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Extrait ajouté par Lusylila 2018-06-22T23:14:47+02:00

"On met du temps parfois à choisir ses chemins."

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-06T20:50:36+01:00

Les indésirables sont condamnés à l'invisibilité.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-06T20:50:36+01:00

Il en va de la solitude comme des plantes : il en existe plusieurs variétés.

Première variété : la claustration. Oui, j'ai eu l'impression d'être placé en quarantaine, à l'isolement. La solitude est une prison, un cloître. On s'y sent comme entre quatre murs. On cogne contre une porte close et personne ne nous entend, personne ne vient ouvrir. On est ravitaillé régulièrement par le dehors, histoire de ne pas mourir tout à fait, de ne pas disparaître au monde. Mais même si ces rations données comme à un chien sont la mesure de notre enchaînement. Et puis, on apprend l'endurance, la résistance. Enfin, on reconnaît au premier coup d'oeil ses compagnons d'infortune car les visages des enfermés se ressemblent tous.

Deuxième variété : l'abandon. On est laissé, démuni. On est dans une pauvreté incroyable, on ne possède plus rien, on n'appartient plus à rien, on est un déclassé, on n'a personne à qui se raccrocher. On perd la réalité. Les alentours deviennent imprécis. On peut trouver du plaisir à se délester ainsi, à devenir aussi léger. Pourtant, on se rend compte rapidement que ce dénuement n'est que de l'inconsistance. La sensation du vide est effrayante.

Troisième variété : l'exil. C'est comme un bannissement, un départ obligé, une déportation, un ostracisme. On est renvoyé, relégué. On se sent importun, en excès. Il faut partir, s'éloigner, ne plus déranger. Même en accomplissant une distance infime, on se retrouve au plus loin. Et les autres, ceux qui restent, deviennent inaccessibles, intouchables. On se voit les perdre.

Quatrième variété : la méditation. On loge dans une tour d'ivoire, on se recueille, on réfléchit, on se persuade qu'on a décidé de son sort, on est bien là où on est, on prend du recul. Du reste, on voit mieux de loin. Vrai, cela s'apparente à une retraite, un renoncement délibéré. Il arrive souvent qu'on s'y ennuie.

Cinquième variété : la séparation. J'ai parlé de ça, ce retranchement. Cette ombre. Une sauvagerie.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:08:30+01:00

Depuis la mort de Paul, l'Amérique s'est engluée dans les effluves anesthésiants du flower power, a signé une fausse paix au Vietnam et vécu au rythme des révélations scabreuses, scandaleuses du wartergate mais je ne m'en suis pas préoccupé.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:08:18+01:00

Je n'ai toujours pas compris pourquoi les garçons vont vers les filles, pourquoi ils ne peuvent s'en empêcher, alors que les garçons et les filles n'ont rien en commun, ce sont des espèces radicalement opposées, irréconciliables. Pourtant, le miracle se produit chaque fois, il se reproduit depuis des millénaires.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:08:01+01:00

Maman m'a simplement répondu qu'il fallait se garder de fréquenter le petit Carter. Comme je lui demandais la raison de cette interdiction, elle a eu ces mots, qui sont restés pour toujours gravés dans ma mémoire :"Mais parce que Franklin est noir, mon chéri."

Voilà, à dix ans, j'ai appris, en une seule phrase, prononcée sur un ton désolé et néanmoins badin, tout le racisme du Sud.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:07:45+01:00

Cela peut paraître des détails mais j'ai toujours pensé que c'est dans les choses de rien et pas dans les grandes démonstrations que se nichent les preuves d'amitié.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:07:29+01:00

il ne nous manque rien ou alors nous n'en avons pas idée. nous n'éprouvons pas de désir particulier, nous ne sommes donc pas sujet à la frustration.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:06:50+01:00

"Il y a des pans entiers de notre destin qui sont peuplés de rien, à propos desquels on n'a rien à raconter des années après, qui ne sont émaillés d'aucun évènement, d'aucun accident, qui ne laissent pas de traces. Toutefois, cette vacuité n'est pas synonyme de fadeur, insignifiance. C'est un temps apparemment sans relief mais pas sans saveur car nous y sommes tranquilles et chanceux, en paix et réjouis, cette harmonie nous satisfait. "

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-16T13:06:38+01:00

Un jour de février 1970, je suis devenu, sans l'avoir prémédité, l'amant de Claire.

C'est arrivé le plus naturellement du monde. Un soir d'une tristesse légère. Un soir où nous avons dîné ensemble, où je lui ai proposé de prendre un verre chez moi, où elle a ôté sa veste, où j'ai embrassé son épaule, voilà.

J'ignore ce qui m'a pris mais, sur le moment, cela m'a paru la chose à faire.

Claire n'a pas montré de résistance, acceptant que mes lèvres trouvent le chemin des siennes, que nos corps se pressent l'un contre l'autre, que nous basculions sur le canapé.

Je ne me souviens pas qu'il y ait eu une réserve, une hésitation. En revanche, il y a eu de la timidité, de la délicatesse et de la gravité. Nous nous sommes réveillés, le lendemain matin, enlacés entre mes draps.

Est-ce que ça fait de nous des salauds ?

Oui, bien sûr.

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