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"Sans crier gare, Hector m'attire brutalement vers lui et m'embrasse.

Je me liquéfie sur place et je réponds de tout mon coeur, de toute mon âme, à son baiser, avant qu'il ne se détache de moi."

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— Puis-je vous tenir compagnie ?

[...]

— Que faites-vous ici, Elisa ? me demande Hector d’une voix où perce la lassitude.

— Je… je n’avais pas l’intention de vous déranger. Si vous préférez rester seul…

— Êtes-vous venue me tourmenter ?

— Pardon ? Je sais que vous êtes fâché contre moi, mais je ne comprends pas pourquoi.

Il se cramponne à son poignard. Le coup suivant décapite la pointe qu’il a sculptée et il pousse un soupir.

— Je ne suis pas fâché contre vous. Contre moi, oui.

— Contre vous-même ?

Il s’acharne sur son bâton. Un souci lui trotte dans la tête, cela se lit sur son visage.

— Une honnêteté absolue, c’est bien ça ?

— Oui.

— Ç’a été difficile pour moi aujourd’hui de veiller sur vous. De vous entendre rire et patauger avec Mara, tout en sachant que vous étiez… en pleine toilette. Très…

— Oh. Je comprends.

— Ma mission la plus importante, c’est de vous protéger. Au péril de ma vie. Mais vous rendez cette tâche très délicate. Sans le faire exprès, parfois. Un peu moins innocemment à d’autres moments.

— Je ne comprends pas. J’ai suivi tous vos conseils. Je prends moins de risques…

Hector laisse tomber lance et poignard dans le sable, le regard brûlant.

— Je ne peux pas me défendre contre vous.

Mon coeur tambourine contre ma poitrine. Je vibre de tout mon corps, les lèvres entrouvertes.

— Je vous ai dit que mes sentiments n’auraient aucune influence sur mon travail, poursuit-il. Mais chaque fois que vous me souriez, et surtout quand vous me regardez de la façon dont vous me regardez en cet instant même, le reste n’existe plus. Dans ces moments-là, je ne réponds plus de rien, tant je suis submergé par l’intensité de ce que j’éprouve pour vous.

Il recule.

Prise de panique, je bredouille :

— Mara dit que je devrais vous prendre comme amant.

Hector s’étrangle comme si je lui avais planté un poignard en plein coeur. Je rougis jusqu’aux oreilles, embarrassée par ma propre faiblesse. Je veux que tu deviennes mon amant, voilà ce que j’aurais dû lui dire, voilà la vérité qui aurait dû franchir mes lèvres. Mais le courage me manque : j’ai trop peur qu’il me repousse. Il est trop intelligent pour tomber dans le piège.

— Et vous, Elisa, voulez-vous que je sois votre amant ?

La panique et l’espoir se livrent en moi une bataille féroce. La décision m’appartient, comme elle m’a toujours appartenu. Je peux le lui avouer, comme je peux me taire.

— Oui, je le veux. Hector, je…

D’un geste vif, il m’enserre la nuque et presse sa bouche sur la mienne. J’ai l’impression de plonger dans un précipice tandis que je m’abandonne à son étreinte. Il enserre ma taille de son bras et m’attire vers lui, tout contre lui. Je me cambre, hors d’haleine. Avant, ses baisers étaient doux et patients. À présent, la douceur a laissé la place à une fièvre animale, presque désespérée. Il plonge ses doigts dans mes cheveux et s’écarte. Je laisse échapper un petit cri, déçue de devoir me détacher de lui, quand ses lèvres courent jusqu’au creux de ma gorge.

— Elisa, murmure-t-il, cela fait une éternité que je rêve de ce moment.

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"- C'est la dernière fois que je vous embrasse, déclare-t-il

Hector m'a tourné le dos et il s'éloigne à grands pas.

Une émotion indéfinie enfle en moi. Le désespoir, peut-être, d'avoir aimé et perdu une nouvelle fois l'être qui m'est cher. Ou la terreur de le voir mourir... Mais non, ni l'un, ni l'autre. En réalité, je bouillonne de rage.

