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La Trilogie baryonique, Tome 1 : La Tragédie de l'orque



Description ajoutée par paulinegarcia 2023-02-16T15:01:28+01:00

Résumé

2173. L'humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort.

Seule perspective possible : mettre la main sur les gisements d’antimatière qui doivent se cacher quelque part dans l’espace. A cette fin, des mineurs d’espace-temps génèrent des trous de ver pour explorer les strates de l’Univers.

Sara et Slow sont ainsi embarquées dans le module Orca-7131. Mais une avarie improbable transforme cette mission de routine en catastrophe. Une expédition de la dernière chance s'organise alors - une tentative de sauvetage qui va peut-être marquer le retour de la denrée devenue la plus rare : l'espoir.

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Classement en biblio - 43 lecteurs

extrait

« Voilà, Tom, nous tenons le record de la bière décapsulée le plus loin de la Terre. Cinquante millions d’années-lumière et des brouettes, rien qu’avec un seul forage. Personne n’est jamais allé aussi loin. C’est un joli lot de consolation. »

L’autre ne répondit pas et dégusta la première gorgée. Youri observa sa bouteille et continua :

« Moi, je trouve ça fascinant. N’importe où dans l’univers, on ne retrouve que les 118 mêmes éléments chimiques. L’homme vient là, et en rajoute un 119e : la bière. »

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Commentaires récents

Or

La Terre est à bout de souffle. Les humains essaient de maintenir un certain niveau technologique grâce à des extractions dans l'espace et ils cherchent l'anti-matière à tout prix. C’est une recherche qui coûte cher mais permet de garder une certaine cohérence dans la population grâce à l’objectif commun qu’elle entretient. Ca suit le même principe de la quête de l'espace pendant la guerre froide, c’est le point qui permet d'oublier un son quotidien donc qui permet au plus grand nombre de se tenir tranquille et sous contrôle via son programme prestigieux. Les personnes sur les vaisseaux de recherche ont une aura qui commence à s’atténuer pour une raison très simple ça coûte cher cette cochonnerie pour un résultat inexistant. Un jour, un vol spatial a un souci. Il faudrait lui venir en aide en théorie. En pratique, ça va être un petit peu plus compliqué que prévu. C’est là que l'aspect géologue ressort et si je ne vais pas trop vous en dévoiler mais j’en ai marre de cette représentation des géologues même si c’est justifié et très bien fait. D’un côté on va suivre les manigances politiques autour du fait de sauver ou non le vaisseau en détresse. Et de l’autre on suit les proches, l’équipage du vaisseau en détresse et celui du potentiel sauveur. J’ai vraiment apprécié cette variété de points de vue où tous ne sont pas honorables. Le duo de corvée potentielle de sauvetage ose se demander s’ils vont vraiment y aller et pourquoi. Ce genre de questionnements est osé et fonctionne très bien.

Du côté de la famille on découvre en particulier les réflexions de la fille adolescente de la pilote. C’est un sacré bouillonnement qui se passe dans sa tête face à la potentielle disparition définitive d’une mère trop absente pour elle. J’aime la vision d’ensemble et la finesse de la psychologie des personnages. Toutes les contradictions qui les traversent sonnent justes. Est ce vraiment une grande perte une mère jamais là ? Est ce que ça devrait car ça reste sa mère ? Entre sentiments et rancoeur, pas facile de trouver comment réagir et si on ajoute une bonne dose de mauvaise foi pour se protéger, on obtient un mélange détonnant de justesse. Tout est très bien amené, pertinent et vraiment chouette. L’équilibre entre les aspects humains et les politiques est réussi. C’est une excellente lecture.

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Argent

J'admire les auteurs ayant une imagination si débordante et capable de créer un univers bien à eux... C'est bien fait et passionnant.

Hâte de voir ce que va donner le tome 2.

