La Terre des morts

Cette année, je me suis inscrit à la bibliothèque municipale de Sulejów, au lieu de vider ma pile à lire... J'y ai trouvé La terre des morts de Jean-Christophe Grangé (en polonais).

Je ne connaissais pas spécialement l'auteur, ma seule référence était le film "Les rivières pourpres" que j'avais bien apprécié, il y a quelques années de cela (ça ne me rajeunit pas).

Voilà un thriller, écrit à la troisième personne, où le narrateur suit Stéphane Corso commandant de police, qui mène l'enquête dans les milieux interlopes de la ville de Paris.

Divisé en trois parties, le rythme est soutenu, voire très haletant (surtout dans la deuxième) et j'ai tourné les pages avec facilité. Les chapitres sont courts et acérés.

La première partie se concentre au travers des meurtres de deux stripteaseuses du même bar (le squonk), sur l'enquête dans les milieux pornos et BDSM de Paris. L'ambiance est glauque et macabre, l'enquête piétine jusqu'à ce que l'équipe de ce policier obstiné et casse cou, aux allures de voyou s'en charge. Miné par un divorce qui s'annonce mal pour lui, Corso a besoin de redorer son blason de bon père grâce à cette affaire dont tout Paris parle. Il n'hésite pas à prendre des risques suivant son instinct, à travailler sur le fil du rasoir, presque de manière illégale (en commettant des erreurs).

Très vite, trop vite il trouve un suspect en la personne de Philippe Sobieski, un ancien détenu, qui s'est refait une réputation respectable comme peintre d'art (vu comme un bel exemple de rédemption et de resocialisation).

Obnubilé par ce suspect trop parfait, intelligent et pervers, la deuxième partie devient une course poursuite, un jeu du chat et de la souris entre ces deux protagonistes.

Elle se termine par l'arrestation de Sobieski.

La troisième partie se focalise sur le procès de ce monstre, fanatique des peintures de Goya, et l'apparition d'une avocate aux allures de femme fatale, Claudia Muller, qui le défend.

Je m'arrête là, car j'ai presque raconté toute l'histoire et je ne veux pas dévoiler la fin.

J'ai beaucoup aimé le personnage principal Stéphane Corso, avec une personnalité très marquée, ses problèmes privés, son histoire, ses qualités et surtout ses défauts qui lui donnent de la substance et certains personnages secondaires comme Barbie (alias Barbara Chaumette), son bras droit.

Ces milieux un peu tapageurs sont décrits sans trop de détails racoleurs, et offrent un décor qui convient tout à fait à cette histoire.

Par contre, outre le fait que certains détails étaient prévisibles et amenés de manière abrupte, j'ai trouvé la fin tirée par les cheveux. Les ficelles étaient trop grosses et la conclusion a été d'après moi un peu "bâclée". D'où mon évaluation, dommage...

J'ai lu ce livre après un marathon Chattam comprenant la Trilogie du Mal et la saga Ludivine Vancker.

Au goût très amer, mes dernières lectures m'avaient quelque peu dégoûté du genre et là, je tombe sur cette pepite!!!

Tout y est. Sans rentrer dans le sordide et trop glauque, l'auteur réussit à dresser le portrait de plusieurs personnages attachants.

L'intrigue est bien ficelée, un peu tirée par les cheveux mais étonnamment crédible.

Bref, une vraie bouffé d'air. Certainement dans mon top 3 de l'année et pourtant on n'est qu'en fin Mars.

Une super découverte, un livre avec du suspense. On vit l’enquête avec Corso dans un monde sombre et dangereux avec beaucoup de rebondissement.

De temps en temps, j'aime me replonger dans un genre que j'affectionne... Et à l'heure où beaucoup savourent déjà de petites romances de Noël qui fleurent bon le chocolat et la guimauve, moi j'ai choisi ... un thriller !

Je me souviens parfaitement avoir été transportée par la plume de l'auteur avec Les rivières pourpres, Miserere ou le serment des limbes. Autant de romans qui m'avaient fait frissonner et que j'avais dévoré.

Pourtant, parfois la magie n'opère pas de la même façon... Et même si je me suis attachée au commandant Corso, je me suis perdue dans l'histoire. La plume est toujours aussi caustique et aiguisée mais cette enquête à rallonge ne m'a pas conquise comme je l'espérais.

On plonge dans un univers sans pitié, glauque, où on explore les vices les plus pervers et les déviances ne sont pas cachées, au contraire. J'aurais pu m'accrocher mais l'intrigue à tiroirs et les revirements incessants m'ont lassée, de même que certaines longueurs.

Un bilan un peu mitigé donc pour ce voyage en terre des morts. Le résumé était pourtant prometteur.

