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Liste des extraits

‘It used to be you who was impulsive,’ said Pan, ‘and me who kept holding you back. We’re different now.’

She nodded. ‘Well, you know, things change … This isn’t just shoplifting. This is murder.’

‘I know. I saw it.’

‘And maybe by doing this we’d be helping the murderer get away with it. By interfering with the investigation. That can’t be right.’

‘That’s another thing,’ he said.

‘What?’

‘You used to be optimistic. You used to think that whatever we did would turn out well. Even after we came back from the north, you used to think that. Now you’re cautious, you’re anxious … You’re pessimistic.’

She knew he was right, but it wasn’t right that he should speak to her accusingly, as if it was something to blame her for.

‘I used to be young,’ was all she could find to say.

He made no response.

They didn’t speak again till they reached the station. Then she said ‘Pan, come here,’ and he leapt up at once into her hands. She put him on her shoulder and said quietly, ‘You’re going to have to look out behind. Someone might be watching.’

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- Qu'est-ce donc que la maison Juste ? Fait-elle partie du système judiciaire ?

- De son véritable nom Ligue pour l'Instauration du Saint Objectif, elle a été fondée il y a un siècle et elle travaille d'arrache-pied depuis longtemps. Mais ces dernières années, sous l'impulsion de M. Delamare, elle est devenue une véritable force au sein du Magisterium. Bien entendu, nous devrions toujours l'appeler par son nom, mais le bâtiment qui nous accueille est d'une telle beauté que c'est un moyen, je suppose, de lui rendre hommage. Jadis, il a servi à interroger les hérétiques, d'où son nom.

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- Que se passe-t-il ? demanda Lyra. Qu'est-ce qui provoque cette inquiétude ?

- Les troubles se multiplient. Le drame de ce matin s'inscrit dans ce contexte. Les gens se sentent maltraités par les lois, exploités par les patrons et discriminés par les structures sociales qu'ils ne peuvent pas changer. Cela dure depuis des années, ce n'est pas nouveau. Mais c'est un terreau fertile au développement de la crise de la rose...

- La crise de la rose ?

- Une nouvelle forme de fanatisme. Les producteurs de roses sont persécutés, leurs plantations incendiées ou arrachées par ces hommes des montagnes, comme ils se font appeler, et qui affirment que les roses sont une abomination aux yeux de l'Autorité. J'ignorais que ce mouvement s'était répandu aussi loin.

- Les effets se font déjà ressentir à Oxford, dit Lyra.

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Le vieux gitan l'observait avec tendresse.

- Ce jeune garçon, dit-il.

- Will.

- Je me souviens de Serafina disant... la dernière fois où nous nous sommes parlé... que ce garçon avait le pouvoir de disparaître, plus qu'une sorcière encore, mais il ne le savait pas. Imite-le, Lyra, chaque fois que tu le pourras. Reste vigilante. Méfie-toi des garçons et des hommes. Des hommes âgés en particulier. Parfois, il faut savoir montrer sa force et, parfois, il faut savoir paraître insignifiant afin que les gens ne te remarquent pas, et que, même s'ils te voient, ils t'oublient aussitôt. C'est ce que faisait Will, et c'est pour cette raison que Serafina était si impressionnée.

- Je m'en souviendrai. Merci encore, Farder Coram.

- Tu n'as jamais vraiment abandonné Will, hein ?

- Je pense à lui chaque jour. Peut-être même à chaque heure. Il est toujours le centre de ma vie.

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- Docteur Polstead ! s'exclama Lyra. Et... madame Lonsdale !

- Appelle-moi Alice, petite sotte. Les choses sont en train de changer, Lyra.

- Bonjour, Lyra, dit le Dr Polstead. Ne bouge pas, je vais m'asseoir là.

