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La Tombe de l'espoir, tome1 : L'Effroi du crépuscule



Description ajoutée par satheni 2013-06-20T17:43:05+02:00

Résumé

4ème de couverture:

" Mélissa est une jeune lycéenne insouciante comme toutes les filles de son âge. Elle se berce de rêves peuplés de princes charmants où il n'y a pas de place pour la cruauté et l'injustice. Mais notre monde n'est pas un conte de fée et elle va l'apprendre à ses dépens. Alors qu'elle savoure sa première idylle, des attaques mortelles ne cessent de se perpétuer dans le sombre massif ardennais et sa vie va peu à peu basculer dans l'horreur..."

C'est dans ce premier volume de : La tombe de l'espoir qu'Anne-Claire Titeux nous emmène dans une histoire surnaturelle, pleine de suspens et de rebondissements où il faut se méfier des apparences !

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Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Chose promise chose due, voici pour vous un petit chapitre bonus de L'effroi du crépuscule, premier tome de la trilogie de La tombe de l'espoir.

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Pour tous ceux qui ont pu lire le livre, sachez que c'est un chapitre parallèle au chapitre XXXII pour vous donner une petite idée de sa situation dans l'histoire.

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Je vous souhaite à tous une très bonne lecture en espérant que ça vous plaira. ^^

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Chapitre Bonus (XXXII)

D'un mouvement du poignet, Sofia inscrivit la correction de l'exercice de français au tableau. Dans son dos, elle sentit les regards profondément aimants de ses camarades de classe.

Depuis qu'elle était entrée à la maternelle, c'était, hélas, toujours la même chanson. Elle était considérée comme la fille saugrenue à éviter absolument. Dans un sens, Sofia se dit qu'ils n'avaient pas tort. Mais, à ce moment-là, elle n'avait rien fait de mal. Elle voulait juste des amies. Ne serait-ce qu'une.

Était-ce trop demander ?

Une oreille à qui se confier. Une présence qui saurait la consoler dans les moments de peine. Une âme avec qui rire et pleurer. Une complice avec qui elle pourrait s'amuser. Une sœur avec qui elle pourrait tout partager.

Mais cela ne lui a pas été accordé. Elle n'a eu le droit qu'à leur mépris et à leur cruauté.

Ce fut alors au collège que les choses changèrent. De victime, elle passa au rang de prédatrice. Seule, elle ne l'était plus. Elle trouva une nouvelle famille. À l'inverse de son père, ils ne la considéraient pas comme un monstre. Ils étaient comme elle. Ils la comprenaient mieux que l'amie qu'elle avait tant désirée. Ils ont su lui parler, ils ont su l'accepter et la protéger. Cependant, ils ont aussi imprégné en elle le goût de la mort. La tolérance et la compréhension que Steven et leur mère lui avaient enseignées avaient été balayées par leurs idées si attirantes et si convaincantes...

S'empêcher de devoir penser au meurtre, c'était son nouvel objectif. Ne plus tuer. Ne plus vouloir chasser. Ne plus goûter au sang et à la chair de ses victimes... Ne plus laisser cette adrénaline et ce désir intense envahir tout son corps. Lutter contre cette envie macabre qui la dévorait dès qu'elle se sentait trop blessée. Oui, il le fallait pour...

La jeune fille cligna des yeux à plusieurs reprises lorsqu'une craie s'écrasa sur le tableau à quelques millimètres de son visage.

Elle se retourna et dévisager ses camarades.

Certains faisaient comme si de rien n'était tandis que d'autres pouffaient de rire.

Se fiant à son instinct, elle perçut la satisfaction d'un des garçons affalés au fond de la pièce. Elle le foudroya du regard.

- P'tain elle a des yeux dans le dos ou quoi ? murmura-t-il à l'un de ses amis.

- Elle me fait flipper.

« Ignore Sofia, ignore... » se répéta-t-elle dans sa tête en se retournant pour finir sa phrase.

- Dommage qu'elle soit si bizarre. Parce qu'à défaut d'être sympa, elle est canon. Je vous parie ce que vous voulez que je la gère dans les toilettes ou la salle de sport.

Ségolène, une adolescente aux cheveux bien lissés et dont le visage était légèrement dissimulé sous sa frange châtain, fut piquée au vif par cette remarque.

Comment pouvait-il une seconde fantasmer sur la paria de la classe ?

- Déconne pas Yannick. Tu sais pas où elle a traîné... Elle serait capable de te refiler une cochonnerie, siffla-t-elle entre ses dents. L'autre fois, je l'ai vu entrer dans un bar. Et tu ne sais pas combien de mecs sont venus l'accueillir...

- T'es sérieuse?

- Plus que tu ne le penses...

