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La Tapisserie de Fionavar (Intégrale)



Description ajoutée par Rowena77 2017-03-04T14:48:22+01:00

Résumé

Notre terre n'est qu'une ombre bien pâle, le reflet d'un monde plus ancien : Fionavar, le grand univers. Cinq étudiants, Kim, Dave, Jennifer, Paul et Kevin, vont d'ailleurs le découvrir à leurs dépens : projetés dans cette autre dimension grâce au mage Loren Mantel d'Argent, ils se retrouvent très vite impliqués dans les premières escarmouches du conflit entre les forces de la lumière et celles des ténèbres. Une guerre à laquelle leur existence de simples humains ne les avait pas préparés... Dès lors, chacun d'eux devra trouver sa place au sein de la grande tapisserie qui compose le monde, afin de combattre Rakoth Maugrim le Dévastateur, qui vient de se libérer après mille ans d'emprisonnement...

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Classement en biblio - 32 lecteurs

extrait

Au-dessus des arbres, à l’est de la clairière de l’Arbre de l’Été, la Lumière se leva. Et, en cette nuit de la nouvelle lune, une lune pleine brilla de tous ses feux sur Fionavar. Les arbres de la forêt se mirent à murmurer et à se balancer dans le vent soudain, et Paul vit que la lune était rouge, comme la flamme et le sang, et une puissance façonna cet instant à la ressemblance de Dana, la Mère, venue intercéder en sa faveur.

Déesse de toutes les créatures vivantes dans tous les univers, mère, sœur, fille, épouse du Dieu. Et Paul vit alors, en une intuition soudaine et aveuglante, que l’identité exacte importait peu, elles étaient toutes vraies ; à ce niveau de puissance, à ce degré absolu de la puissance, les hiérarchies perdaient toute signification. La puissance seule avait un sens, la présence manifestée. Une lune rouge dans le ciel par une nuit de nouvelle lune, pour illuminer la clairière du Bois Sacré, pour envelopper l’Arbre de l’Été de brume à son pied, de lumière à son sommet.

Paul leva les yeux, au-delà de la surprise, au-delà de l’incrédulité. L’offrande sacrificielle, la coque. La pluie à venir. Et en cet instant, il lui sembla entendre une voix, dans le ciel, dans la forêt, dans la course de son sang maintenant couleur de lune, et la voix résonna, faisant vibrer les arbres comme autant de cordes :

Ce n’était pas ainsi, ce ne sera pas ainsi.

Et quand les échos se turent, Paul était de nouveau sur la route, avec Rachel sous la pluie. Une fois de plus il vit le pneu de la Mazda éclater, et la voiture aller emboutir la Ford. Il vit l’obstacle tournoyant, impossible à éviter.

Il vit, à gauche, un espace où passer, avec trente centimètres de dégagement.

Mais Dana était avec lui à présent, la Déesse, l’emportant vers la vérité. Et, dans un crescendo final d’absolution qui lui brûla le cœur, il vit qu’il avait échoué de justesse, de justesse, non à cause d’une hésitation issue d’un désir de ne pas agir, non à cause d’un désir de mort ou de meurtre, mais seulement, en fin de compte, parce qu’il était humain. Oh, ma mie, il était humain. Seulement, simplement humain, et il avait échoué à cause de son chagrin, du choc de la révélation, de la pluie. À cause de tout cela, et tout cela était pardonnable.

Et pardonné, comprit-il. Vraiment pardonné, oui.

Ne nie pas ta propre mortalité. La voix était en lui comme le vent, c’était l’une des voix de la Déesse, une voix parmi tant d’autres, il le savait, et dans cette voix il y avait de l’amour. Il était aimé. Tu as échoué parce que les humains échouent. C’est un don, comme n’importe quel don.

Puis, tout au fond de lui comme les notes basses d’une harpe – et ce n’était plus douloureux –, s’élevèrent enfin ces mots : Va, et va en paix. Tout est bien.

