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Dans la lutte pour la guérison, il ne fallait pas négliger l'estime de soi, disait-elle. L'image que vous renvoie le miroir doit être votre alliée, non votre ennemie, avait-elle conclu d'un air avisé.
Afficher en entierDemain, je me remettrai à l'ouvrage.
D'autres histoires m'attendent.
D'autres vies.
D'autres pages.
Afficher en entierLe cancer lui aura donc tout pris : son métier, son apparence, sa féminité.
Afficher en entierC'est alors que le miracle se produit.
Afficher en entierMais pour l'instant, ce n'est pas le moment. Sarah quitte l'hôpital, contre l'avis de l'interne.
Pour l'instant, tout va bien.
Tant qu'on n'en parle pas, ça n'existe pas.
Afficher en entierDans un livre pour enfants sur les animaux, elle a lu un jour cette phrase: « Les carnivores sont utiles à la nature, car ils dévorent les faibles et les malades. » Sa fille s’est mise à pleurer. Sarah l’a consolée, en lui disant que les humains n’obéissaient pas à cette loi. Elle se croyait du bon côté de la barrière, dans un monde civilisé. Elle se trompait.
Afficher en entierPage 220
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain
Afficher en entierA l'école, Smita n'y a jamais mis les pieds. Ici à Badlapur, les gens comme elle n'y vont pas. Smita est une Dalit. Intouchable. De ceux que Gandhi appelait les enfants de Dieu. Hors caste, hors système, hors tout.
Afficher en entier" C'est ainsi, quand on n'a plus de mari, on n'a plus rien", soupire-t-elle. Smita le sait: une femme n'a pas de bien propre, tout appartient à son époux.
En se mariant, elle lui donne tout. En le perdant, elle cesse d'exister. Lackshmama ne possède plus rien, à part un bijou qu'elle est parvenue à dissimuler sous son sari, offert par ses parents pour son mariage. Elle se souvient de ce jour faste où, ornée de riches parures, elle avait été conduite au temple par sa famille en liesse pour célébrer ses noces. Elle était entrée dans le mariage avec somptuosité ; elle en sortait dans un total dénuement. elle aurait préféré que son mari l'abandonne, avoue-t-elle, ou la répudie, au moins la société ne l'aurait pas reléguée au rand de paria, peut-être ses proches auraient-ils montré quelque compassion, là où ils ne lui témoignaient que mépris et hostilité.
Afficher en entierCelui qui sauve une vie sauve le monde entier.
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