Les poings serrés, je hurle :

- Hector !

Il se retourne aussitôt.

-Je ne vous ai jamais, jamais considéré comme une simple distraction.

-Le mot n'était pas très bien choisi, concède-t-il.Je vous prie de m'ex...

-Et vous m'embrasserez à nouveau. Et plus encore. Comptez là-dessus.

Ses pupilles s'embrasent."

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" - Vous m'avez forcé à me couper et à me teindre les cheveux, grogne-t-il.

- Je me suis dit que cela allait vous rendre irrésistible.

- Les cheveux courts, c'est signe de honte. Vous m'avez grandement humilié.

- J'allumerai un cierge ce soir à leur mémoire... "

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Mara reprend sur un ton malicieux :

— Peut-être que vous aurez de la chance. Que vous épouserez un homme à la fois riche, puissant, sage et excellent amant !

Je n’arrive pas à réprimer un gloussement.

— Et si vous demandiez à vos prétendants de tomber leur pantalon pour pouvoir inspecter la marchandise ?

— Mara !

— Vous pourriez faire un édit royal.

Je lui lance un oreiller et ma gêne la fait rire.

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-Si un ennemi se précipite sur vous, comment réagissez-vous ?

Les scénarios défilent dans ma tête. Je cherche une arme ? Je fais une feinte pour le désarmer ? Un croche-pied ? J'insulte sa mère ?

-Je prend mes jambes à mon cou. Aussi vite que possible.

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— C’est votre cauchemar, n’est-ce pas ? Celui que vous ne vouliez pas me raconter ? Vous rêvez de la mort d’Alejandro.

— Non. Pas de la sienne… Elisa, vous prenez des risques inconsidérés. Chaque jour qui passe. Comme aujourd’hui, en interrogeant vous-même l’animagus. Le sorcier qui s’est immolé aurait pu vous blesser, s’il le souhaitait. Jamais nous n’aurions pu l’arrêter. Vous avez failli mourir dans les catacombes. Et le poison…

— Vous m’avez sauvé la vie dans les catacombes.

— Cela aurait pu être évité.

[...]

— Vous m’avez conseillé d’annuler la parade. Vous m’avez conseillé de ne pas me rendre seule dans les catacombes. Vous ne pouvez pas être tenu responsable de mon entêtement.

— Et pourtant, votre entêtement me plaît.

Brusquement, il me lâche les mains. Je les laisse retomber, froides et insensibles.

— Donnez-moi mon congé, assène-t-il.

— Non.

— Je n’ai pas réussi à vous protéger. Quelqu’un d’autre devrait…

— Je ne veux personne d’autre.

Mes paroles restent en suspens dans l’air, leur vérité me frappe de plein fouet. Je ne veux personne d’autre.

— J’ai été stupide, J’avais tellement peur de paraître faible. D’agir comme… comme Alejandro. J’ai pris de mauvaises décisions. Hector, vous avez toute ma confiance. Il vaudrait mieux que je suive vos conseils. À partir de ce jour, je m’y engage. Mais si je passe l’arme à gauche, vous serez renvoyé, n’en doutez pas.

Encore une plaisanterie douteuse. Affichant un sourire piteux, j’attends sa réponse. Au bout d’un moment, Hector secoue la tête d’un air contrit et me retourne mon sourire :

— Dans ce cas, pendant cette séance, nous allons nous limiter aux exercices d’échauffement pratiqués par la garde royale. En plus d’étirer et de renforcer vos muscles, vous y puiserez calme et apaisement.

— Parfait. Du calme et de l’apaisement, j’en rêve.

— Tournez-vous. Je vais guider vos mouvements.

Il se poste derrière moi et lève doucement mon bras droit. L’atmosphère n’est plus la même. Je suis douloureusement consciente de sa proximité, de la chaleur que diffuse son corps, de son parfum si particulier (huile de vison et gel de rasage à l’aloès, à parts égales), du contact de ses doigts… Et j’en conclus qu’exécuter la lente chorégraphie des exercices d’échauffement sous la conduite d’Hector, cela n’a rien de calme ni d’apaisant. Bien au contraire.

