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Extrait

Extrait ajouté par Riverie 2021-01-08T19:31:21+01:00

Le tapis s’exécuta, ce qui délivra le jeune homme d’un petit doute : il avait cru entendre l’étranger marmonner quelque chose qui s’était perdu dans le tumulte quand il était monté sur le tapis. Il se releva d’un bond et le marchandage commença.

— Ma bourse peut offrir cent cinquante pièces d’or tout au plus, déclara Abdullah, et encore, si je la secoue et que je palpe toutes ses coutures.

— Dans ce cas il faut sortir ton autre bourse et peut-être tâter le dessous de ton matelas, répliqua l’étranger, car ma générosité ne saurait excéder quatre cent quatre-vingt quinze pièces d’or, et le besoin le plus pressant ne me fera pas vendre à moins.

— Peut-être pourrai-je extraire encore quarante-cinq pièces de la semelle de ma chaussure gauche, concéda Abdullah. C’est le pécule que je conserve pour les cas d’urgence, la dernière de mes misérables ressources.

— Examine donc ta chaussure droite, suggéra l’étranger. Quatre cent cinquante.

Et ainsi de suite. Au bout d’une heure environ, l’étranger quitta la boutique muni de deux cent dix pièces d’or. Abdullah se trouva l’heureux propriétaire d’un tapis élimé certes, mais réellement magique, selon toutes les apparences. Pourtant il n’osait pas encore y croire. Comment un homme, fût-il un vagabond du désert vivant de trois fois rien, pouvait-il céder un vrai tapis volant, même usé, pour moins de quatre cents pièces d’or ? Un objet si utile, plus pratique qu’un chameau qu’il fallait tout de même bien nourrir, quand un bon chameau valait quatre cent cinquante pièces d’or, au bas mot ?

Cela devait cacher quelque chose. Abdullah avait eu vent d’un certain tour qui se pratiquait d’ordinaire avec des chiens ou des chevaux. Voici en quoi il consistait : un individu vendait à un fermier ou un chasseur naïf un animal absolument superbe pour un prix ridiculement bas, sous le prétexte que c’était son dernier recours avant de mourir de faim. Le fermier ravi mettait son cheval à l’écurie, ou le chasseur son chien au chenil pour la nuit. Au matin il n’y avait plus ni chien ni cheval : l’animal dressé à se libérer de son licou – ou de son collier – était retourné chez son maître. On devait pouvoir obtenir la même chose d’un tapis suffisamment docile, se dit Abdullah. C’est pourquoi, avant de quitter son échoppe, il enroula le tapis très serré autour de l’un des mâts qui soutenaient le toit et l’attacha au moyen d’un rouleau entier de corde dont il fixa l’extrémité à un pieu métallique, au bas du mur.

— Avec ça, je crois que tu auras quelques difficultés à te sauver, dit-il au tapis.

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