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- Qui me garantit qu'il ne s'agit pas de faux ?

- Lis-les seulement, et tu sauras pourquoi nous avons volé le chronographe. Et pourquoi nous voulons empêcher le comte de fermer le Cercle du sang. Gideon, fais attention à Gwendolyn, dit-il vite. Et protège-la du comte !

- Je protégerai Gwendolyn contre n'importe qui, répliqua Gideon, les yeux scintillant de fierté. Mais je ne vois pas en quoi ça te regarde.

- Eh bien, ça me regarde beaucoup, mon garçon !

Paul dut se maîtriser pour ne pas en venir aux mains. Dieu, si ce gamin savait au moins... Gideon croisa les bras.

- Dernièrement, à cause de votre trahison, les hommes d'Alastair ont failli nous tuer dans Hyde Park, Gwendolyn et moi ! Tu ne vas donc pas me faire croire que tu te soucies de son bien-être.

- Tu n'as aucune idée de...

Paul s'interrompit. Il n'avait plus le temps.

- Bon. Écoute, fit-il en essayant de mettre le plus d'émotion possible dans sa voix. Réponds simplement à cette question : aimes-tu Gwendolyn ?
Gideon le dévisagea un moment. Puis quelque chose vacilla dans son regard, Paul le vit très bien. Était-ce un manque d'assurance ? Bon, ce garçon savait bien manier l'épée. Mais sur le plan sentimental, il semblait avoir encore peu d'expérience.

- Gideon ! Quelle est ta réponse ! insista-t-il d'une voix perçante.

Le visage du jeune homme perdit un peu de sa dureté.

- Oui, dit-il simplement.

Paul sentit sa fureur s'envoler. Lucy le savait bien. Comment avait-il pu douter d'elle !

- Alors, lis ces papiers ! s'empressa-t-il de dire. Et tu comprendras le rôle joué par Gwendolyn et le danger qui la guette.

Gideon le fixa des yeux.

- Que veux-tu dire ? Paul se pencha en avant.

- Gwendolyn va mourir si tu ne fais rien. Tu es le seul à pouvoir l'empêcher. Et le seul à qui elle fasse confiance, à ce qu'il me semble.

Il resserra sa prise autour du bras de Gideon en sentant la sensation de vertige l'envahir peu à peu. Combien n'aurait-il pas donné pour une ou deux minutes de sursis !

- Promets-le-moi, Gideon ! dit-il, désespéré.

Mais la réponse ne lui parvint pas. Tout se brouilla autour de lui, quelque chose l'arracha du sol et le projeta dans le temps et l'espace.

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- Gwendolyn ? demanda Gideon, en me fixant comme s'il craignait que j'aille me jeter sous le premier bus venu.

- Tout va bien, affirmai-je sans le regarder. Mr George, pourriez-vous me raccompagner en haut, s'il vous plaît ? Il faut que je rentre d'urgence.

- Mais bien sûr, répondit Mr George.

Gideon fit un mouvement, mais le docteur White le retint.

- Toi, tu ne bouges pas d'ici !

Il avait déchiré la manche de veste de Gideon et celle de la chemise en dessous. Son bras était plein de croûtes de sang et il avait une légère entaille au niveau de l'épaule. Le petit esprit Robert fixait tout ce sang avec effroi.

- Qui t'a fait ça ? Il va falloir désinfecter et recoudre, constata sombrement le docteur White.

- Pas question ! protesta Gideon, qui avait pâli et perdu sa jovialité. On verra ça plus tard. Je dois d'abord parler à Gwendolyn.

- Ce n'est vraiment pas la peine, dis-je. Je sais déjà tout ce que je dois savoir. Et maintenant, il faut que je rentre à la maison.

- Affirmatif ! ponctua Xemerius.

- À chaque jour suffit sa peine, déclara Mr George à Gideon en tendant la main vers le foulard noir. Et Gwendolyn m'a l'air fatiguée. Il faut qu'elle se lève tôt demain pour l'école.

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- Le comte m'a expliqué que tu... que toi et lui, vous pensez qu'une femme amoureuse est plus facile à contrôler. Ce doit être énervant d'avoir fourni tout ce travail préliminaire avec Charlotte et de maintenant devoir remettre ça avec moi, non ?

- Mais qu'est-ce que tu me racontes là ?

- Tu as vraiment fait un travail de pro, poursuivis-je. C'est d'ailleurs aussi l'avis du comte. Évidemment, je n'étais pas un cas particulièrement difficile... Mon Dieu, j'ai tellement honte de t'avoir tant facilité les choses !

