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- J' trouve ça bien triste, commenta mélancoliquement Grunthor. J'ai enfin une armée dont j' peux être fier, et personne veut jouer avec.
Rhapsody lui tapota l'épaule. << Eh bien vous devriez considérer les chose sous cet angle, Grunthor. Si les Cymriens désignent un Seigneur et une Dame, et que ces derniers se débrouillent aussi bien que leurs prédécesseurs, vous aurez maintes opportunités d'en découdre... et contre des adversaires plus nombreux et puissants. Vous pourrez jouer avec toute la population de Roland, Sorbold, Tyrian et peut-être même des états non alignés.
- Oh, chouette!
Afficher en entierLes représentants des Maisons de la Première, de la Deuxième et de la Troisième Flotte s'étaient réunis à l'extérieur des Dents pour reconstituer leurs anciennes alliances. Tous devaient probablement attendre l'arrivée des retardataires pour entrer dans la cuvette en grand nombre. Ils avaient établi des campements sur le plateau orlandsais et, la nuit, les feux des bivouacs évoquaient une armée d'envahisseurs. La comparaison mettait Rhapsody mal à l'aise mais Grunthor et Achmed ne s'inquiétaient pas pour autant.
"J' trouve ça pathétique, commenta pensivement le géant. Comme s'ils croyaient pouvoir impressionner les autres. De vrais gosse, si vous voulez mon avis.
- Êtes-vous absolument certaine de vouloir unir ces imbéciles? demanda Achmed à Rhapsody.
- Pourquoi?
-Eh bien, le degré de stupidité atteint dans le cadre de cette convocation est déjà si élevé qu'il me semble dangereux de tenter le Destin en réunissant au même endroit tant de faibles d'esprit. Je crains d'être aspiré dans le vide incommensurable qui règne à l'intérieur de leur crâne, et de ne pas pouvoir en ressortir."
Rhapsody rit puis lui donna une tape sur la nuque. "Les Cymriens ne sont pas des sots, seulement des mauvais coucheurs. En outre, vous n'avez plus le choix à présent qu'ils sont là.
- Z'aimeriez pas ce que j' voudrais en faire, marmonna sinistrement Grunthor.
- Je n'ose pas vous demander quoi.
- Des cibles pour nous entraîner au tir, évidemment."
Afficher en entierLa décision devint très simple. Elle entassa mentalement tous les sentiments négatifs et utilisa un feu imaginaire pour les consumer, les transformer en cendres et ne laisser subsister que ce qui était sacré à ses yeux. Ryle hira."Oui, dit-elle en voyant son visage rayonner d'un bonheur qui en était absent depuis six mois. Oui, tu me l'as enseigné. C'est suffisant. En fait, c'est plus que suffisant ; c'est une chose dont il convient d'être humblement reconnaissante...et je le suis.
-Veux -tu encore de moi, alors ?"
Elle rit. " Je ne me souviens pas t'avoir rejeté, mais bien sûr que je veux encore de toi ! Il est même possible que je te pardonne d'avoir fait de moi la Dame des Cymriens, mais n'y compte pas trop.
-Je te rapelle que tu as fait de moi leur Seigneur, ou que tu en as eu l'intention. Nous sommes donc quittes.
-Faux ! Nous ne serons jamais à égalité. Tu resteras toujours plus grand que moi, je dois l'admettre.
-La seule chose que je te demande, c'est de ne jamais oublier que je suis ton mari dévoué et qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y aura jamais dans ma vie une autre que toi.
-Je crois l'avoir saisi.
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