Un bon thriller.

Enième volume de JC Grangé que je lis, dans le désordre. Il ne doit pas m'en manquer beaucoup à sa collection.

Ici, le titre et le sujet m’ont intriguée avant même le début. J’ai eu peur d’être dérangée par le sujet a priori trop sexuel pour moi et attirée à la fois par l’idée spirituelle de la notion que j’attachais à la terre des morts. Bref. Grangé, lance toi, tu ne risques vraiment rien.

Je ne l’ai pas littéralement dévoré non plus, 12 coups, c’est moyen pour moi. J’aime bien mesurer le temps que je mets à lire un livre quand je m’y colle vraiment.

L’ambiance m'a attrapée, parce qu’habituelle sans doute. Un vieux briscard de flic c’est du tout Grangé j’ai trouvé mais il était assez fouillé, ramifié pour rester accrochée. Pas dépaysée pour un poil. Le sujet, fameuse crainte, ne m’a pas rebutée non plus finalement parce que la violence pure reste intacte et prédominante.

Et comme à chaque fois j’ai tergiversé sur mes hypothèses, sur les petits indices que j’ai cru trouver, où j’étais convaincue d’avoir pigé le truc, à regarder le numéro de la page et de l’oublier le coup d’après, parce que totalement menée ailleurs. Ca tourne, ça switche, un peu trop à un moment, j’ai failli avoir un peu le mal des transports avec l’histoire Spoiler(cliquez pour révéler)des Goya copiés. Mais j’ai tenu pour finalement tomber toute entière sur la fin Spoiler(cliquez pour révéler)improbable et inimaginable.

Ce livre, comme les autres avant lui, a rempli 12 jours de ma vie de sombre couleur, âcres odeurs, lancinantes douleurs, et pas mal de jubilatoire bonheur. Merci !

Lorsque j'ai lu pour la première fois un roman de Grangé, je suis tout de suite tombée sous le charme. J'y ai retrouvé les codes du polar classique tout en y décelant une touche très originale et inédite. Dans ces autres livres, ce même mélange m'a souvent surprise et bluffée. Je ne vous cache d'ailleurs pas que l'auteur tient la première position de mon classement perso !

Chef du groupe 1 de la brigade criminelle, Stéphane Corso enquête sur une série de meurtres abjects. Rapidement entraîné vers le milieu du porno organique et du BDSM hardcore, il y découvre un coupable tout désigné : Philippe Sobieski. Celui-ci clame cependant son innocence et finit par se suicider en prison.

J'ai adoré ce récit divisé en trois parties. Les pages filent à une vitesse folle grâce à de courts chapitres bien rédigés. L'écriture s'adapte aux personnages et l'auteur dévoile son immense culture via de nombreux termes techniques dans plusieurs domaines. Les histoires secondaires finissent aussi par se télescoper et rejoindre l'enquête centrale. Je regrette simplement le blabla autour de la vie privée de Corso qui n'apportait pas grand chose à l'histoire.

Je ne peux que vous conseiller de foncer l'acheter !

Pour plus d'informations et de chroniques :

https://www.shanaslibrary.com/post/jean-christophe-grang%C3%A9-la-terre-des-morts

Bonjour,

Pleins de rebondissements du début à la fin j étais accro ( Au livre, pas au thème)

Oui, j'avoue, j'aime le noir.

A vous...

C'est un roman très sombre à ne pas placer entre toutes les mains. La psychologie des personnages est très détaillée et certains d'entre eux sont effrayants. L'auteur joue avec les limites entre crimes et défenseurs de la loi. L'intrigue est bien menée et la fin, inattendue. C'est un excellent thriller.

J'ai été complétement dégoûtée du style de Grangé avec "Kaïken" que j'avais trouvé beaucoup trop hard à lire niveau horreur. Il m'a donc fallu beaucoup de courage pour lire un nouveau Grangé.

Allez... Celui-ci m'a un peu réconcilié avec l'auteur mais pas complètement alors que j'avais adoré tous les précédents livres avant "Kaïken". Pour autant, je n'ai pas réussi à accrocher totalement à l'enquête ni à l'univers en général de "La Terre des Morts".

Je me suis rapidement ennuyée dans ce roman. Stéphane n'est pas un personnage très accrochant. Ni les autres : ils perdent tous très vite en qualité et en profondeur psychologique. Le scénario n'a rien d'original, sorti tout droit d'une affaire très noire des enquêtes policières sans grande originale. Une enquête sans grand rebondissement, sans trop de surprise au final.

Bref, même si je suis un peu réconciliée avec le style de Grangé, je ne suis pas conquise à nouveau au point d'en lire d'autres. Seule l'écriture de Grangé sauve l'ensemble. Dommage.