Pan se faufila derrière les jambes de Lyra tandis que l'homme prenait place sur le canapé à côté d'Alice. Il paraissait trop volumineux pour ce petit salon. Un sourire chaleureux fendait son large visage rougeaud, un visage de fermier, songea Lyra, encadré de cheveux blond-roux, de la couleur exacte du poil de son daemon-chatte. En le voyant ainsi penché en avant, les coudes sur les genoux, les doigts de ses grosses mains entrelacés, Lyra percevait une impression de balourdise, alors qu'il n'avait jamais commis la moindre maladresse. Lui revint en mémoire cette brève période, il y avait quelques années, lorsque le Dr Polstead avait été chargé de lui enseigner la géographie et l'histoire économiques. Cela s'était traduit par un échec embarrassant ; l'un et l'autre avaient manifestement du mal à digérer cette expérience ratée, mais aucun des deux ne voulait l'avouer. Il aurait dû y mettre fin plus tôt car c'était lui l'adulte, après tout, mais Lyra savait qu'elle s'était montrée difficile, voire insolente, et qu'une partie de la faute lui incombait. Ils s'étaient pris à rebrousse-poil et il n'y avait pas eu d'autre solution que de tout arrêter. Depuis, ils faisaient preuve d'une politesse scrupuleuse et affichaient une amabilité apparente tout en veillant à limiter leurs rapports.

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Dix minutes plus tard, il frappait à la porte de Hannah Relf.

- Malcolm ? Entre donc. Qu'est-ce que...

- Lyra a disparu, dit-il en refermant la porte derrière lui. Elle a quitté l'auberge ce matin, de très bonne heure, avant que mes parents se lèvent. Elle a simplement lassé ce mot, et nul ne sait où elle est allée. Je viens d'interroger Alice, mais...

- Sers-toi un verre de xérès et assieds-toi. A-t-elle emporté l'aléthiomètre ?

- Je ne l'ai pas vu dans sa chambre. J'en conclus qu'elle l'a emporté.

- Elle aurait pu le laisser là-bas si elle avait eu l'intention de revenir. Si elle pensait qu'il y était en sécurité.

- Je crois qu'elle se sentait en sécurité à l'auberge. J'y suis allé ce soir, exprès pour lui parler de ce qui s'est passé au Jardin Botanique... Je ne vous ai même pas raconté, si ?

- Ca concerne Lyra ?

- Oui.

Il lui résuma ce qu'il avait appris au cours de cette réunion et lui décrivit l'intervention des agents du CDC.

- Oakley Street doit être mis au courant. Dois-tu revoir cette femme ?

- Lucy Arnold ? Oui. Les autres aussi. Mais... Hannah... je voulais vous demander une chose... Pourriez-vous chercher Lyra avec votre aléthiomètre ?

- Oui, bien sûr, mais ce sera long. Au moment où on parle, elle peut se trouver n'importe où. Depuis combien de temps est-elle partie ? Douze heures au moins. J'interrogerai volontiers l'aléthiomètre, mais il ne me donnera qu'une vague idée pour commencer. Il serait sans doute plus simple de lui demander pourquoi elle est partie que d'essayer de savoir où elle est.

- Faites-le, donc.

- Et si on prévenait la police ?

- Non, dit Malcolm. Mieux vaut éviter l'attention sur elle.

- Oui, tu as certainement raison. Malcolm... es-tu amoureux de Lyra ?

Cette question le prit au dépourvu.

- Qu'est-ce que... D'où vous vient cette idée ?

- La manière dont tu parles d'elle.

Il sentit ses joues s'enflammer.

- Ca se voit à ce point ? demanda-t-il.

- A mes yeux seulement.

- Je ne peux rien faire. Absolument rien. Toutes les formes de morale condamnent cette attirance et...

- Autrefois, oui, mais plus maintenant. Vous êtes adultes l'un et l'autre. Je voulais juste te mettre en garde : cela ne doit pas affecter ton jugement.

Il voyait que Hannah regrettait déjà d'avoir abordé ce sujet. Il la connaissait depuis toujours, ou presque, et il avait une confiance absolue en elle. Toutefois, jamais il n'avait entendu dans sa bouche un conseil qui lui semble si peu avisé.

- J'essaierai, promit-il.

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- C'est le marchand qui m'en a parlé. La dernière fois qu'il s'est rendu sur place, m'a-t-il confié, il a trouvé les gens de la station en proie à une grande terreur, car on avait menacé de les anéantir s'ils ne mettaient pas fin à leurs recherches. Ils faisaient leurs bagages, ils s'apprêtaient à partir. Mais après avoir quitté Akchi, et avant d'arriver ici, j'ai appris que cette station avait été détruite. Tous ceux qui s'y trouvaient encore, scientifiques ou travailleurs locaux, se sont enfuis ou ont été tués.

