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Liste des extraits

Cet endroit est maudit. Pourquoi faut-il qu'une telle beauté cache tant de cruauté ? [...]

— N'aie pas peur, petite dame. Ne vois pas la cruauté là où elle n'existe pas.

— Comment cela ?

— Cette fleur ne sait pas qu'elle est belle. C'est toi qui la vois ainsi, parce que sa forme et sa couleur te flattent. Elle ne sait pas non plus qu'elle est cruelle. C'est toi qui l'imagines parce qu'elle s'est nourrie d'un petit oiseau. Elle, elle savait seulement qu'elle avait faim.

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Le corps de Méryal avait quitté le Sahiral pour le château de son père. Déjà son souvenir s'estompait dans l'esprit des jeunes gens. La religion les avait habitués très tôt à ne pas penser aux morts.

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Le cinquième prêtre, l'astrolamane Kochine, servait d'intermédiaire entre la phalange et les dieux. Il ne quittait presque jamais la tour élevée du temple, l'Obs, d'où il étudiait le ciel nocturne. Certains soirs, lors de leurs promenades, les enfants apercevaient les étranges machines qui hérissaient le dôme de la tour et ils se demandaient qui étaient ces dieux que personne ne voyait jamais, mais qui hantaient pourtant toutes les légendes que l'on se plaisait à conter le soir, autour de la cheminée du palais

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L'homme disparut presque totalement de la surface du monde. Les survivants et leurs descendants connurent le chaos. La faim et la misère les ravalèrent peu à peu au rang des bêtes sauvages. La nuit avait étendu ses ailes immenses sur le monde. Puis les dieux prirent les hommes en pitié. Ils leur refusèrent la lumière de leur présence mais confièrent à certains d'entre eux la tâche de relever la civilisation. A ces privilégiés ils confièrent une partie de la connaissance dont ils devaient garder les secrets. Ces privilégiés prirent le nom d'amanes. Seuls depuis des temps immémoriaux ils ont eu accès à la connaissance. » « Ainsi parle le livre de Thallan

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Dans leur grande sagesse, ils ont fait bénéficier les hommes des bienfaits qu'elle peut amener. Mais ceux-ci ont cru, dans leur orgueil démesuré, qu'ils seraient capables de contrôler la connaissance sans l'aide des dieux. Pourtant, il manquait à l'homme une qualité essentielle: la sagesse. Aussi pour nous punir, les dieux abandonnèrent-ils le monde, nous laissant seuls avec les bribes du savoir que nous leur avions dérobées. Cependant, la Connaissance peut engendrer autant de catastrophes que de bienfaits si elle est mal utilisée. La folie de l'homme amena sa propre destruction dans un embrasement gigantesque que l'on a appelé: le jour du soleil. Écoutez bien ce que dit le livre de Thallan: « Ce fut comme si le soleil lui-même s'était posé sur le monde

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La phalange représentant le pouvoir spirituel et en fait le pouvoir absolu, comptait cinq prêtres, les amanes. Chacun d'eux occupait une fonction bien précise. Adelfius, le théolamane, était chargé de l'éducation religieuse. La haute silhouette ascétique du prêtre impressionnait les enfants. Hiver comme été, il était vêtu d'une longue robe noire serrée d'une large ceinture d'argent. Un soleil d'or, symbole de son ordre, marquait son épaule droite. Il se dégageait de lui une autorité incontestable que renforçait d'autant son visage à la peau blanche, taillé à coups de serpe

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Il aimait les armes et le combat, elle aimait la musique et la peinture. Tandis qu'il maniait le sabre ou la lance, elle jouait de la thamys, sorte de harpe à vingt-neuf cordes dont elle tirait des mélodies aériennes et cristallines que nul ne pouvait imiter à Syrdahar. Une très grande tendresse unissait le frère et la sœur. Entre eux, les mots se révélaient souvent inutiles. Ils disposaient d'un moyen de communication beaucoup plus puissant. Les nobles, les chevaliers, se différenciaient des autres, les sapienniens, par le shod'l loer. C'était une faculté mentale qui permettait de deviner l'état d'esprit de son interlocuteur. Les deux enfants possédaient une forme de shod'l loer beaucoup plus évoluée, la télépathie. Ainsi se transmettaient-ils leurs sentiments et leurs émotions à l'état pur, dégagés de la déformation apportée par les mots

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Leurs traits présentaient peu de points communs si ce n'est dans leur beauté et dans leur régularité. La petite fille portait une chevelure lourde et ondulée, couleur de vieil or, qui lui descendait jusqu'aux reins et encadrait son visage enfantin aux yeux couleur de nuit. Fine, admirablement proportionnée, elle rayonnait déjà d'un charme et d'une grâce troublants malgré son jeune âge

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Une haute muraille parcourue par un chemin de ronde ceinturait la ville. La nuit, les soldats esclaves, les ferroskos, l'arpentaient de leur pas d'automates, sans échanger un mot. Solyane regardait chaque soir ces êtres sans âge et sans âme refermer les portes de la cité. Les vantaux de bronze étaient tellement lourds qu'on ne pouvait les manœuvrer qu'à l'aide d'un treuil. Elle s'était toujours demandé pourquoi on isolait ainsi la ville chaque nuit. Que pouvait-on craindre? Au-delà des terres fertiles commençait le désert bleu des Génies. En dehors de deux petits villages de paysans établis au sud et à l'est de Syrdahar, il n'existait rien d'autre au monde

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Quelquefois, ils les transformaient en garous qui n'étaient ni des hommes ni des bêtes, mais des monstres à la peau grise, à qui il manquait des membres. Leur tête était énorme, sans lèvres, et leurs doigts se terminaient par des griffes noires. Les paysans disaient qu'on en voyait parfois errer dans les gorges profondes des hautes collines. Du nord au sud et de l'est à l'ouest, l'horizon s'illuminait du même bleu électrique que tranchaient les ombres noires des forêts. Solyane aimait à voir naître les étoiles, le soir. Elle avait remarqué qu'elles formaient toujours les mêmes figures. Certaines brillaient beaucoup tandis que d'autres n'apparaissaient que lorsque l'on ne les regardait pas directement. Elle les appelait les étoiles timides. Elle aurait aimé en cueillir une pour la prendre dans sa main et la conserver dans le secret de sa chambre

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