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- J'ai eu tellement peur que ça n'ait pas marché. Car Mr Whitman l'a bien compris : sans toi, je ne voudrais plus vivre. Pas un seul jour !

- Je t'aime, Gwenny ! dit Gideon en me serrant si fort que je manquai d'étouffer.

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- Mais maintenant tu ne devrais plus hésiter ! Voudrais-tu continuer à vivre avec cette culpabilité ? Voudrais-tu tout simplement vivre sans lui ?

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Mon anxiété se transforma en peur pure et simple. La perspective de me retrouver seule avec le comte me fila la chair de poule. Comme si Gideon lisait dans mes pensées, il s'arrêta et m'attira à lui sans se soucier de Mr George.

- Ça va aller, chuchota-t-il à mon oreille. N'oublie pas qu'il ne peut rien te faire. Et tant qu'il l'ignore, tu es en sécurité.

Je me cramponnai à lui comme un petit capucin. Mr George s'éclaircit la voix.

- Je suis heureux de voir que vous vous êtes réconciliés, dit-il en esquissant un léger sourire. Mais nous devons tout de même y aller.

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- C'est déjà trop tard, chuchotai-je. Je t'aime. Et sans toi, je ne voudrais plus vivre.

Gideon me donna l'impression d'avoir envie de pleurer. Il me prit la main et l'écrasa presque.

- Alors, il ne nous reste plus qu'à espérer que le comte ne l'apprenne jamais.

- Et que nous trouvions au plus vite ce plan génial, dis-je. Et maintenant, fais-moi le plaisir de ne plus glandouiller ici ! Ça urge !

- Un quart d'heure et pas une minute de plus ! déclara Gideon.

Il était à genoux devant le chronographe sur la nappe de pique-nique que nous avions étalée sur la prairie, en plein milieu de Hyde Park, non loin de la Serpentine Gallery, avec vue sur le lac et le pont.

Même si cette journée de printemps s'annonçait aussi belle que celle de la veille, il faisait encore un froid glacial et l'herbe était humide de rosée. Des joggeurs et des promeneurs avec leurs chiens passaient devant nous et quelques-uns regardaient notre petite troupe avec curiosité.

- Mais un quart d'heure, c'est trop court ! protestai-je.

En même temps, je bouclai à ma taille l'armature avec ses drôles de rembourrages sur les hanches, qui faisait en sorte que ma robe voguait autour de moi comme un navire de combat sans traîner par terre. Ce truc m'avait obligée à emporter ce sac de voyage énorme à la place d'un sac à dos.

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- Quand tu m'embrasses, Gwendolyn Shepherd, c'est comme si je perdais le contact avec le sol. Je ne sais pas comment tu fais ni où tu as appris ça. Si c'était par un film, alors il faudra le voir ensemble.

Il s'arrêta un moment puis poursuivit :

- En fait, je veux dire que quand tu m'embrasses, je ne veux rien d'autre que te sentir et te tenir dans mes bras. Merde, je suis si terriblement amoureux que c'est comme si on avait renversé un bidon d'essence quelque part en moi et qu'on y avait mis le feu ! Mais, pour l'instant, nous ne pouvons pas... nous devons garder la tête froide. Au moins, l'un de nous deux.

Le regard qu'il m'adressa fit s'envoler définitivement tous mes doutes.

- Gwenny, l'entendis-je dire encore, tout cela me fait une peur atroce. Sans toi, ma vie n'aurait plus aucun sens, sans toi... je voudrais mourir tout de suite s'il t'arrivait quelque chose.

Je voulus lui sourire, mais j'eus soudain une énorme boule dans la gorge.

- Gideon, je... commençai-je, mais il ne me laissa pas parler.

- Je ne voudrais pas que... Il ne faut pas que tu ressentes les choses comme moi, Gwenny.

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J'oubliai aussitôt tout autour de nous (et tout le reste avec), enlaçai son cou et commençai à l'embrasser partout où je pus l'atteindre, sur le cou, l'oreille et la tempe et puis... sur la bouche. Il me serra plus fort contre lui... pour me repousser trois secondes après.

- On n'a vraiment pas le temps pour ça, Gwenny ! dit-il brusquement.

Puis il saisit ma main et m'entraîna plus loin.

Je soupirai. Plusieurs fois. À fond. Mais Gideon se tut. Deux couloirs plus loin, quand il s'arrêta et sortit la carte, je n'y tins plus et demandai :

- C'est parce que j'embrasse bizarrement, ou quoi ?

- Hein ?

Gideon leva les yeux de la carte et me regarda, ahuri.

- Je suis une vraie catastrophe question baiser, c'est ça ? dis-je en m'efforçant de réprimer la nuance hystérique de ma voix. Jusqu'alors, je n'avais... je veux dire, pour savoir faire ça, il faut du temps et de l'expérience. On ne peut pas tout apprendre dans les films, tu sais ? Et je trouve plutôt vexant que tu me repousses.

Gideon abaissa la carte et la lumière de sa lampe de poche erra par terre.

- Gwenny, écoute...

- Oui, je sais, nous sommes pressés, l'interrompis-je. Mais il faut que j'évacue ça tout de suite. Il ne suffit pas de me repousser ou...

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- Tu t'en es collé une bonne sur le crâne ! Tu te rappelles comme tu m'en as voulu à cause de ça ?

Gideon afficha un faible sourire.

- Oui, bien sûr. Et je le regrette sincèrement. Mais comment s'attendre à ça aussi ? Allez, viens maintenant ! Avant que cet idiot ne se réveille. Il a déjà remis la lettre depuis longtemps.

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- Je crois qu'il m'a vue ! chuchotai-je.

- Oui ! c'est sûr ! bougonna Gideon. Car c'est moi ! Ah, je suis vraiment un âne ! Allez ! Sois gentille avec moi !

Sur ces mots, il me repoussa de sorte que je titubai dans le couloir.

- Mais... qu'est-ce... chuchotai-je en me trouvant dans le faisceau d'une lampe de poche.

- Gwendolyn ? entendis-je la voix incroyable de Gideon.

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- Prêt ? demandai-je en souriant.

- Si tu es prête, répondit-il en me retournant mon sourire.

En fait, je doutais de l'être. Si le tunnel du métro m'avait déjà donné un sentiment d'oppression, je courais le risque de devoir bientôt me faire soigner pour claustrophobie aiguë. Plus nous avancions, plus le plafond des couloirs s'abaissait et plus ils se ramifiaient. Çà et là, des escaliers menaient encore plus en profondeur et nous nous heurtâmes une fois à un passage éboulé qui nous obligea à faire demi-tour. Nous n'entendions que notre respiration et le léger bruit de nos pas et, de temps en temps aussi, un froissement de papier quand Gideon s'arrêtait pour jeter un coup d'œil au plan. Je m'imaginais percevoir des bruissements et des piétinements venus d'ailleurs. Des armées entières de rats hantaient probablement ce labyrinthe et - mon imagination aidant - si j'avais été une énorme araignée, j'aurais élu cet endroit pour domicile familial et terrain de chasse.

- OK, murmura Gideon, tout à fait concentré, ça devrait tourner à droite ici.

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- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Gideon, l'air absent. Tu veux courir dans les couloirs avec une robe qui touche par terre ?

- Euh... je pensais... pour l'authenticité.

- L'authenticité, on s'en fout ! répliqua-t-il.

Xemerius applaudit de ses pattes griffues.

- Oui, on s'en fout ! s'écria-t-il, enthousiaste.

Puis se tournant vers moi :

- Les mauvaises fréquentations, ça finit par déteindre. Il était temps aussi.

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