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Une émotion indéfinie enfle en moi. Le désespoir, peut-être, d’avoir aimé et perdu une nouvelle fois l’être qui m’est cher. Ou la terreur de le voir mourir… Mais non, ni l’un, ni l’autre. En réalité, je bouillonne de rage.

Les poings serrés, je hurle :

— Hector !

Il se retourne aussitôt.

— Je ne vous ai jamais, jamais considéré comme une simple distraction.

— Le mot n’était pas très bien choisi, concède-t-il. Je vous prie de m’ex…

— Et vous m’embrasserez à nouveau. Et plus encore. Comptez là dessus.

Ses pupilles s’embrasent.

Je cours me réfugier dans ma tente.

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— La porte qui mène à la vie est étroite et petite, rares sont ceux qui la trouvent. Car la miséricordieuse main droite du Destin est une main qui guérit ; béni soit celui qui cherche la renaissance, car il la trouvera.

La force qui éclot en moi se met peu à peu à tourbillonner, puis elle me quitte au compte-gouttes, je sens que je la transmets à Hector. Mon coeur martèle ma poitrine, entre fébrilité et espoir. Que puis-je ajouter ?

La prière du Service !

— Prends ma vie, ô Destin, en tant qu’offrande consacrée, bénie et digne. Fais de moi ton serviteur… – le pouvoir semble s’affaiblir – Non ! Pitié, non.

J’étudie le visage d’Hector afin de graver chaque détail dans ma mémoire. Et soudain, il s’impose à mon esprit. Le verset idéal. Mon coeur se dilate sous l’effet d’une certitude aussi irrésistible qu’une déferlante et je chuchote :

— Car l’amour est plus beau que les rubis, plus doux que le miel, plus savoureux que le vin des rois. Et il n’existe pas un amour plus fort que l’amour de celui qui donne sa vie pour un ami. Mon amour est comme du parfum versé sur…

[...]

Mon rythme cardiaque ralentit dangereusement. Trop. Suis-je en train de mourir ? Ai-je sacrifié ma propre vie pour sauver celle d’Hector ? Un marché équitable, me dis-je avant de m’effondrer sur le lit, la joue collée à l’avant-bras d’Hector.

Lorsque je reprends mes esprits, je sens une main posée sur ma tête, des doigts emmêlés à ma natte dénouée. Des doigts masculins, puissants, couverts de cals. Ils caressent ma tempe, s’attardent sur ma joue, effleurent mes lèvres. Je cligne des yeux pour en chasser les larmes. Hector est réveillé et il me regarde avec une expression indéchiffrable. Il ne retire pas sa main, au contraire, il semble revendiquer ce contact. Il n’y a pas de mots pour décrire mon soulagement.

— Vous êtes restée, dit-il d’une voix rauque.

[...]

La main d’Hector se détache de mon visage et il se redresse avec une grimace de douleur.

— Vous pensiez donner votre vie pour moi. Il y a du sang séché sur vos vêtements. Mon sang, n’est-ce pas ? Elisa, je vous en supplie. N’échangez jamais, jamais votre vie contre la mienne.

— Je ne pouvais pas vous laisser mourir. Je préfère…

Quelqu’un frappe à la porte, nous nous détachons d’un bond.

[...]

Je me lève et je quitte la chambre d’Hector en refermant la porte. Un verset du Destin résonne en moi. Mon amour est comme un parfum… Je m’agenouille, submergée par le soulagement, l’émotion, la fatigue et l’acceptation d’une vérité aussi déchirante qu’elle est absolue : je suis amoureuse, complètement, irrévocablement, du commandant de ma garde royale.

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Sans crier gare, Hector m'attire brutalement vers lui et m'embrasse.

Je me liquéfie sur place et je réponds de tout mon cœur, de toute mon âme, à son baiser, avant qu'il ne se détache de moi. Nous échangeons un regard stupéfait. Sur son visage, je lis de la consternation. A croire qu'il a du mal à digérer son audace.

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