- Quand l'avez-vous appris ?

- Il y a peu. Mais les nouvelles voyagent vite sur la route.

- Qui a détruit cette station de recherches ?

- Des hommes des montagnes. Je n'en sais pas plus.

- Quelles montagnes ?

- Il y a des montagnes au nord, à l'ouest et au sud. A l'est, il n'y a que le désert, le plus redoutable au monde. Les cols sont sûrs, ou ils l'étaient, car ces routes sont très fréquentées. Peut-être moins maintenant. Toutes les montagnes sont dangereuses. Qui sait quel genre d'hommes on y trouve ? Elles abritent des esprits et des créatures monstrueuses. Pour y vivre, il faut être féroce et cruel. Et puis, il y a les oiseaux, les oghâbgorgs. On raconte sur eux des histoires qui terrifient les voyageurs.

- Je m'intéresse surtout aux hommes. Que disent les gens à leur propos ? Sont-ils organisés ? Ont-ils un chef ? Sait-on pourquoi ils ont détruit la station de Tash-Bulak ?

- J'ai cru comprendre qu'ils jugeaient ces travaux blasphématoires.

- Quelle est leur religion ? Qu'est-ce qui est un blasphème à leurs yeux ?

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Aujourd'hui que celle dont elle avait la charge savait s'habiller toute seule et connaissait les bonnes manières, Mme Lonsdale s'était considérablement adoucie. Veuve très jeune, sans enfant, elle faisait partie intégrante du décor et on ne pouvait pas imaginer Jordan College sans elle. Nul n'avait jamais tenté de définir son rôle précisément, ni de dresser la liste de ses responsabilités ; choses désormais impossibles. Même le nouvel Econome, un individu énergique, avait dû battre en retraite poliment après une ou deux tentatives et reconnaître le pouvoir et l'importance de Mme Lonsdale. Un pouvoir qu'elle n'utilisait jamais à des fins personnelles. L'Econome savait, à l'instar de tous les domestiques, de tous les Erudits et du Maître, qu'elle usait toujours de sa considérable influence pour renforcer l'université et veiller sur Lyra. Ce que Lyra avait commencé à comprendre à l'âge de douze ans.

Aussi avait-elle pris l'habitude de rendre visite à la Gouvernante dans son salon de temps en temps, pour échanger des potins, demander des conseils ou recevoir de petits cadeaux, Mme Lonsdale n'avait rien perdu de sa causticité au fil des années et il y avait évidemment certaines choses que Lyra n'aurait jamais pu lui dire ; malgré cela, elles étaient devenues amies autant que cela était possible. Et Lyra s'aperçut, comme cela lui était déjà arrivé avec d'autres personnes qui lui paraissaient imposantes, toutes-puissantes et sans âge quand elle était enfant, que la Gouvernante n'était en réalité pas si vieille que ça. Elle aurait encore pu avoir des enfants. Mais bien entendu, c'était un sujet qu'elles n'aborderaient jamais.

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Si les Erudits se montraient plutôt amicaux, ils demeuraient distants, préoccupés par leurs études. Les domestiques s'intéressaient aux choses importantes et immédiates, comme la nourriture et les bonnes manières, ou aux petits boulots qui leur permettaient de gagner quelques pièces. Astiquer l'argenterie, par exemple. Parmi les domestiques de Jordan College, il y en avait une avec laquelle les relations de Lyra avaient évolué au fil des ans : Mme Lonsdale. On l'appelait la Gouvernante, une fonction qui n'existait pas ailleurs, car sa tâche consistait à veiller à ce que la petite Lyra soit toujours propre et bien habillée, qu'elle sache dire "s'il vous plaît" et "merci", etc., et aucune autre université n'avait une Lyra.

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Cinq minutes plus tard, elles étaient assises à la terrasse d'un petit troquet, dans une rue annexe. Lyra se réjouissait de la présence de cette femme à ses côtés.

Elle se nommait Alison Wetherfield, lui confia-t-elle, et enseignait dans une école anglophone d'Alep. Elle passait quelques jours de vacances à Constantinople.

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