La tombe du dragon
Auteur
- Robert E. Howard (Écrivain)
Thèmes
FantastiqueAcheter d'occasion
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Le hasard a mis en ma possession ce livre que je ne cherchais pas.
Il n'existe de cet ouvrage que peu d'exemplaires en circulation.
Devenu rare, même sur la toile, il se vend, lorsqu'il se vend, à des prix qui ne sont pas à la portée de ma bourse, car il est très recherché par les amateurs.
"La tombe du dragon" est la nouvelle sur laquelle s'ouvre le recueil.
Elle est aussi celle qui lui a donné son titre.
C'est une intrigue policière teintée de fantastique et d'humour.
Mike Dorgan a parié, dans un de ces fichus bars de Shangaï, qu'il accrocherait un mouchoir à l'une des statues de la tombe du dragon dans le vieux cimetière chinois ...
Paru en 1990, ce volume est le premier opus d'une collection qui, disparaissant la même année qu'elle avait été créée, n'en comporte que quatre.
L'ouvrage est traduit et préfacé par François Truchaud.
Le recueil contient vingt-neuf nouvelles, écrites par Robert Ervin Howard, qui sont ordonnées en quatre parties :
"la tombe du dragon", "étranges confessions", "drôles d'histoires" et "Buckner J. Grimes".
Le fantastique n'est ici parfois que prétexte à une ambiance.
Ce serait enfoncer une porte ouverte que de dire que l'imagination de Robert E. Howard est fertile, que son écriture est flamboyante et ciselée comme la plus fine des sculptures.
L'auteur alterne les genres : policier, humour, aventure, fantastique, horreur ...
Malheureusement quelques textes sont inachevés et d'autres se terminent abruptement.
Mais plusieurs nouvelles sont de véritables bijoux.
"Les dieux du nord" est l'une des deux premières histoires de Conan qui, refusée, en 1932, par Weird Tales, a été réécrite :
Amra d'Akbitana, le terrible guerrier viking, a vu tomber quatre vingt guerriers et, seul survivant sur le champ de bataille, il voit surgir de nulle part une belle femme à la chevelure d'or ...
La première partie du livre, intitulée "la tombe du dragon" contient douze textes alternant les genres.
La deuxième, "étranges confessions", en contient huit qui sont autant de "True Stories" où le héros doit "pêcher, souffrir et se repentir, pour se racheter à la fin.
La troisième partie, "drôles d'histoires" est composée de sept paraboles, au style concis et réaliste, qui permettent à Howard de disserter sur le monde, la vie, les hommes et l'absurdité du destin.
La quatrième et dernière partie, "Buckner J. Grimes", offre deux textes publiés dans "Cowboy Stories" en 1937.
Howard y présente un personnage inattendu ...
La nouvelle que j'ai sans nulle doute préférée est "la voix de la foule déchaînée" :
Le fils adoptif des Bender, un boxeur noir qui livrait ses combats sous le nom de "Kid Gromwell", est accusé d'avoir agressé une vieille femme de race blanche.
Jeté en prison, il est menacé de lynchage par une foule surexcitée ...
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Résumé
« Il n'y avait jamais eu de poète à Cross Plains, petite ville du Texas. A vrai dire, cette petite ville de 1 200 habitants n'avait jamais produit d'écrivain. Et brusquement, à partir de 1925, un jeune homme appelé Robert Ervin Howard, né en 1906 à Peaster dans le Texas, se lança dans la carrière d'écrivain. Il devint une célébrité locale, car il gagnait plus d'argent que le banquier du pays... Ce jeune homme s'était mis soudain à écrire d'une façon impériale, comme un prince s'adressant à un autre prince. En voici un exemple : « Sache, prince, qu'entre l'époque où les océans burent l'Atlantide et les cités étincelantes et l'époque où sont venus les aryens, il y eut un âge dont on n'ose plus rêver. » C'est dans cet âge imaginaire, dans cette sorte d'histoire parallèle, que Howard plaça des récits extraordinaires, mélange de prose et de vers, d'une grande beauté.
En 1936, voyant sa mère sur le point de mourir, il se suicida. Son oeuvre était surtout parue dans l'étonnante revue Weird Tales. En 1950, elle commença à être rééditée, cette fois en volumes. Puis l'ensemble de l'oeuvre fut publié en poche. Le succès fut immense et continue encore. Il est largement mérité : il s'agit d'une oeuvre très etonnante, très belle, enrichie par les vers qui l'accompagnent. Sa popularité precéda et causa peut-être la popularité de l'oeuvre de Tolkien. »
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