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Les putes, je les aime jeunes, et le whisky, je le préfère vieux.
Afficher en entierL'ennui avec les souhaits, c'est qu'il leur arrive parfois de se réaliser.
Afficher en entierDurant les jours qui suivirent leur départ du Palais Vert – qui n’était pas Oz après tout, mais qui servait désormais de tombe au type désagréable que le ka-tet de Roland connaissait sous l’appellation d’Homme Tic-Tac –, le jeune Jake partit de plus en plus souvent en avant-garde, s’éloignant de Roland, d’Eddie et de Susannah.
Afficher en entierUn moment qu'il n'est nul besoin de conter, ce qui vaut sans doute mieux, car certains moments de joie sont impossibles à décrire.
Afficher en entierLe temps est un trou de serrure, songea-t-il en s'abîmant parmi les étoiles. Oui, je le pense. Il nous arrive parfois de regarder au travers. Et le vent que nous sentons alors nous effleurer les joues - ce vent qui est comme une clé -, c'est le souffle de tout l'univers vivant.
Afficher en entierJ'ai tant de fois posé mes doigts sur ce papier qu'il est tombé en pièces et que j'ai laissé le vent l'emporter - ce vent qui est la clé ouvrant la serrure du temps, vous l'intuitez. Au bout du compte, le vent emporte tout, pas vrai ? Et pourquoi pas ? Pourquoi en irait-il autrement ? Si la douceur de notre vie n'était pas fugace, notre vie serait exempte de douceur.
Afficher en entier- C'est quoi, l'Amérique ?
- Un royaume peuplé d'imbéciles entichés de leurs jouets. Cela ne concerne pas notre palabre. Mais sache une chose, et dis-la à tes enfants, si tant est que tu aies le malheur d'en engendrer : dans de bonnes mains, n'importe quel objet peut devenir magique. Vois !
Afficher en entier« Peut-être vous en conterai-je deux, car l’aube ne viendra pas avant plusieurs heures, et nous pourrons dormir dans la journée si nous le souhaitons. Ces deux histoires sont imbriquées l’une dans l’autre. Mais le vent souffle dans l’un comme dans l’autre, ce qui est une bonne chose. Rien de tel que des histoires par une nuit venteuse, quand on a trouvé un abri chaud dans un monde glacial. »
Afficher en entierPuis alors qu'il sentait quelque chose s'approcher dans l'eau, le «rocher» se souleva sous ses pieds. Il se tenait sur le crane d'une créature qu'il avait surprise en train de prendre un bain de boue. Du coup, elle s'était réveillée de méchante humeur. Elle poussa un rugissement et une flamme vert et orange surgit de sa gueule pour embrasser les roseaux émergeant du marécage.
Il n'est pas gros comme une maison, non, probablement pas, mais c'est bel et bien un dragon, et-ô dieux!-je suis perché sur sa tête!
Afficher en entier_Aïle, Sire Troken, dit Roland.
Il employait un antique synonyme de bafouilleux qu'il avait appris dans un livre que lui avait lu sa mère:
Le Troken et le Dragon.
Ote leva la patte, arrosa un carré d'herbe puis s'assit face à la direction d’où ils venaient, humant l'air et fixant l'horizon du regard.
_Pourquoi n'arrête-t-il pas de faire ça, Roland? demanda Eddie.
_Je ne sais pas.
Mais il le savait presque. Était-ce une vieille histoire, pas Le Troken et le Dragon, mais une autre du même type? C'est ce que conclut Roland. L'espace d'un instant, il pensa à des yeux verts guettant les ténèbres et un petit frisson le parcourut-pas un frisson de peur, pas tout à fait (mais peut être en partie), plutôt un frisson de souvenir.
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