Extraits

Le temps est un voleur, il vous dépouille de votre vie et la seule façon de la récupérer, c'est de jouer au plus malin avec lui et de la lui reprendre.

Les romans vous donnent une idée tout à fait fausse de la vie, ils racontent des bobards et laissent entendre qu'il y a un dénouement, alors qu'en réalité il n'y en a pas : ça n'en finit jamais

“She should have done science, not spent all her time with her head in novels. Novels gave you a completely false idea about life, they told lies and they implied there were endings when in reality there were no endings, everything just went on and on and on.”

“It wasn't that [he] believed in religion, or a God, or an afterlife. He just knew it was impossible to feel this much love and for it to end.”

“If they would all sleep all the time she wouldn't mind being their mother.”

Olivia aurait vécu sa vie, Amelia avait simplement enduré la sienne.

C'est ce qu'il y a de bien dans une église, on peut se taire sans que personne ne se pose de questions.

Elle n'avait pas envie de parler, ça tombait bien, lui non plus. Elle lui dit cependant s'appeler Lily-Rose et il dit "C'est un joli prénom", et elle eut un petit sourire timide avant d'ajouter "Merci, c'est le mien", ce qui était une drôle de réflexion.

Quntus rapprocha soudain sa chaise de Jackson comme s'il allait lui confier un secret et lui dit d'une voix menaçante "Je sais à quoi vous jouez, Brodie". Jackson essaya de ne pas rire, il avait (sans grand enthousiasme) réussi à caser deux guerres dans sa carrière militaire et il aurait fallu autre chose qu'un traîneur de sabre comme Quintus pour l'effrayer. Il suffisait de le regarder jpour savoir qu'il ne tiendrait pas trois rounds contre un lapin. "A quel jeu faites-vous exactement allusion, Mr Rain ?" Jackson n'obtint jamais de réponse à sa question, car un matou particulièrement miteux décida à cet instant précis de marquer son territoire et choisit la jambe de Quintus comme avant-poste.

Si on court à l'infini, on revient à son point de départ.