- Humm, c'est une petite chaudasse la Sofia ! On ne dirait pas comme ça, mais elle cache bien son jeu, rigola-t-il en donnant un coup de coude à son voisin.

Leur professeur se contenta de soupirer.

Sofia aurait aimé se boucher les oreilles pour ne plus écouter ces immondices.

Quand seraient-ils rassasiés ?

Elle essaya de se concentrer sur la jalousie de Ségolène pour extraire la petite victoire qu'il y avait à tirer de cet échange grotesque. Car ses sentiments bouillaient en elle comme la lave d'un volcan prête à jaillir à tout moment. Chaque attaque ne faisait qu'accroître toute la noirceur de son cœur. Un sentiment malsain et abject, qui, pour s'apaiser, ne pouvait aboutir qu'à une seule issue... C'était indéniable. Elle en avait tellement besoin. L'unique solution pour qu'elle puisse se retrouver enfin en paix avec elle même. « Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser » se martela-t-elle.

Sofia finit sa ligne par un point et décida, non sans un certain soulagement, d'aller se rasseoir pour ne plus être à la vue de tous.

Le professeur se leva afin d'analyser sa réponse. Au même moment, Sofia trébucha et se rattrapa maladroitement à la table la plus proche.

- Touche pas à mes affaires « la chose », s'exclama aussitôt Gwenaëlle en ramenant son cahier vers elle.

Sofia sentit ses nerfs prendre le dessus puis se retourna vivement en essayant de ne pas se transformer. D'une main, elle saisit fermement le tee-shirt de son camarade et le dévisagea de ses yeux sanguinaires.

- T'as un problème ?!

- Wouhou, mais faut se calmer là ! T'as qu'à regarder où tu marches, idiote !

- Sofia ça suffit, va te rasseoir s'il te plaît, lui ordonna Madame Grue.

L'adolescente leva des yeux cruels vers l'enseignante.

- Vous les voyez bien faire ! Alors pourquoi vous ne dites rien ?! C'est votre rôle ! lui rétorqua la jeune fille hors de ses gonds, sachant éperdument qu'elle se laissait manger par ses élèves et qu'elle avait des haut-le-cœur avant chaque début de cours.

Ce que Madame Grue voulait éviter le plus possible, c'était qu'une violente altercation dans sa classe, ne lui fasse davantage toucher le fond.

- Mais vas-y ferme là et va t'rasseoir ! persifla une autre de ses camarades.

Sofia hésita un instant entre sortir de la salle ou rejoindre effectivement sa place.

Des situations comme celle-là, la jeune fille en avait déjà affronté. Mais derrière, elle savait pertinemment qu'il y en aurait un de moins sur la liste. Aujourd'hui, elle devait se retenir. Elle se rendit compte que c'était plus difficile que ce qu'elle avait pu imaginer. Sa promesse risquait d'être vraiment dure à respecter.

Sofia inspira profondément et se dirigea vers sa table en se martelant que ce n'était pas grave...

Essayant de ne pas penser à leurs corps gisants dans les bois, empalés sur les écorces avec les tripes à l'air, elle sortit un de ses dessins et poursuivit ses coups de crayon pour donner au croquis de la profondeur et du professionnalisme. Elle désirait que chaque détail soit parfait.

- Hé Sofia ! À la pause, je pourrai te pénétrer ? demanda spontanément Yannick comme s'il lui demandait le temps qu'il faisait.

Elle ne lui adressa qu'un regard assassin avant que Ségolène ne lui assène un coup de trousse.

Sous le crayon de bois apparaissaient les courbes d'une faucheuse venue prendre la vie de celui qu'elle regardait. D'un réalisme terrifiant, on aurait dit qu'elle allait sortir du papier.

Sofia lui déposa à ses pieds les crânes de dizaines de victimes. Leurs carcasses entassées furent dévoilées par la flamme de la lanterne que l'ange de la mort tenait d'une main, laissant l'autre pouvoir trancher toutes les têtes qu'il voulait avec sa faux aiguisée.

La jeune fille se demanda lequel de ses ennemis elle prendrait en premier. À ses yeux, ils méritaient tous la mort. Leur solidarité écœurante dans leur méchanceté les rendait tous aussi coupables les uns que les autres du mal qu'il lui faisait. Une envie de sang la démangea. Elle voulait leur arracher leur langue pour les faire taire une bonne fois pour toutes. Goûter à leur cœur pourri de l'intérieur...

Ses oreilles perçurent le bruit d'un stylo qui griffonnait des mots sur une feuille à vive allure. Cela venait de sa camarade assise juste en face d'elle. Le document passa dans les mains de la seconde qui lui répondit avant de la lui retourner.

Un bien étrange sentiment de culpabilité maladive habitait l'une d'elles.

