exotique ces noirs, métisses, mulâtres, quarterons et autres octavons. Il faut dire que Frederick de Augustus Bridgetower s’arroge le titre de «Prince d’Abyssinie». En réalité, il est né à la Barbade d’un père affranchi. « La bienveillance du planteur lui avait permis d’apprendre non seulement à lire et à écrire en même temps que le fils de celui-ci, du même âge que lui, mais aussi d’assister aux leçons de français et d’allemand qu’il recevait. » Confié à un capitaine d’un cargo, il se retrouva à Londres où après de multiples péripéties, il réussit petit à petit à grimper les échelons de la société.

Alors même qu’il entrevoit la fin de ses soucis financiers, la grande Histoire va le rattraper. Nous sommes en 1789 et l’agitation devient de plus en plus palpable. Dans les cafés du Palais-Royal et dans les salons, les esprits s’échauffent. Camille Desmoulins croise Pierre de Beaumarchais, le général Lafayette fait découvrir Paris à Thomas Jefferson, on fredonne « il pleut, il pleut, bergère » de Fabre d’Églantine, on découvre Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos ou Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre. L’ébauche d’une Déclaration des Droits de l’homme s’accompagne des revendications d’Olympe de Gouges et de Théroigne de Méricourt pour les femmes. L’abolition de l’esclavage enflamme les débats… et le peuple commence à empaler les têtes des aristocrates sur les piques.

Pour les Brigetower, il est temps de fuir, direction Londres.

Bien que connaissant la ville, Frederick est loin d’être introduit à la Cour, ni même dans les cercles de musique. Mais à force de persévérance et de rencontres plus ou moins fortuites, George deviendra le protégé du Prince de Galles. Une relation qui ne va pas plaire à son père jusque-là seul directeur des opérations et grand bénéficiaire du produit des concerts. Le conflit sous-jacent va finir par éclater et provoquer la colère royale. « Frederick de Augustus quitta Londres le 5 janvier 1791. Personne ne sut où il était parti. Il disparut de la vie de George et on ne le revit plus. George Augustus Polgreen Bridegetower se retrouva alors sous la tutelle exclusive du prince de Galles. Il avait onze ans. »

Le garçon reprend alors contact avec sa mère qui se meurt et obtient l’autorisation d’aller la retrouver en Allemagne où il renouera aussi des liens avec son frère Friedrich, également bon musicien. Pour que ce dernier puisse jouer à la Staatskapelle, il va lui proposer de l’accompagner lors d’un concert où, outre les œuvres des musiciens locaux, on jouerait la symphonie d’un compositeur encore jamais joué, un certain Ludwig van Beethoven.

Le récital fera coup double, assurant l’avenir de Friedrich et propulsant George vers Vienne où il se liera d’amitié avec le musicien dont il découvrait le travail.

Je vous laisse découvrir de quelle manière est née la «Sonata mulattica» en lisant ce formidable roman. Un joyau qu’il serait dommage de laisser passer. http://urlz.fr/4YUp

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Dates de sortie

La Sonate à Bridgetower (Sonata mulattica)

  • France : 2017-01-04 (Français)
  • France : 2019-03-06 - Poche (Français)

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extraits 4
Evaluations 5
Note globale 6.4 / 10

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