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"Le lecteur me permettra de lui demander un peu plus d'indulgence pour cette pièce, que pour les autres qui la suivent. J'étais fort jeune quand je la fis ". Autrement dit, comment Racine avait-il pu ne pas faire du Racine ? Car La Thébaïde repose sur un conflit dont le moteur n'est pas la passion amoureuse niais la rage suicidaire de tous les personnages. Racine puise chez Euripide la sanglante histoire d'Etéocle et de Polynice, les deux fils d'Oedipe. Un tel sujet l'entraînait vers une esthétique de la fureur au moment où triomphaient les grâces de l'amour galant. Pari tenu : Molière fit créer la pièce par sa troupe. Trois siècles plus tard, on est encore stupéfait de voir comment la tragédie classique savait styliser la violence des passions qui habitent les hommes."
Quand la haine dure, elle semble avoir toujours été présente …
Et pourtant, elle ne semble être ici que le fruit de deux égos qui se battent pour un trône. Un troisième personnage vient même réclamer sa part du gâteau, usant de stratégies au péril de ses fils.
De l’autre côté, les femmes sont dans le dialogue, la persuasion, dieu sait que les hommes auraient dû les écouter. Finalement, nous en ressortons un constat bien sordide: qu’importe le côté d’où tu te tiens, c’est la mort qui t’attend au bout du chemin.
Après tout ça, il faut juste dire qu’il est facile d’haïr les personnages, de se dire qu’il était mille fois plus simple d’accepter les paroles de l’autre mais que ces comportements sont encore parfois d’actualité. La tragédie porte en elle cette force de modernité : l’amour d’un côté, de l’autre l’estime de soi, les humains n’ont alors rien appris, ou les enjeux sont ils encore les mêmes ?
Première tragédie de Racine, la pièce explore avec intensité la lutte fratricide entre Étéocle et Polynice, fils d'Œdipe, pour le trône de Thèbes. Dans cette œuvre, Racine met en scène une tragédie où la fatalité familiale et les passions destructrices conduisent inexorablement à la ruine. Les personnages, prisonniers de leur haine et de leur ambition, sont les jouets d'un destin cruel, et Racine utilise ici sa maîtrise du langage pour peindre des conflits intérieurs profonds, tout en posant des questions sur la vengeance, le pouvoir et l'héritage tragique.
Ce n'est pas la pièce la plus réussie de Racine, si j'ose me permettre de dire cela... Sur un sujet venu de l'Antiquité, la guerre des héritiers d'Oedipe pour le trône, Racine livre une version qui manque d'originalité et de grandeur. Peut-être parce que les personnages ne sont guère caractérisés : Jocaste n'est qu'une mère, Antigone qu'une amante, Créon qu'un manipulateur prêt à tout sacrifier pour conquérir le pouvoir, qui, lorsqu'il le détient enfin, l'abandonne en une scène.
Une pièce assez courte qui raconte bien la malediction suite aux pêchés d'Oepide. Dommage que cette pièce ne colle pas chronologiquement avec la pièce Oedipe Roi de Sophocle.
Une très belle pièce de Racine, j'ai adoré ! J'avais lu ''Antigone'' de Jean Anouilh et je préfère mille fois ''La Thébaïde'' de Racine ! C'est tellement bien écrit, les tournures de phrases sont tellement belles, le rythme est entraînant, le dialogue magique, la seule chose un peu triste c'est qu'ils meurent tous à la fin !
En tout cas, je pense me mettre bientôt à lire d'autres pièces de théâtre classique !
D'habitude je n'aime pas trop lire les pièces de théâtre : le langage est difficile à comprendre mais, La Thébaïde de Racine est vraiment l'exception !!! J'ai beaucoup aimé et j'ai hâte de découvrir des autres pièces écrites de la main de Racine !
Une de mes préférées de Racine. Déjà à la base j'aime la matière de Thèbes, donc cette pièce est idéale, d'autant plus qu'elle nous provient d'un des plus grands dramaturges de la littérature française.
Résumé
"Le lecteur me permettra de lui demander un peu plus d'indulgence pour cette pièce, que pour les autres qui la suivent. J'étais fort jeune quand je la fis ". Autrement dit, comment Racine avait-il pu ne pas faire du Racine ? Car La Thébaïde repose sur un conflit dont le moteur n'est pas la passion amoureuse niais la rage suicidaire de tous les personnages. Racine puise chez Euripide la sanglante histoire d'Etéocle et de Polynice, les deux fils d'Oedipe. Un tel sujet l'entraînait vers une esthétique de la fureur au moment où triomphaient les grâces de l'amour galant. Pari tenu : Molière fit créer la pièce par sa troupe. Trois siècles plus tard, on est encore stupéfait de voir comment la tragédie classique savait styliser la violence des passions qui habitent les hommes."
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