Sofia ne put retenir sa curiosité et perçut un bruit de pas dans le couloir allant vers leur classe. Discrètement, elle se débrouilla pour ouvrir la fenêtre en grand puis guetta l'ouverture de la porte qui ne se fit pas attendre.

Avec le vent qu'il y avait dehors et l'exposition de la salle, un bon courant d'air laissa s'envoler quelques papiers sur les tables et Sofia s'empara rapidement de celui qu'elle convoitait avant de le dissimuler sous son dessin.

Mme Grue sortit un instant de la pièce pour échanger deux mots avec le CPE et fit signe à un élève de la suivre.

Sofia profita que ses deux voisines de table ramassaient leurs confettis remplis de petits messages destinés à leurs camarades en lancer de boulettes, pour lire ce qui était écrit sur la mystérieuse feuille.

- Je ne me sens pas bien Ségo.

- Qu'est-ce qui t'arrive?

- J'ai fait le faux témoignage...

- Sérieux? Qu'est-ce que tu as dit?

- J'ai utilisé un appel anonyme pour dire que c'était Sofia qui était responsable de la mort de Morgane...

- Non... C'est vrai ?! Tu es trop forte ! Je ne savais pas que tu aurais le cran de le faire !

- Non ça craint. Ce n'est pas bien les faux témoignages.

- Mel ! Morgane avait insulté sa mère juste avant. Tu as vu ses yeux quand elle l'a plaquée contre le mur ? On aurait pu y lire : je vais te tuer !

- Peut-être... Mais il n'y avait rien de sûr. En plus c'était ton idée. J'aurais jamais dû me laisser entraîner là-dedans...

- Ne t'inquiète pas. C'était un appel masqué, ils ne remonteront jamais jusqu'à toi.

- Et si Sofia n'avait rien fait et que je l'avais accusé à tort... Tu crois qu'elle aura des ennuis à cause de moi?

- Franchement, on s'en fiche ! Elle peut bien aller au diable !

Devant Sofia, Mélanie rechercha le papier qui avait disparu, dans un réel état de panique. Se réjouissant de l'inquiétude qui animait sa camarade, elle décida de le lâcher afin qu'il aille se déposer sous les pieds de la table de Yannick.

- Oh non Sego, il est là-bas...

- Bah demande-lui de te le donner.

- Tu rigoles ? Il va le lire. Je ne veux absolument pas que ça se sache.

- Bon, ok. Laisse-moi faire...

Elle se retourna et plongea ses yeux bleus dans ceux du jeune homme.

- Hé, ça te dit qu'on aille au laser game ce soir ? demanda-t-elle en posant son pied sur la feuille et en la ramenant sous leur table.

- Ouais ça me va. Tu me diras à quelle heure je devrai passer te prendre ?

Mélanie se jeta sur le bout de papier qu'elle ramassa du bout des doigts. En se redressant, elle croisa le regard noir de Sofia et sentit son cœur s'affoler. Elle le glissa dans son cahier et essaya de retrouver un peu de confiance en elle.

Ségolène lui fit un clin d'œil complice et elles se décidèrent enfin à prêter attention au cours de français.

*

Un seul mot raisonna gravement dans la tête de Sofia : MEURTRE. Qu'importe sa promesse, le désir de mort était plus fort. Son cœur était à nouveau rempli de haine. Plus de place pour l'amour ou la compassion. Ces filles ne le méritaient pas. Ces sales garces allaient le payer de leur vie.

Sofia avait quitté le collège en passant par-dessus la clôture de l'enceinte sans se faire voir. En l'espace de quelques minutes, elle se rendit dans la forêt et refit un chemin qu'elle connaissait déjà. Ses jambes avancèrent machinalement vers une zone rocheuse où elle retrouva les vestiges d'une de ses victoires passées. Elle s'agenouilla par terre et ouvrit la petite boîte à chocolat pour y découvrir l'attirail de la droguée qui n'avait, hélas, pu tout consommer. Elle fut tentée de prendre l'héroïne sous forme de poudre puis hésita lorsqu'elle aperçut une seringue. Son visage esquissa une expression satanique avant que ses yeux ne se posent sur le collège en contrebas.

*

La sonnerie retentit lorsque Mélanie et Ségolène sortirent du gymnase.

- Tu as remarqué que Sofia n'est pas venue au cours de sport..., remarqua Mélanie.

- Elle ne s'est pas relevée de son humiliation de tout à l'heure. De toute façon, c'était un sport d'équipe. Qui aurait voulu d'elle?

- Ce n'est pas très intelligent de notre part. Tu sais comme moi qu'elle est douée en endurance. Un relais avec elle, tu es sûre de le remporter.

- Fais gaffe, tu commences à être amoureuse.