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Commentaires récents

Bronze

Intégrale

Une trilogie que les amateurs de Tolkien ou de fantasy poétique sauront apprécier.

Je voulais découvrir Kay avec sa première série, La Tapisserie de Fionavar, mais après avoir lu Le Seigneur des Anneaux, les deux histoires étant liées (Kay a travaillé avec le fils de Tolkien sur les notes du Silmarillon, il a baigné dans la Terre du Milieu et a voulu rendre hommage à Tolkien en écrivant La Tapisserie de Fionavar). L’ayant enfin lu en début d’année, c’était l’occasion, et c’est une belle découverte. Les allusions au monde de Tolkien sont nombreuses, et en tant que lecteur averti, j’ai pris beaucoup de plaisir à faire des parallèles entre les deux oeuvres.

Et c’est assez drôles, car une fois la lecture terminée, je pense que les deux récits ont les mêmes points forts et les mêmes points faibles.

Commençons par les points forts. Le worldbuilding. La mythologie. L’histoire est extrêmement riche en légendes (dont une part non négligeable dédiée aux légendes arthuriennes), et en personnages historiques. Tout cela est expliqué par les personnages, mais aussi chanté. Les chants sont donc importants, et participent au devoir de mémoire autant qu’à toute fête digne de ce nom. Tout est tellement développé qu’on peut s’y perdre ou oublier des choses importantes en cours de route. Sauf qu’ici, point d’annexes pour remettre les choses au clair ! Je pense qu’une relecture s’impose pour tout intégrer et tout comprendre.

Le style de Kay est très poétique. Il a parfois réussi à me faire pleurer avec quelques phrases, même courtes, tant c’était beau, tant c’était tragique, tant ses mots étaient porteurs d’espoir. C’est donc une plume à découvrir, et à apprécier en prenant son temps.

Au niveau de l’intrigue, on est sur de la high fantasy très classique : on a d’un côté les héros, de l’autre le grand méchant et sa clique qui menacent le monde. Rien de nouveau, mais c’est bien fait et ça m’a plu.

Et pourtant, je n’étais pas forcément fan de speech de départ, avec des héros qui arrivent de notre monde. J’ai toujours cet a priori, parce que bon, notre monde ne fait pas tellement rêver. Vous voyez un avocat qui change de dimension pour brandir une hache de maitre et partir sauver un autre monde moyenâgeux à cheval ? Et bien moi, ça ne me fait pas rêver (désolée, Dave).

J’en arrive donc aux personnages… le gros hic.

Sur les cinq protagonistes de départ, deux m’ont intéressée, j’ai nommé Paul et Dave. J’ai trouvé leurs parties particulièrement intéressantes et agréables à lire. Quand aux autres, bof. Si j’ai compati avec Jennifer, dès le tome 2, je ne l’appréciais plus du tout, tant elle était distante et froide. Kevin, lui, ne m’a fait ni chaud ni froid, du début à la fin. Quand à Kim… pourquoi ne l’ai-je pas apprécié ? C’est une personnalité agréable, une figure importante, et je dirais même une femme forte, mais je n’ai tout simplement pas accroché avec elle.

Puis Kay a amené et creusé des personnages secondaires, et si certains me semblaient « lointains », émotionnellement  inaccessibles, comme Kim ou Kevin, il y a une bonne partie que j’ai adoré suivre, ou que j’ai adoré détester. Les cavaliers, en particulier, étaient passionnants (plus que les Rohirrims pour moi). Lévon, Torc, Ivor, Géreint… étaient géniaux. De même pour le Guerrier et son bras droit, Jaëlle et Sharrah. Et parmi les personnages que j’ai d’emblée détesté (malgré de nombreuses circonstances atténuantes, que j’ai bien vu passer, mais elles n’ont fait que passer et repartir les pauvres), le destin de certains m’a déchiré le coeur. Je les tolérais tout en les détestant pour leurs actions passées, et pourtant comme ils m’ont fait pleurer à la fin !

