La Sorcière

Il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil avec tout les personnages, mais l'histoire reste quand même bien ficelée pour nous faire tenir jusqu'à la toute fin.

Un très bon tome, que j'ai dévoré en quelques jours !

La série des Erica est globalement très intéressante, même si certains tomes sont en dessous des autres, et j'ai beaucoup apprécié de suivre l'évolution des personnages au fil des récits.

J'ai abandonné au bout de 110 pages.

L'enquête est très intéressante, mais je trouve qu'on passe trop rapidement d'un personnage à l'autre (et il y en a beaucoup).

On les retrouve pour 1 page et demi des fois avant de passer à un autre, ça me casse le rythme , c'est ce que j'ai détesté, je n'en pouvais plus.

Un vrai plaisir de retrouver la plume de l'auteure. Comme toujours l'intrigue est parfaitement ficelée et nous tient en haleine jusqu'au bout. L'histoire est particulièrement dure.

Un plaisir également de retrouver les personnages principaux et secondaires!

La recette est reprise encore une fois et étirée à l’excès. Trop de thèmes veulent être traités, d’autres sont à peine effleurées et l’histoire est prévisible et traîne en longueur. J’avais beaucoup aimé les premiers, mais malheureusement le manque de renouveau et le fait de vouloir faire à la fois du polar et un travail réflexif sur l’humain est un peu trop alambiqué et long.

Ne dérogeons surtout pas à une règle constante chez moi, c’est-à-dire ne pas lire dans l'ordre une série, je précise que ce n'est pas intentionnel! J'ai donc lu le dernier titre de la série "Erica Falck" et j'ai sauté à pied joint "Le gardien du phare" , "La faiseuse d'anges" et "Le dompteur de lions" (que j'ai dans ma liseuse bien sûr!). Peu importe! j'ai été enchanté par cette lecture, en livre poche il fait un peu plus de 780 pages et finalement il se lit très bien et assez vite.

Trente années séparent les deux enquêtes similaires à Fjällbacka. Marie et Helen vont se retrouver à ce moment-là. C'est Patrik Hedström qui mènera l'enquête et Erica Falck se penche, elle, sur l'affaire Stella des années passées où le doute sur les coupables persiste.

Dans un polar scandinave je me trouve à mon aise et la lecture en est un vrai plaisir. L'écriture linéaire file aussi vite que l'intrigue qui nous plonge entre passé et présent. Dans un même temps l'auteure met sa plume sur les réactions nauséabondes d'une certaine population récalcitrante à recevoir des étrangers, la peur de l'inconnu, les dénonciations incongrues et malsaines. Un jeu d'écriture super intéressant.

Il ne me reste plus qu'à lire les trois intrigues de cette série que j'ai passé à la trappe!

J'ai adoré tous les tomes de la série. J'ai aimé comme pour chacun des tomes, l'écriture et l'intrigue qui mêle présent et passé jusqu'à découvrir le fin mot de l'histoire.

Elin i Horsnäs et Märet Jonsdotter... Ces deux noms ne disent pas grand chose aux lecteurs d'aujourd'hui. Ce sont ceux de deux femmes accusées de sorcellerie au XVIIème siècle en Suède (et bien sûr exécutées de façon barbare). Ces deux femmes réelles deviennent une seule, Elin Jonsdotter, la sorcière du livre de Camilla Läckberg. Même si j'ai aimé le livre, j'ai eu du mal à voir où l'autrice voulait en venir car elle découpe et présente ses histoires de manière un peu décousue. Nous avons en parallèle le retour de Marie Walls dans son bourg natal et la résurrection d'un fait divers auquel elle a été liée trente ans auparavant. L'actrice hollywoodienne s'était accusée du meurtre de la petite Stella, 4 ans, avec son amie Helen. Revenue en Suède, l'histoire recommence : Nea, 4 ans meurt également. Tous les yeux se tournent donc vers Marie et Helen qui avaient 13 ans à l'époque de leurs aveux... Puis, nous avons l'histoire de réfugiés syriens qui vivent non loin. Il n'est pas difficile de comprendre qu'ils vont servir de boucs émissaires avec toutes les histoires de racisme (et ça, c'est un thème déjà vu). On a aussi le quotidien "gnan-gnan" du couple Erica (l'écrivain qui se prend pour détective privé) et Patrick (son mari policier). On a aussi droit aux préparations du mariage de Kristina, la mère de Patrick, les mystères qui tournent autour de la soeur d'Erica, Anna (enceinte jusqu'aux yeux). On a l'idylle entre Sam (fils d'Helen et de son mari James, un affreux militaire) et Jessie (la fille mal aimée de Marie). Avec cela, il y a toute une bande d'adolescents affreux et harceleurs. Et puis, il y a l'histoire de Elin, entre 1671 et 1672. Toutes ces histoires se succèdent, coupées les unes par les autres. A part les petites histoires gentillettes liées à Erica, tout se passe mal : Elin sera exécutée, il y aura un massacre parmi les jeunes (inspiré d'un fait divers d'actualité en Suède en 2015), des histoires d'amour entre personnes du même sexe contrariés. L'autrice fait feu de tout bois et écrit un roman méli-mélo. C'est sympathique, mais en même temps, cette véritable sorcière semble arriver comme un cheveu sur la soupe. On a du mal à comprendre que le livre tourne autour des chasses aux sorcières (homosexualité, immigration, présumés coupables...) mais finalement, à force, le lecteur trouve lui-même sa conclusion. Le livre n'est pas trop mal au final. J'ai moins apprécié le long texte qui suit le roman (tous les remerciements et les cirages de bottes au passage afin que ce livre soit publié). Mais cela, on n'est pas obligé de le lire.

J'ai été moins emballée par ce dernier tome. L'intrigue présente et passée m'a laissée un peu de marbre. Quant aux personnages principaux, je prends moins plaisir à suivre leur quotidien, je ressens une certaine lassitude, il était temps de tourner la page je crois.

Très bon livre mais le dernier de la série

Bonne lecture à tous