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Or

Quel premier tome haletant ! Aussi rythmée qu'addictive, l'intrigue est un savant mélange de voyages dans l'espace, de complots politiques et de dérives technologiques liées à l'utilisation de robots domestiques.

Certains lecteurs pourraient regretter les explications scientifiques qui parsèment le récit mais, personnellement, elles n'ont fait qu'accroître mon intérêt pour ce futur situé à la fin du 22e siècle. De plus, rassurez-vous : même si vous ne saisissez pas tout (comme moi d'ailleurs), vous ne perdrez jamais le fil de l'histoire qui demeure la priorité de l'auteur.

Enfin, si les personnages sont un peu stéréotypés au début, ils gagnent rapidement en profondeur, ce qui me les a rendus attachants. Bref, je n'ai qu'une seule hâte : connaître la suite, d'autant que ce premier volet s'achève sur un vrai cliffhanger.

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Retrouvez d'autres avis sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/

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Argent

Ce premier volume de la «  trilogie baryonique » m’a beaucoup plu. Après une mise en place un peu lente et fastidieuse, quoique très pédagogique, mais complexe, car faisant intervenir de nombreux concepts scientifiques, je suis entrée dans l’histoire, qui met en scène de vrais personnages, complexes et très vivants, au cœur d’une aventure de conquête de l’espace aux enjeux cruciaux pour l'humanité. Nous sommes au 22e siècle, et la recherche de l’antimatière, introuvable jusque là mais représentant un grand espoir pour le progrès technologique est au cœur des enjeux politiques de la nouvelle civilisation. Laquelle s’est relevée des milliards de morts et déplacés causés par le réchauffement climatique, grâce précisément à la découverte d’une source d’énergie propre et sans limites.

Les Experts, intelligences artificielles omniprésentes, mènent le monde. Du pilotage des vaisseaux à la charge de « nounous » pour les enfants de de psys pour les adultes, elles structurent toute la vie des humains, induisant une perte d’autonomie qui questionne certains protagonistes du roman. La question du progrès technologique et de ses limites est centrale dans cette trilogie, qui commence très fort, et donne envie de lire la suite.

Pour ma part, je ne regrette pas l’expérience, quoique pas fan de Space opéra.

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Or

J'ai d'abord été étonnée par le rythme lent et l'atmosphère désabusée du roman. Une grande catastrophe climatique a tué plusieurs milliards d'individus mais, pour la nouvelle génération, ce n'est qu'un événement de plus dans l'Histoire humaine. Des scientifiques ont prouvé que les IA auront toujours besoin des humains alors que les découvertes spatiales stagnent. Le roman est à l'image de Youri, un astronaute/mineur, qui termine sa dernière mission avant sa retraite, désabusé de n'avoir jamais trouvé l'antimatière, ou même une forme de vie extraterrestre.

Cependant, une avarie inattendue sur une Orca, ses vaisseaux qui transportent à des années lumière les astro mineurs transforme leur mission apparemment routinière en une véritable mission de sauvetage. Sarah et Slow se trouvent coincées dans leur vaisseau et Youri et Tom vont leur porter secours, alors que sur terre les agences et sociétés qui ont des intérêts dans les découvertes spatiales veulent donner le change aux Terriens et, surtout, veulent avoir gain de cause sur leurs concurrents.

Même si c'est de la SF, le roman se lit facilement et je ne me suis pas sentie noyée dans les termes techniques.

Les thèmes tels que la survie dans un monde en crise, la recherche de l'inconnu, les IA, la connaissance de soi et la renaissance de l'espoir sont très bien abordés et se révèlent passionnants.

"La Tragédie de l'Orque" plonge les lecteurs dans un univers de science-fiction riche en suspense et en émotions, tout en interrogeant les limites de la technologie et les possibilités de l'exploration spatiale.

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Argent

Très bon livre que la tragédie de l’orque, l’histoire est bien ficelée, le suspense est à la hauteur, le scénario est bien pensé, les personnages sont satisfaisants, ils auraient pu être plus détaillés, le ton est juste et pas trop de longueur.