Et au final, ce sont des personnages secondaires, pas si présents que cela pourtant, que je retiendrai de cette série : Tabor, Darien et Finn.

Ah, et bien évidemment, parce qu’il s’agit de fantasy, que ça date des années 80, et que seuls les hommes savaient lire à l’époque, toutes les femmes sont plus belles, plus gracieuses, plus royales les unes que les autres. Les hommes eux ont le droit d’être plus communs, même si au final, ils auront tous une fière allure. Heureusement qu’au niveau intellectuel et tactique, ces dames ont le droit de s’exprimer, voire d’agir pour les élues (merci Kim et Jaëlle). Mais passons sur cet aspect de la fantasy qui m’agace terriblement, car l’auteur a quand fait des efforts sur ses personnages féminins.

La différence majeure entre Kay et Tolkien, c’est celle-ci : Kay n’épargne aucun de ses personnages, homme ou femme, adulte ou enfants. C’est d’ailleurs intéressant de constater que les destins des enfants sont les plus cruciaux, les plus décisifs pour l’avenir de Fionavar. On peut le dire, Kay manie à la perfection la tragédie et l’inéluctabilité.

Le tome 1 ne m’avait pas enchantée et j’avais peur de lire la suite. Et heureusement (et nouveau point fort) les tomes montent chacun en puissance par rapport au précédent, le rythme s’accélère, et le sentiment d’imminence avec.

Pour une première oeuvre, le travail de l’auteur est dingue (à noter qu’il y a quelques fautes de typos, je pense, dans la version intégrale française). J’ai hâte de découvrir ses livres suivants, que j’espère tout aussi poétiques (et tragiques).

Un récit « bellement tramé », comme diraient les natifs de Fionavar !

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Diamant

Un des rares livres que j'ai lus à plusieurs reprises. J'ai adoré la diversité des paysages du monde parallèle, les différents héros... J'ai lu tous les livres de l'auteur par la suite

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Lu aussi

Du classique, ça oui ! Guy Gavriel Kay a certes travaillé sur le Silmarillion de J.R.R. Tolkien, et bien qu'inspiré du Seigneur des Anneaux par bien des aspects, je n'ai eu, à aucun moment, le sentiment de bouffer un remake. Cela dit, l'auteur s'inspire de bien davantage puisqu'on retrouve ici certains éléments typiques des œuvres les plus connus de la Fantasy; et plus encore, en faisant usage de personnages sortis tout droit des bonnes vieilles légendes arthuriennes. On sent tout de même la bonne dose d'inspiration celtique (Pwyll, Diarmuid, etc.). L'histoire est bien tissée et le tout est sublimé par une écriture sensible et poétique. Bref, une aventure épique agréable à lire sans pour autant être transcendante, ni originale.

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Un roman qui m'a beaucoup fait penser à un mélange de "Narnia", du "Seigneur des anneaux" et de "La Symphonie des siècles".

Un univers très riche, vraiment à part, avec dès le départ beaucoup de personnages et de nom de lieu. Et il est vrai que si l'on est pas attentif on risque de s'y perdre un peu. En tout cas c'est vraiment agréable que de lire un livre original qui ne ressemble à aucun autre.

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Lu aussi

Après avoir lu beaucoup de compliments sur Guy Gabriel Kay, voici le premier roman de lui que je lis. Et je suis plutôt déçue. La couverture vante ce livre en disant que Kay l'a écrit quand il travaillait sur le Silmarillon de Tolkien, et ça se voit : le récit d'une lutte entre tous les peuples de la Lumière contre ceux du mal mené par un Dieu très méchant... Il n'y a donc guère d'originalité. Au contraire même, ce qui aurait pu être une innovation - la présence d'humains de notre univers projetés dans celui de Fionavar, n'est pas pas traité. Kim, Dave et les autres ne semblent pas perturbés par tout ce qui leur arrive. Une bonne reprise du triangle amoureux maudit de la légende arthurienne, Arthur-Guenièvre-Lancelot.

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extraits 3
Evaluations 10
Note globale 8.2 / 10

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