Je fus incapable de le regarder plus longtemps.

- Gwendolyn... commença-t-il en s'interrompant aussitôt. Gwendolyn, il faut y aller maintenant. Peut-être devrions-nous reprendre cette conversation plus tard. En toute tranquillité. Je n'ai pas la moindre idée de là où tu veux en venir...

-Je veux seulement savoir si c'est vrai, dis-je.

Naturellement que c'était vrai. Mais on sait bien que l'espoir meurt en dernier. Mon estomac commençait à m'annoncer le prochain saut dans le temps.

-Je voudrais juste savoir si tu as vraiment voulu me rendre amoureuse de toi, comme tu l'avais fait précédemment avec Charlotte, complétai-je.

Gideon me libéra.

- Le moment est vraiment mal choisi, déclara-t-il. Gwendolyn ! Nous en parlerons après. Je te le promets.

-Non ! Maintenant ! m'écriai-je en laissant libre cours à mes larmes. Tu n'as qu'à me répondre par oui ou non ! Est-ce que tout cela était calculé ?

Gideon se frotta le front.

-Gwen...

- Oui ou non ? sanglotai-je.

- Oui, avoua Gideon. Mais je t'en prie... arrête de pleurer.

Et pour la deuxième fois de la journée, mon cœur - cette fois, la deuxième version, ce cœur fantôme, né de mon fol espoir - bascula par-dessus la falaise, s'écrasa au fond du ravin et vola en milliers d'éclats minuscules.

- D'accord, chuchotai-je, c'est tout ce que je voulais savoir. Merci de ta franchise.
- Gwen, j'aimerais vraiment t'expliquer...

Gideon s'évanouit dans l'air sous mes yeux. Tandis que le froid gagnait de nouveau mon corps, je fixai pendant quelques secondes la lumière tremblante de la torche, et la tête de mort qui la surmontait en essayant de refouler mes larmes, puis tout se brouilla à ma vue.

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—Rien n'est plus facile à prévoir que la réaction d'une femme amoureuse, poursuivit le comte. Rien de plus aisé que de contrôler une femme dont le comportement est déterminé par ses sentiments pour un homme. C'est déjà ce que j'ai expliqué à Gideon. Naturellement, je regrette un peu qu'il ait dépensé tant d'énergie auprès de ta cousine... Comment s'appelle-t-elle déjà ? Charlotte ?

Cette fois, je ne pus que le fixer. Pour je ne sais quelle raison, je repensai à la vision de tante Maddy et au cœur de rubis qui se trouvait sur une saillie rocheuse au-dessus du vide. J'aurais aimé me boucher les oreilles pour ne plus entendre sa voix douce.

— Sur ce point, il est en tout cas plus adroit que moi à son âge, apprécia le comte. Et il faut lui accorder que la nature l'a pourvu de nombreux avantages. Quel corps d'Adonis ! Quel beau visage, quelle grâce, quel talent ! De toute façon, il n'a probablement pas besoin d'en faire beaucoup pour que les filles lui tombent dans les bras. Le lion rugit en Fa dièse majeur, la crinière en pur diamant, multiplicatio, le soleil subjugué...

La vérité me porta un coup au cœur. Tout ce que Gideon avait fait, ses caresses, ses gestes, ses baisers, ses paroles, tout cela n'avait servi qu'à me manipuler. Pour que je tombe amoureuse de lui, comme Charlotte avant moi. Pour pouvoir mieux nous contrôler.

Et le comte avait raison : Gideon n'avait pas eu grand-chose à faire. Mon stupide petit cœur de fille s'était envolé tout seul vers lui et était tombé à ses pieds.

Devant mon œil intérieur, je vis le lion se diriger vers le bord de l'abîme et balayer le cœur de rubis d'un simple coup de patte. Il tomba au ralenti, s'écrasa tout au fond du gouffre et se brisa en mille gouttelettes de sang.

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—Je voulais juste vite... Bon, à propos de tout à l'heure... Mr George nous a interrompus au moment où je m'apprêtais à te dire quelque chose de très important.

- C'est à cause de ce que je t'ai raconté hier dans l'église ? Bon, je comprends bien que tu puisses me prendre pour une folle, mais un psychiatre ne pourra rien y faire.

Gideon plissa le front.

- Tu ne voudrais pas fermer la bouche une minute, non ? Là, il faut que je prenne mon courage à deux mains pour te faire une déclaration d'amour. Et je n'ai absolument aucune expérience en ce domaine.

