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La Marque de naissance



Description ajoutée par Aunbrey 2013-04-19T18:44:25+02:00

Résumé

Un jeune médecin, féru de chimie, enlève un nævus du visage de sa femme, mais cette tache de naissance……

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par bosoleil1979 2013-04-19T17:12:32+02:00

À la fin du siècle dernier vivait un homme de science, une éminence experte dans toutes les branches de la philosophie naturelle, qui peu de temps avant que notre histoire ne s’ouvre avait fait l’expérience d’une affinité spirituelle plus attractive que nquelle expérience chimique. Il avait laissé son laboratoire aux soins d’un assistant, s’était éclairci son beau visage de la fumée du fourneau, avait lavé les taches des acides de ses doigts, et avait persuadé une belle femme à devenir son épouse. En ces jours là, quand la découverte relativement récente de l’électricité et d’autres mystères similaires de la Nature semblaient ouvrir des sentiers vers la région du miracle, cela n’était pas peu usuel de faire rivaliser l’amour pour la science avec l’amour pour la femme dans sa profondeur et dans son énergie absorbantes. Le plus haut intellect, l’imagination, l’esprit, et même le cœur pouvaient tous trouver leur aliment commun dans les poursuites qui, comme quelques uns de leurs dévoués ardents croyaient, pouvaient faire monter d’un jalon à l’autre une intelligence puissante, jusqu’à ce que le philosophe puisse mettre la main sur le secret de la force créatrice et fasse peut-être des mondes nouveaux pour lui-même. Nous ne savons pas si Aylmer possédait ce degré de foi dans le contrôle dernier de l’homme sur la Nature. Il s’était voué, toutefois, sans trop de réserve aux études scientifiques sans que jamais celles-ci ne soient dépassées par aucune autre passion. Son amour pour sa jeune femme devait prouver laquelle des deux était la plus forte; mais ce ne pouvait être qu’en s’entrelaçant avec l’amour de la science, et en unissant la force de cette dernière à la sienne propre.

De sorte qu’une telle union eut lieu, et fut suivie de conséquences vraiment remarquables et d’une morale profondément impressionnante. Un jour, peu après leur mariage, Aylmer s’assit en regardant sa femme avec une expression d’inquiétude sur le visage qui s’accentua jusqu’au moment où il parla.

« Georgiana », dit-il, « n’avez-vous jamais songé que la marque sur votre joue pouvait être enlevée ? »

« Non, pas vraiment », dit-elle, en souriant; mais en percevant le sérieux de son comportement, elle rougit profondément. « À vrai dire cela a été si souvent appelé un charme que j’ai été assez ingénue pour imaginer qu’elle l’était. »

« Ah, sur un autre visage peut-être elle aurait pu l’être », répondit son mari; « mais jamais sur le vôtre. Non, très chère Georgiana, vous êtes venue des mains de la Nature tellement près de la perfection que cet éventuel défaut léger, que tantôt nous hésitons à l’appeler un défaut tantôt une beauté, me choque, comme étant la marque visible de l’imperfection terrestre. »

« Vous choque, mon époux ! » cria Georgiana, profondément blessée; au début rougissant d’une colère momentanée, mais éclatant en larmes par la suite. « Alors pourquoi m’avez-vous enlevée des côtés de ma mère ? Vous ne pouvez pas aimer ce qui vous choque ! »

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