Je le classe dans ma liste argent - 8/10, j’attends bien sûr la suite avec impatience pour voir si Pierre Raufast va transformer l’essai (oui, c’est la coupe du monde de rugby au moment où j’écris ces lignes), en tout cas, si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête, allez-y c’est franchement bon et assez addictif, d’autant plus que le côté hard SF est très accessible, et il y a de fortes bonnes idées !

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Argent

Au culot, j’ai été demander “La Tragédie de l’Orque” de Pierre Raufast aux éditions Aux forges de Vulcain, après avoir vu la story élogieuse de l’une d’entre vous. J’ai été ravie et agréablement surprise de le recevoir dans ma boîte aux lettres. Je remercie la ME pour l’envoi de ce livre que j’ai lu dans la foulée. C’est dire comme il me hypait !

Dans une centaine d’années, suite à la grande migration due au réchauffement climatique et à la mort de milliards de personnes, l’exploration spatiale a fait un bond en avant. Le but de celle-ci : découvrir des gisements d’antimatière. Des mineurs d’espace temps sont donc envoyés explorer l’univers via des trous de ver. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu pour Sara et Slow. Une avarie improbable va les envoyer à des millions d’années lumière de notre galaxie, sans retour possible. A moins que la mission de sauvetage de la dernière chance ne réussisse… et avec elle, le retour de l’espoir pour toute l’humanité.

Ce roman est de la hard SF, c'est-à-dire que les explications scientifiques sont nombreuses et très pointues. Je suis devenue incollable sur les trous de ver et les trous noirs ! Malgré tout, je n’ai eu aucun mal à suivre les développements de l’auteur et à me plonger dans l’histoire. Son écriture est fluide et chaque mot est bien choisi. L’auteur a ce don professoral pour expliquer des notions complexes de manière claire, compréhensible et argumentée, à tel point que j’ai eu du mal à distinguer ce qui est prouvé (à notre époque) et ce qui est de l’ordre de l’imaginaire.

J’ai adoré les aventures de Sara, Slow, Youri et les autres personnages, aussi bien sur terre que dans l’espace. C’était passionnant, exactement ce que je recherche quand je lis de la science fiction : un voyage spatial qui ne se passe pas bien, avec des rebondissements et des coups du sort, ainsi que les conséquences sur la terre ferme.

Tous les personnages sont bien fouillés et bénéficient d’une belle évolution, surtout Mia et Diego qu’on apprend à connaître (et à plus ou moins aimer). J’ai tremblé avec Ness, j’ai cogité aux côtés de Slow et Tom, j’ai adoré Maximilien… J’ai beaucoup aimé les robots d’assistance des humains (les Experts et les Sofias), leur personnalité et leur rôle dans l’histoire.

Bref, j’ai vraiment passé un excellent moment avec ce roman et j’attends avec impatience de pouvoir lire la suite qui devrait sortir en septembre !

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Or

C’est avec plaisir que je retrouve Pierre Raufast dans un nouveau genre, la Science-Fiction. Pour moi, qui suis fan de SF, cette intrusion est une réussite. Du « space opera », de la science, des voyages interstellaires, des découvertes et des enjeux économiques, environnementaux et stratégiques sous fond de conflits d’intérêts. Malgré ce, Pierre Raufast propose des personnages accessibles, attachants et humains, pas d’incroyables héros, mais des femmes et hommes avec leurs qualités et leurs faiblesses. C’est la force de ses romans et les clins d’œil réguliers aux livres précédents, il est bon de savoir que l’on joue toujours au Capateros dans le futur et surtout à sa variante chilienne.