- Idiote.

Ségolène rigola en se passant de l'eau sur la figure.

- Tu prends ta douche avec moi?

- Ici ? Ça ne va pas ! Je préfère me laver à la maison, remarqua Mélanie.

- Je te rappelle que grâce à toi, ce soir je vais faire un laser game avec Yannick. Je n'ai pas le temps de prendre le bus, de me doucher chez moi et de revenir dans le secteur. C'est ça d'habiter un coin paumé.

- Tu l'as dit. C'est grâce à moi si tu sors avec lui. J'ai donc rempli ma part du contrat. Et moi je n'aimerais pas louper mon bus pour rejoindre mon trou à rat. Allez bisou.

- Ok, Mel. Au fait !

- Oui?

- Arrête de culpabiliser. D'accord ?

- Je vais essayer... Passe une bonne soirée.

- Merci, toi aussi ! Je te raconte tout demain, promis.

- J'y compte bien.

Ségolène entendit les pas de son amie s'éloigner dans le couloir tandis qu'elle retira son haut pour laisser voir son soutien-gorge. Elle déposa le vêtement sur le banc d'angle et finit de se déshabiller en s'étant bien assurée par deux fois de ne pas avoir oublié de fermer le verrou de la porte. Le bout de ses doigts bien manucurés actionna la pression de la douche et un jet froid la surprit. Elle recula d'un pas vif dans la cabine, sous les yeux noircis et plissés d'une créature qui l'observait sous le bas de la porte.

Ségolène s'avança à nouveau lorsqu'elle sentit l'eau atteindre une température plus clémente. Le liquide glissa dans ses cheveux puis la mouilla entièrement. Au loin, elle perçut la discussion des professeurs de sports qui quittèrent, à leur tour, l'aile ouest de l'établissement. La journée était enfin terminée et il ne lui restait plus qu'à se préparer pour une nuit de folie.

Le jet s'arrêta automatiquement et elle entama son rituel beauté. Après un bon shampoing, elle rinça ses cheveux pour leur appliquer une crème qui mélangeait soin et démêlant, puis elle se savonna la peau du visage avec une lotion contre les boutons pour finir par un masque. Il ne manquerait plus que ça qu'il y en ait un qui décide de pointer son nez et la rende tout bonne-ment hideuse. Qui irait embrasser un chtard ? D'ailleurs, elle se demandait même si Clara, la boutonneuse de la classe, finirait par se trouver quelqu'un, car elle, son visage en était truffé !

Un rire mauvais lui échappa tandis qu'elle finissait de se savonner avec sa fleur. Cette dernière effleura son cou lorsqu'elle entendit le jet d'un robinet côté lavabos.

Surprise, elle se retourna vers la porte et écarquilla de grands yeux.

- Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle en se demandant qui pouvait bien encore être dans le collège à cette heure.

À son grand étonnement, personne ne lui répondit et le robinet cessa de couler. Elle fronça les sourcils, attendit quelques secondes pour s'assurer qu'il n'y avait personne puis elle s'aplatit à terre pour regarder sous la porte. Ses yeux scrutèrent le sol à la recherche de jambes, mais ne trouvèrent rien. Elle décida d'écourter son masque et de se rincer dans la foulée pour fuir au plus vite de ce vestiaire lugubre.

Elle avança sa main vers le bouton de douche, mais ce fut le bruit du même robinet qui retentit de nouveau. Elle retint un cri en se retournant vers la porte.

- Qui est là ?! s'exclama-t-elle furieuse et inquiète.

Le bruit des cinq autres robinets surgit à tour de rôle en guise de réponse.

- Arrêtez ça ! Ce n'est pas drôle.

Les portes des douches se mirent à claquer bruyamment en se rapprochant de l'extérieur vers la sienne.

La jeune fille hurla en s'accroupissant pour regarder à nouveau sous le bas de la porte. Quelle fut sa surprise de voir qu'il n'y avait toujours personne. Devenait-elle folle ?

- Sééégooolèèène..., murmura une voix qui la fit se redresser lentement.

Cette fois, elle ne put dire un mot. La fureur laissa place à la terreur. Elle avança un pied tremblant hors du bac de douche pour essayer de prendre son téléphone portable qu'elle avait rangé dans la première poche de son sac à dos.

Pourquoi y avait-il cette foutue fermeture éclair ?

D'un mouvement lent qui se voulait le plus discret possible, elle s'empara de la boucle et la tira lentement pour ouvrir l'attache.

- Sééégooolèèène..., répéta vicieusement cette voix qu'elle avait l'impression de connaître.

Si seulement elle laissait passer un léger timbre, elle pourrait y mettre un nom dessus.

Il fallait se concentrer sur la fermeture éclair. La fermeture éclair. Vite. Plus vite.

