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Liste des extraits

un voyage incontrolé dans le temps s'annonce en générale quelques minutes avant,parfois des heures ou meme des jours ,par des sensations de malaisedans la tete ,le ventre et/ou les jambes.Beaucoup de porteurs du gène font également mention de douleur à la tete semblables à des migraines.Le premier voyage dans le temps-appelé aussi saut d'initiation-a lieu entre la seizième ou la dix-septième année du porteur de gène.

extrait des chroniques des veilleurs,volume 2,"Règle générales"

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Je ne comprends que couic.

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Ex hoc momento pendet oeternitas

(De ce moment dépend l'éternité)

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"Il ne se rappelait manifestement plus que je lui avais déjà coupé les cheveux avec des ciseaux à ongles et qu'il ressemblait ensuite à un poussin vautour tout frais éclos. J'avais sept ans et lui trois. Je voulais ses boucles pour me faire une perruque. Mais ça n'avait pas marché et je m'en étais tirée avec un jour d'interdiction de sortir de la maison."

[Chapitre 3 (P.67)]

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En tout cas, je n’aime pas ce type. Tu as remarqué comme il l’a mise sous sa coupe ? Heureusement qu’elle ne s’est pas laissé faire.

— Elle est amoureuse.

— Mais non.

— Si, si. Mais elle ne le sait pas encore.

— Et toi, comment le sais - tu ?

— Ah, il est tout simplement irrésistible. Oh, mon Dieu, tu as vu ses yeux ? Verts comme ceux d’un tigre. Je crois aussi avoir senti mes genoux flageoler quand il m’a décoché ce regard furibond.

— Quoi ? Tu ne parles pas sérieusement, là ? Depuis quand aimes - tu les yeux verts ?

Elle rit.

— Pas de souci. Tes yeux sont toujours les plus beaux. En tout cas, pour moi. Mais je pense qu ’ elle, elle préfère les verts...

— Jamais de la vie elle ne peut être amoureuse de ce type.

— Mais si. Et il est exactement comme toi autrefois...

— Hein ? Ce... ! Il n’est pas du tout comme moi. Moi, je ne t’ai jamais commandée, jamais !

Elle sourit moqueusement.

— Oh si, tu l’as fait.

— Seulement quand c’était nécessaire.

Il se repoussa le chapeau sur la nuque avant d’ajouter :

— Je veux seulement qu’il la laisse tranquille.

— Mais tu es jaloux, dis - moi ?

— Oui, avoua - t - il. N’est - ce pas normal ? La prochaine fois que je le verrai, je lui dirai de ne plus la toucher !

— Je pense que nous allons bientôt les croiser dans les prochains temps, dit - elle, redevenue sérieuse. Et je pense aussi que tu peux déjà commencer à exercer tes talents d’escrimeur à l’entraînement. Nous avons du pain sur la planche.

Il jeta en l’air son bâton de promenade et le rattrapa adroitement.

— Je suis prêt. Et toi, princesse ?

— Prête, si tu es prêt.

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— Je crois que ça va devenir passionnant entre nous, ces temps prochains.

Cette phrase me donna des fourmillements au ventre. La perspective d’aventures futures aurait sans doute dû m’angoisser, mais elle m’emplit d’un farouche sentiment de bonheur.

Oui, ça allait être passionnant.

Nous nous tûmes un moment. Puis Gideon dit :

— Dans la calèche, quand nous avons parlé de la magie du corbeau... tu t’en souviens ?

Naturellement que je m’en souvenais. Mot pour mot.

— Tu as dit que je ne pourrais jamais posséder cette magie, parce que je ne suis qu’une fille tout à fait banale. Une fille comme tu en connais tant d’autres. Qui ne vont toujours qu’en groupe aux toilettes et se moquent des autres, et...

Une main se posa sur mes lèvres.

— Je sais ce que j’ai dit.

Gideon s’était de nouveau penché vers moi.

— Et je le regrette, ajouta - t - il.

Hein ? J’étais assise là, comme frappée par la foudre, incapable de bouger ou de simplement respirer. Ses doigts frôlèrent prudemment mes lèvres, caressèrent mon menton et remontèrent à tâtons ma joue jusqu’à ma tempe.