- Pardon ?

- Je suis amoureux, Gwendolyn, dit-il gravement.

Je sentis mon estomac se nouer, comme sous l'effet de la peur. Mais en réalité, il se serrait de joie.
- Vraiment ?

- Oui, vraiment !

À la lueur de la torche, je vis Gideon sourire.

—Je sais, reprit-il, ça fait à peine une semaine que nous nous connaissons et au début, je te trouvais très... puérile et probablement que je me suis comporté envers toi comme un sagouin. Mais tu es terriblement compliquée, on ne sait jamais ce que tu vas faire dans la seconde qui suit, et pour certaines choses tu peux être parfois presque effroyablement... euh... naïve. Parfois j'aurais vraiment envie de te secouer.

- OK, on voit bien que tu manques d'expérience en matière de déclaration d'amour, constatai-je.

- Mais ensuite, tu deviens si fine et si futée et si indescriptiblement délicieuse, poursuivit Gideon, comme s'il n'avait pas entendu. Et le plus grave, c'est qu'il suffit que tu sois dans la même pièce que moi pour que j'aie envie de te toucher et de t'embrasser...

- Oui, c'est vraiment grave, chuchotai-je.

Mon cœur fit un bond quand Gideon retira de mes cheveux l'épingle à chapeau, expédia au loin ce monstre emplumé, m'attira à lui et m'embrassa. Approximativement trois minutes après, je me retrouvai adossée contre le mur, à bout de souffle et les jambes en coton.

- Gwendolyn, eh, respire donc un grand coup ! dit Gideon, amusé.

Je lui donnai une tape sur la poitrine.

- Arrête ! Incroyable, ce que tu peux être prétentieux !

- Désolé. C'est juste un... sentiment tellement enivrant de savoir que tu oublies de respirer à cause de moi, dit-il en reprenant la torche en main. Allez, viens maintenant ! Le comte nous attend.

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- Ah, arrête, Gwendolyn ! Tu ne penses tout de même pas sérieusement que je vais gober cette histoire avec ton grand-père ? Comme s'il pouvait surgir par le plus grand des hasards dans la pièce où tu viens élapser. Comme si Lucy et Paul pouvaient eux aussi débarquer chez lady Tilney ! Ou ces types à Hyde Park.

- Oui, c'est sûr, je les ai commandés personnellement, parce que j'avais toujours rêvé d'embrocher quelqu'un avec une épée. Sans oublier que j'avais aussi grande envie de voir un homme avec une moitié de visage arrachée ! m'emportai-je.

- Dans le futur, ce que et pourquoi tu fe...

- Ah, ferme-la ! m'énervai-je. J'en ai marre de tout ça ! Depuis lundi dernier, je vis comme dans un cauchemar sans fin. Quand je pense être réveillée, je m'aperçois que je rêve encore. J'ai dans la tête des millions de questions, auxquelles personne ne me donné de réponse et tout le monde s'attend à ce que je fasse de mon mieux pour quelque chose à quoi je ne comprends rien du tout !

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Le corbeau sur ses ailes rouge rubis

Entend entre les mondes chanter les morts,

À peine connaît-il la force, à peine connaît-il le prix,

Que le pouvoir s'élève et le Cercle se ferme.

Le lion... si fier ce visage de diamant,

De la lumière trouble le charme violent

Dans le soleil mourant il est le tournant,

La mort du corbeau révèle la fin.

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- Tu peux encore le faire changer d'avis. S'il veut te connaître un peu mieux, c'est surtout pour vérifier si les prophéties te concernant n'ont tout de même pas raison.

- À cause de la magie du corbeau ? dis-je, toujours aussi mal à l'aise avec ce sujet. Les prophéties révèlent-elles aussi de quoi il s'agit ?

Gideon hésita, puis il dit doucement :

- ... Le corbeau sur ses ailes rouge rubis entend entre les mondes chanter les morts, à peine connaît-il la force, à peine connaît-il le prix, que le pouvoir se lève et le Cercle se ferme...

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Rien n'empêche l’amour ; il ne connaît ni porte ni verrou.

Et pénètre partout.

Il est de tout temps, a toujours battu des ailes

Et le fera éternellement.

 

Matthias Claudius (1740-1815)

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- OK, Lucy ! Primo : ton baiser a plutôt un goût... de fraises. Deuzio : si je trouve ce Larry Coleman, je lui colle mon poing sur la figure. Tertio : note bien le moment où nous en sommes restés. Pour l'instant, nous avons un tout petit problème.

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