Arrivée au trois quarts, l'adolescente glissa sa main à l'intérieur pour attraper l'appareil et le sortir de la poche. Elle le déverrouilla en faisant glisser son doigt plein de mousse sur l'écran tactile et réfléchit un instant à la personne qu'il valait mieux appeler tout de suite. Sa réflexion ne dura que peu de temps. Elle fut coupée par un coup violent donné dans sa porte, menaçant de faire sauter le verrou.

Ségolène sursauta et le téléphone lui glissa de la main pour aller s'écraser par terre. Son corps se raidit en observant l'appareil intact sur le revêtement en ciment. Elle le savait bien, il en fallait beaucoup plus pour détruire un téléphone de nos jours. Mais elle fut incapable de bouger pour le ramasser. Ses membres furent pris de tremblements qu'elle ne pouvait contrôler. Une terreur lui dévora le ventre et l'esprit lorsqu'elle vit passer sous la porte, des griffes associées à une main monstrueuse. L'appareil se mit à sonner. L'écran lui indiqua l'appel de Mélanie avant de disparaître sous la patte de la créature. Il fut doucement tiré hors de la cabine avant que l'adolescente ne l'entende se fracasser contre le mur du vestiaire.

- Sééégooolèèène...

- Pitié, laissez-moi ! hurla-t-elle en plein cauchemar. Je ne vous ai rien fait..., finit-elle en sanglotant près du mur qui séparait l'espace douche de la cabine.

Dans un mouvement de froissement d'air, le dessin d'une faucheuse glissa sous la porte pour s'arrêter juste à ses pieds.

- Sofia..., s'étrangla-t-elle en reconnaissant les coups de crayon appliqués de sa camarade. Sofia ? Est-ce que c'est toi ? demanda-t-elle en se rendant compte que les murmures qui avaient prononcé son prénom lui ressemblaient de façon effrayante.

À nouveau, les robinets furent allumés les uns après les autres.

- Qu'est-ce que tu me veux ? Écoute, on peut discuter toutes les deux ! C'est vrai que je n'ai pas été très gentille avec toi jusque-là, mais ça va changer, je te le promets ! Je, je peux parler aux autres. Ils m'écouteront et on repartira à zéro ! Tu veux bien ?

Le roulement des griffes impatientes martela la porte.

- On pourrait même devenir amie, tu sais. C'est vrai, je ne te connais pas vraiment. Dans le fond, je suis sûre que tu peux être une chic fille. Je pourrais te filer deux trois conseils pour que tu puisses t'intégrer plus facilement...

Le silence lui répondit.

- Je t'en supplie Sofia, ce n'était que des mots..., souffla-t-elle en se rappelant que Morgane avait insulté sa mère.

Son cœur fit un bond. Elle revit le plaquage de sa camarade dans le couloir et la haine grandissante perler dans les yeux de Sofia.

- Oh non... C'est vraiment toi qui...

En passant vivement par le haut des cabines, Sofia atterrit brusquement dans la douche et saisit fermement la jeune fille par les épaules.

- Heureuse que tu aies compris Ségolène... Parfois, il faut réfléchir à deux fois à ce qu'on a l'intention de dire, trancha-t-elle froidement.

Après l'avoir immobilisée, la prédatrice lui enfonça l'aiguille dans le cou pour lui vider dans l'artère principale tout son contenu. Puis, dans un élan de rage, elle heurta sa tête violemment contre le tuyau de la douche avant de la laisser s'effondrer par terre.

*

Ségolène sentit son corps se balancer dans un rythme nonchalant. Ses tempes la lançaient en lui martelant le crâne. Elle agita ses mains pour essayer de percevoir ce qui l'entourait, mais ses doigts ne rencontrèrent que du vide. Elle essaya de recouvrer ses esprits, mais rien n'y fit. Ses yeux s'ouvrirent par intermittence et elle découvrit ses longs cheveux humides pendre en dessous de sa tête. Elle crut un instant que l'attraction terrestre avait changée, avant de se rendre compte que c'était elle qui était accrochée par les chevilles aux cordes des anneaux de la salle de gymnastique. Elle sentit sa bouche pâteuse et avait l'impression que son nez allait se mettre à saigner à tout moment.

- Y a quelqu'un ? bafouilla-t-elle embrumée.

Sa voix résonna et lui revint en écho dans la pièce assombrie.

- S'il vous plaît... Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

- Enfin réveillée ? lui répondit une voix mielleuse en provenance du local des tapis.

- Aidez-moi, articula-t-elle difficilement. Je... je suis... attachée...

- Je sais.

- je ne comprends... rien... J'ai si mal...

- Ah oui ?

Les mèches blondes de Sofia émergèrent subtilement de la noirceur de la pièce.