Comme on peut s’y attendre, une catastrophe climatique a eu lieu et une bonne partie de l’humanité a malheureusement disparue. De grandes migrations s’en sont suivies et en 2173, l’homme parcourt l’univers à la recherche de l’antimatière décrite comme la grande solution pour relancer le progrès scientifique. De petits équipages, les mineurs, forent l’espace à bord de vaisseaux ronds nommés Orcas. Les accidents sont quasi inexistants, pourtant l’orca-7131 commandé par Sara va connaitre une avarie qui entrainera bien des bouleversements.

A la fin de ce tome, tellement de mystérieuses portes se sont ouvertes que l’on a qu’une seule envie c’est de connaître la suite. L’ensemble des personnages principaux offre un panel des forces en présence, les scientifiques, les humanistes, les anti-progressistes, les forces économiques et territoriales ; celles-ci malmènent les sentiments humains et les premières batailles sont livrées. C’est ce combat qui est intéressant, qu’il soit en 2173, en 2023, ou en l’an 1000.

❓Quelle est votre relation avec la SF ?

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Bronze

Avant-propos

Je remercie David Meulemans et les Éditions Aux Forges de Vulcains pour m’avoir envoyé les épreuves non corrigées de ce premier tome de La Trilogie Baryonique de Pierre Raufast ! Maintenant que j’ai pris goût à la SF, j’essaye de lire régulièrement un nouvel ouvrage de ce genre pour élargir mes lectures.

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Mon retour

Nous sommes en 2173. Le réchauffement climatique a provoqué une décimation de la partie de la population mondiale, ainsi que des mouvements migratoires. La géopolitique a rebattu ses cartes. Et alors que l’on pense davantage à l’écologie, avec des fonctionnements autres qu’énergies fossiles, les vaisseaux spatiaux Orcas sillonnent l’univers pour trouver la matière noire. Celle-ci permettrait un nouveau progrès techno-scientifique.

La Terre est morcelée, certaines régions sont devenues hostiles, des déserts. Plus que jamais, les humains sont entourés par la technologie, la robotique, les intelligences artificielles (IA). Mais quand certains sont greffés à leur Sofia comme nous à nos téléphones et à internet, d’autres font office d’anarchistes, ils voient que les gens ne pensent plus par eux-mêmes, que le gouvernement manipule, ment.

Dans l’espace, nous suivons deux duos dans deux Orcas différents. Là aussi les points de vue divergent. À quoi sert réellement le forage de trous de ver ? Une fois la manière noire trouvée, si on la trouve un jour, elle sera utilisée pour embarquer des ordinateurs quantiques dans l’espace. Sauf qu’une fois cela réalisé, il ne servira plus à rien d’aller dans l’espace ! En effet, l’humanité a décidé de prendre soin de la Terre, de ne pas chercher une autre planète à conquérir. Pourtant, ne serait-il pas merveilleux de découvrir une planète avec son propre écosystème, sa flore et sa faune… ?

Sur le point de prendre sa retraite, Youri a perdu de son ardeur, il n’aura rien découvert durant toutes ses missions passées dans l’espace, à forer les trous de ver. Son équipier, Tom, lui déborde de curiosité, il a soif de découvertes, de devenir capitaine d’un Orca. Sur un autre Orca, Sara entretient des cactus, plantes qui la rapprochent de sa femme, Ness, restée sur Terre avec leur fille, Mia. Sa seconde, Slow, est une jeune femme surdouée qui semble porter un douloureux passé. Les deux voyagent avec une tortue terrestre et un canari. La première, Caroline, adore les moments sans gravité artificielle, elle fonce comme un bolide dans le vaisseau. Quant au second, il a plus vécu dans l’espace que sur Terre, et il ne sait pas voler.

Sara et Slow, suite à une étrange défaillance du système, vont se retrouver coincées dans une strate non explorée de l’univers, très loin du système solaire de la Terre. De là, elles ne peuvent pas communiquer avec la Terre, mais le trou noir qu’elles n’ont pu refermer derrière elles alerte les équipes terriennes. Sur Terre, l’urgence est déclarée, toutefois, les manigances géopolitiques mettent des bâtons dans les roues pour une éventuelle mission de sauvetage à l’équipe de l’Orca disparu.