— Tu n’es pas banale, Gwendolyn, chuchota - t - il, tout en me caressant les cheveux. Tu es très inhabituelle. Tu n’as pas besoin de la magie du corbeau pour représenter pour moi quelqu’un de tout à fait particulier.

Son visage se rapprocha encore. Quand ses lèvres effleurèrent les miennes, je fermai les yeux.

OK, je n’avais plus qu’à tomber dans les pommes, maintenant.

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— En tout cas, tu avais raison de penser à un piège. Mais comment Lucy et Paul savaient - ils que nous serions justement là aujourd’hui ?

— Je n’en ai pas la moindre idée, dit Gideon.

Il se pencha soudain vers moi, si près que nos deux nez se touchèrent presque. Dans la pénombre, ses yeux étaient vraiment sombres.

— Mais peut - être que tu le sais, toi ? dit - il encore.

Je clignai des yeux, déroutée (en fait, doublement déroutée : d’abord par sa question, mais plus encore par cette proximité soudaine).

— Moi ?

— Tu pourrais être celle qui a révélé notre rendez - vous à Lucy et Paul.

— Quoi ? m’écriai - je, complètement ahurie. Ça ne va pas, non ? ! Je ne sais même pas où se trouve le chronographe. Et je ne tolérerai jamais que...

Je m’arrêtai là avant de dire n’importe quoi.

— Gwendolyn, tu n’as aucune idée de tout ce que tu vas faire dans le futur.

Il fallait d’abord que je digère ça.

— Ce pourrait tout aussi bien être toi, dis - je.

— Exact.

Gideon se recula et je vis briller ses dents blanches dans la pénombre. Il souriait.

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— Gwendolyn ! Pourquoi est - ce que tout est toujours plus compliqué avec toi qu’avec Charlotte ?

Il se pencha en avant et je vis dans son regard quelque chose que je n’avais encore jamais perçu.

— Ah. Vous en avez parlé aujourd’hui dans la cour de l’école ? demandai - je, froissée.

Mince ! Maintenant, je lui avais ouvert une brèche. Erreur de débutante !

— Jalouse ? enchaîna - t - il aussitôt avec un large sourire moqueur.

— Pas du tout !

— Charlotte a toujours fait ce que je lui ai dit. Pas comme toi. Ce qui est usant. Mais amusant aussi en quelque sorte... et charmant.

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— Oh, nous y voilà.

Je levai les yeux. C’était vraiment notre maison, toutes fenêtres éclairées. Quelque part à l’intérieur, Mum m’attendait. Mon lit aussi.

— Merci, dit Gideon.

Je me retournai.

— Pour quoi ?

— Peut-être... peut-être que je n’aurais pas résisté beaucoup plus longtemps, dit-il.

Un sourire passa sur son visage.

— Je crois que tu as vraiment sauvé ma vie de merde.

Oh. J’en restai sans voix. Je me contentai de le regarder en sentant mon idiote de lèvre se remettre à trembler.

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— Gwendolyn, nous devons juste arriver là, au coin ! Respire un grand coup, ça va passer.

Je m’arrêtai sur place. C’en était trop !

— Ça va passer ? !

J’avais envie de crier, mais je m’efforçai de parler lentement et distinctement.

— Ça va passer, aussi, que je viens de tuer un homme ? Ça va passer, que toute ma vie a été mise sens dessus dessous ? Ça va passer, qu’un arrogant de ton genre, un violoneux aux cheveux longs et aux bas de soie, n’ait rien d’autre à faire que me donner des ordres alors que je viens de lui sauver sa vie de merde ? Si tu veux le savoir, je trouve que j’ai toutes les raisons de vomir ! Et si ça peut t’intéresser : je te trouve aussi à vomir !

OK, j’avais un peu crié la dernière phrase, mais pas trop. Et ça m’avait fait un bien fou de sortir tout ça. Pour la première fois de la journée, je me sentis vraiment libérée et mon malaise disparut.

Gideon me regarda d’un air si ahuri que j’en aurais gloussé si je n’avais pas été aussi désespérée. Ah, pour une fois, j’avais réussi à lui couper la chique !

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