- C'est vrai que ta tête doit être une véritable passoire maintenant. Et tes chevilles, est-ce qu'elles te font mal aussi ?

L'attention de Ségolène se porta sur les cordes qui lui lacéraient la chair. Une douleur aiguë en émana soudain et la fit grimacer.

- Au secours...

Sofia fit aller ses doigts de bas en haut sur le battant du mur.

- Qui appelles-tu comme ça ? Il n'y a personne ici. Juste toi et moi.

- Qui êtes-vous ?

- Allons, tu ne me reconnais pas ? demanda la geôlière en s'avançant comme un tigre le long du mur de la salle, sortant peu à peu de l'ombre. Il est vrai qu'avec la dose d'héroïne que tu t'es prise, tu ne dois même plus savoir qui tu es toi.

- Mais qu'est-ce que vous racontez ?... Je veux descendre..., dit-elle en commençant à sangloter.

- Eh bien, vas-y, qu'est-ce que tu attends ?

L'adolescente releva les yeux vers le sol et n'y vit que le revêtement comportant les marquages de différents terrains de sport.

- C'est trop haut !

Sofia observa la distance qui séparait Ségolène de la terre ferme en s'adossant au mur.

- Oh, zut alors. Tu risques donc de te fracasser la cervelle. Je n'y avais pas du tout pensé...

- Arrêtez ça...

- Arrêter quoi ? Tu t'es arrêtée de m'insulter quand je te disais de la fermer ? M'as-tu seulement écoutée ?! s'exclama Sofia hors d'elle en entament un cercle tel un vautour sous sa victime.

- Je suis désolée...

- J'ai le droit à des excuses maintenant ? C'est vraiment touchant. Est-ce que ça vient du cœur ou seulement de la terreur que tu éprouves en ce moment ? J'ai un doute.

- Sofia...

- À ce que j'entends, la mémoire te revient.

- Si tu me fais du mal, ils remonteront jusqu'à toi...

- Ça, j'en doute... Tu vois... tu vas devenir une célébrité. Tu apparaîtras dans les faits divers d'une mystérieuse disparition. Ton corps, pour ce qui va en rester, ne sera jamais retrouvé. Tes parents vont sans doute te chercher pendant des années. Ils croiront sûrement à la séquestration de leur gentille petite fille. D'ailleurs, je me demande s'ils s'inquiètent de ta disparition en ce moment ?

Le cœur de Ségolène se serra. Découcher n'était pas rare pour elle. Ses parents étaient exaspérés par son attitude et elle ne le savait que trop bien.

- À en juger par ce que tu ressens, je dirais que non...

Le regard victorieux de Sofia croisa celui terrorisé de Ségolène.

- Pitié, laisse-moi partir... Je te promets que je n'en parlerai à personne...

- Mais tu es libre, si tu arrives à te détacher.

Ségolène eut un rire mélancolique. Elle ne voyait aucune issue à sa douleur grandissante.

Sofia donna un violent coup de pied contre le trampoline qui alla se glisser sous la victime.

Ségolène ouvrit des yeux remplis d'espoir. Elle guetta Sofia pour s'assurer qu'elle ne risquait pas de le retirer à la dernière minute et essaya de se redresser pour défaire les cordes qui donnaient à ses pieds une couleur étrange. Dans un mouvement lourd, elle se contorsionna afin d'attraper ses liens, mais retomba, épuisée, dans sa position initiale.

- Je n'y arrive pas..., abandonna-t-elle en se retrouvant à nouveau balancée dans le vide.

- Oh, allez. C'est moi la plus nulle des deux en sport. Tu te souviens ? Qui voudrait d'elle dans son équipe ? Moi, la royale pestiférée. Je suis sûre que tu peux faire mieux que ça, trancha-t-elle en allant s’asseoir contre le mur sans la perdre des yeux.

- Non... et tu le sais très bien...

- Tu n'es qu'une sale chouineuse. Ça t'apporte quoi de rabaisser les autres ? Tu te sens plus forte ? Plus belle ou peut-être plus intelligente?

- Arrête ça...

- Quel argument !

Sofia se releva vivement et grimpa avec aisance à la corde accrochée au plafond pour se hisser juste à côté de Ségolène.

- Tu fais la chauve-souris Ségo ? dit-elle en enroulant les jambes habilement afin de se laisser à son tour pendre dans le vide, le visage placé à la même hauteur que sa proie.

- Ça te fait marrer ?

- Assez oui. Je dois l'avouer.

- Détache-moi. J'ai la tête qui va exploser !

- Parce qu'il y aurait quelque chose qui en sortirait, tu crois ?

- Mais tu es dingue ! Tu es complètement folle !