Sans tomber dans le drame et en utilisant même l’humour, Pierre Raufast nous montre une Terre futuriste, avec ces mineurs et mineuses de l’espace qui cherchent la matière noire. L’accident rencontré par l’Orca de Sara et de Slow va précipiter des changements, amorçant de nouvelles réflexions. Malgré tout, l’on voit que l’humain ne change pas réellement : certains veulent empêcher la mission de sauvetage pour ne pas risquer que les mineurs découvrent des planètes pillées de leurs métaux. Et est-ce vrai que sur certaines planètes sont constituées des armées de robots ?

La robotisation, l’intelligence artificielle sont au cœur du récit. Les humains vivent littéralement avec eux, communiquent avec eux. De la Sofia, confidente, aux robots du quotidien, on compte également l’Expert à bord des Orcas. Cette omniprésence appuie sur notre dépendance déjà d’actualité aux téléphones portables, aux réseaux. Plus inquiétant, les IA paraissent envieuses de davantage de liberté ; quand on voit la façon dont les humains les considèrent et leur parlent, cela se comprend.

L’auteur offre plusieurs points de vue : dans l’espace avec les 2 Orcas, sur Terre avec la famille de Sara, éclatée par son absence, l’Agence avec ses réunions et angles d’attaque concernant la mission de sauvetage. Et entre tout ça, nous voyons le petit copain de Mia se modeler dans l’anarchie ; lui qui répète que les Sofias manipulent, il ne voit pas qu’il se fait manipuler par une espèce de gourou…, même s’il y a effectivement des points préoccupants.

L’ensemble est plutôt manichéen, toutefois la lecture est plaisante : j’ai ri, j’ai eu la larme à l’œil, et je n’ai pu retenir une exclamation de frustration arrivée à la fin de l’ouvrage. Quand sera-t-il de la suite : Une exploration ? De nouveaux personnages ? Des révélations sur Slow ? D’autres points de vue ? Quel visage montrera l’humanité ?

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En bref :

Pierre Raufast nous propose ici le 1er tome d’une trilogie de science-fiction, abordant des thèmes d’actualité : l’écologie, le réchauffement climatique, la dépendance aux technologies, la course à la robotisation, l’éthique autour de l’intelligence artificielle, la géopolitique… C’est l’histoire d’une mission de sauvetage, vue de l’espace comme depuis la Terre, sous un spectre plutôt manichéen, toutefois la lecture est plaisante. De l’humour, une touche de philosophie, l’auteur ne tombe pas dans le drame.

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Argent

Le début de La Tragédie de l’orque pourra paraître un peu difficile avec l’exposition autour de l’antimatière et de questions concernant la physique quantique. Mais, l’auteur réussit à nous donner envie de dépasser cette incompréhension, ce qui arrive rapidement. Finalement, ce sont moins les réflexions scientifiques qui vont être mises en avant que les préoccupations à l’échelle humaine.

Reconstruire une société, ne pas refaire les mêmes erreurs, faire face à l’absence volontaire ou non de nos proches, délimiter la frontière entre le libre-arbitre et les conseils constants des intelligences artificielles, etc… La relation entre les êtres humains et les robots est particulièrement intéressante et bien traitée par l’auteur. Reste que le rythme demeure un peu le même du début à la fin. On ne se retrouve pas face à de grands moments de tension malgré quelques découvertes très importantes pour la suite de la trilogie. Cette absence de variation m’a parfois gênée même si ce premier tome se lit très bien. Sa fin pose quelques questions intrigantes pour la suite, j’ai donc hâte de retrouver bientôt La Trilogie baryonique.

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Dates de sortie

La Trilogie baryonique, Tome 1 : La Tragédie de l'orque

  • France : 2023-03-03 (Français)
  • France : 2024-03-07 - Poche (Français)

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