- Non sadique. C'est ce que certains comportements provoquent chez moi. Tu ne connais pas ce proverbe : « À force de traiter les gens comme de la merde, on finit par être traité comme tel ». Dis-moi. Comment te sens-tu là, Ségo ? Plus forte ? Plus intelligente ? Ou encore plus jolie ?

La captive lui jeta un regard rempli de dédain.

- J'ai pris note de ta proposition d'amitié. Je suis désolée, mais je vais devoir la décliner. Je préfère encore être seule que mal accompagnée...

Ségolène essaya de se redresser de nouveau pour défaire ses liens et put constater que ses doigts n'avaient plus d'ongle. On les lui avait arrachés et ce qui remplaçait son vernis n'était autre que son propre sang.

- Oui, tu m'excuses, il m'a semblé que tu avais besoin d'une nouvelle manucure. Alors j'ai pris soin de m'occuper de tes doigts, un par un.

Ségolène poussa un cri de terreur, dévisageant ses mains et abandonnant toute tentative de se détacher.

- Saleté ! Tu n'es qu'un monstre ! cracha-t-elle à la figure de Sofia.

- On me le dit souvent... Tu sais, j'ai fait ça pendant que tu dormais. Tu n'as donc rien senti. Tu me vois obligée de devoir justifier tes propos, dit-elle en s'avançant vers les ongles de ses pieds.

- Arrête ! Ne fais pas ça ! Je t'en supplie ! hurla-t-elle affolée.

- Tu sais que c'est grâce à toi si la police risque de me tomber dessus.

- Non, je te jure que je n'ai rien dit ! C'est Mélanie !

- Une balance avec ça. Mélanie doit être honorée de t'avoir pour amie. Rassure-toi, j'ai bien l'intention de m'occuper de son cas quand j'en aurai fini avec toi, conclut-elle avant de lui arracher l'ongle du hallux.

Le cri de Ségolène tinta en un réel déchirement qui résonna dans tout le gymnase.

- Tu voulais descendre, je crois. Attends, je vais te donner un coup de main, dit-elle avant de découper d'une griffe tranchante, les cordes qui retenaient les pieds de la victime.

Cette dernière tomba comme une masse sur le trampoline, rebondit maladroitement et arriva sur le sol. Son coude droit craqua douloureusement et Ségolène laissa échapper un cri strident. Ses yeux voulurent pleurer à chaudes larmes, cependant, ils en étaient incapables. Elle reçut de plein fouet un des effets secondaires de la drogue qui circulait dans ses veines, l'empêchant d'évacuer sa douleur et la laissant dans une profonde meurtrissure intérieure.

Sofia observa la scène depuis sa corde, puis se laissa glisser jusqu'à terre. Elle donna un violent coup de main dans le trampoline pour virer l'obstacle qui la séparait de Ségolène.

- Tu as mal ? Attends de voir ce que tu vas ressentir quand je vais t'éviscérer !

Ségolène se releva en titubant et courut d'un pas non assuré vers la porte de sortie du gymnase.

- Au secours ! hurla-t-elle en s'acharnant sur le battant qui refusait de s'ouvrir.

Sofia longea le mur en laissant ses longs ongles caresser la paroi de l'enceinte.

Ségolène sentait ses membres engourdis. Malgré son agitation, son cœur refusait de battre plus vite.

- Hmmm....Tu sens ce doux parfum Ségolène ? C'est celui de ta mort imminente...

- Pitié ! Je ne veux pas mourir..., sanglota-t-elle en se recroquevillant sur elle-même.

- Arrête de pleurnicher ! Ça me met hors de moi, s'exclama Sofia en l'attrapant par le cou et en la plaquant contre le mur voisin.

L'adolescente suffoqua tandis que Sofia observa la peau blanche de son ventre. Désirant le sang. Désirant ses entrailles. Désirant la dévorer pour assouvir sa rage et son envie de tout déchiqueter.

Sa main droite se métamorphosa pour laisser pousser des griffes affûtées comme des couteaux de cuisine qui avancèrent vers le ventre de sa victime. Celle-ci essaya de se débattre comme elle pouvait, mais rien n'y fit.

Les yeux de Sofia changèrent de couleur tandis que son visage se plissa en des traits monstrueux. Son cœur battit la chamade au fur et mesure que ses doigts approchaient pour goûter enfin l'euphorie que lui procurait la chair humaine. Ses griffes touchèrent enfin la peau fine et tendre lorsque son téléphone sonna dans sa poche.

Ses pupilles pivotèrent en direction des sons parasites qui l'empêchaient d'entamer son dîner.

Elle s'empara de l'appareil et lut un texto envoyé par Steven.

« Salut petite sœur. Je voulais juste te dire que... tu m'as vraiment manqué et que c'est un bonheur pour moi qu'on se soit enfin retrouvé. Prends soin de toi. Je t'aime très fort.

Ton grand frère. »

Sofia resta un moment figée. Les mots dansèrent devant ses yeux et l'atteignirent comme une multitude d'aiguilles en plein cœur. Son ventre se noua, rongé par la culpabilité. Ses yeux perdirent peu à peu leur animosité et se brouillèrent par des larmes naissantes. Elle regarda, décontenancée, la misérable apparition que laissait voir Ségolène.

Son bras perdit en force. Faisant un pas en arrière, elle la relâcha.

De nouveau, son corps était meurtri entre son désir de tuer et sa promesse fragile. Elle lut une dernière fois le message qui acheva de briser son ressentiment avant de ranger le téléphone dans sa poche.

Ses yeux se portèrent sur sa victime tremblante qui avait compris depuis bien longtemps que sa vie touchait à sa fin.

- Ségolène...

L'adolescente se prit la tête entre les mains et se balança machinalement d'avant en arrière.

- Tu vas écouter très attentivement ce que je vais te dire là...

Son interlocutrice la dévisagea, s'attendant au pire de la part de cette fille qui n'était pas humaine.

- Je veux que tu te calmes. Je... ne vais rien te faire.

Ségolène ne parvenait pas à empêcher les tremblements spasmodiques qui animaient son être meurtri.

- Est-ce que tu m'entends?

La jeune fille fit un signe affirmatif de la tête pour lui confirmer que c'était le cas.

- Dis-le...

- Je, t'entends...

- Tu ne vas pas mourir aujourd'hui. Mais tu dois tenir ce que tu m'as dit tout à l'heure. Si je te laisse partir, tu seras une tombe et tu garderas tout ça pour toi. Est-ce que je suis bien claire ? Tu sais maintenant de quoi je suis capable et si tu dis quoi que ce soit à quiconque... Je te garantis que cette fois, je ne t'épargnerai pas. C'est à mon tour une promesse que je te fais.

- C'est promis Sofia. Je te jure que je ne dirai rien à personne de toute ma vie. Je te le jure.

Sofia sonda le cœur de Ségolène pour s'assurer que ce n'était pas un mensonge puis réfléchit un instant en se rendant compte qu'elle avait réellement besoin d'aide.

- Il va falloir que l'on trouve une excuse pour ce qui t'est arrivé. Attends-moi ici, je vais chercher tes affaires...

*

Dans une démarche qui se voulut chaotique, Sofia semblait porter Ségolène de tout son poids sur son épaule.

- Maman ! hurla-t-elle, effondrée.

Sa mère ouvrit la porte du pavillon et en sortit complètement affolée.

- Oh mon dieu ! Ségolène ! Que s'est-il passé ? s'exclama-t-elle en interrogeant Sofia. Vite chéri ! Appelle une ambulance !

- Je ne sais que ce qu'elle a su me raconter. Elle s'est fait apparemment agresser par un homme. Il l'a droguée avec une seringue et séquestrée dans sa voiture. J'ai entendu de grands cris et des coups terribles donnés dans le coffre. Je l'ai forcé et j'ai réussi par miracle à la sortir de là avant que son agresseur ne revienne, raconta Sofia paniquée.

- Merci ! s'exclama le père avant de prendre le relais auprès de sa fille.

En quelques minutes, les urgences arrivèrent et déposèrent Ségolène sur un brancard. Ses parents montèrent dans le véhicule et le regard des deux adolescentes se croisa.

Sofia releva un doigt qu'elle glissa verticalement sur ses lèvres pour lui signifier de garder le silence.

Ségolène, par un léger mouvement de tête, scella leur accord.

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Commentaires récents

Lu aussi

J'ai bien aimé ce livre, l'histoire est originale et il y a beaucoup de suspens. Le titre lui va bien , on ressent vraiment de l'effroi à des moments en le lisant. A des passages du livre par contre, l'action ralentie.

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Excuses-moi, la dédicace c'est le mercredi 3 juillet, pas le samedi.

Désolée!

Et aussi, la tombe de l'espoir est une trilogie.

Bonne lecture!

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Pour ceux qui veulent, voici le lien permettant d'accéder au cite d'Anne-Claire Titeux:

http://latombedelespoir.fr/latombedelespoir/home.html

Le livre fait 620 pages mais est très facile à lire. Le livre coute 19,50€.

Pour ceux qui veulent le savoir, Anne-Claire Titeux a écrit ce livre en 3 ans. Elle a commencée à l'écrire à l'âge de 17 ans.

Elle va faire une dédicace dans la ville de Yerres, à la médiathèque, le samedi 3 juillet de 15h à 16h.

Bonne lecture a tous!

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