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Emouchet plissa les yeux.

- Je m'interroge, fit-il. Le Bhelliom a ramené Ehlana des limites de la mort. Je me demande si je pourrais le persuader de faire de même avec Martel.

- Pourquoi le désirerais-tu ?

- Afin de pouvoir le tuer à plusieurs reprise, monseigneur. Avec un rien d'encouragement, je pourrais consacrer le reste de ma vie à tuer Martel sans cesse et sans cesse.

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La cascade tombait sans fin dans l'abîme qui avait fait valoir ses droits sur Ghwerig, et l'écho de sa chute emplissait la caverne d'un son grave semblable aux harmoniques produits par un immense bourdon. Émouchet s'agenouilla au bord de l'abysse, le Bhelliom serré dans son poing. Toute pensée avait été effacée, et il ne pouvait que se laisser aveugler par la lumière de la colonne d'eau parcourue de soleil qui plongeait dans les profondeurs, laissant ses oreilles s'emplir de ce tumulte.

Une odeur d'humidité habitait la caverne. L'espèce de brume d'embruns emperlait les roches de rosée, et les cailloux luisaient à la lumière du torrent pour se fondre dans les ultimes lueurs de l'ascension incandescente d'Aphraël.

Émouchet baissa lentement le regard et considéra le joyau qu'il tenait dans la main. Bien qu'apparemment délicate, voire fragile, cette rose saphir était pratiquement indestructible, il le sentait bien. Au fin fond de son cœur d'azur naquit une sorte de pulsation, bleu foncé au bout des pétales puis s'assombrissant vers le centre jusqu'à un bleu nuit profond. Son pouvoir lui faisait mal à la main et, au fond de son esprit, quelque chose lui criait des avertissements tandis que ses yeux plongeaient en elle. Il frémit et s'arracha à cet éclat qui le subjuguait.

Le coriace chevalier pandion regarda autour de lui, s'efforçant irrationnellement de s'accrocher aux derniers brins de lumière qui s'attardaient parmi les pierres de la caverne du Troll nain. Comme si la Déesse-Enfant Aphraël pouvait le protéger du joyau qu'il s'était donné tant de peine à obtenir et que, curieusement, il redoutait désormais. Mais ce n'était pas tout. À un niveau inférieur à la pensée, Émouchet désirait retenir à tout jamais cette lueur, conserver en son cœur l'esprit sinon la personne de la minuscule et fantasque divinité.

Séphrénia poussa un soupir et se releva lentement. Elle avait sur le visage une expression de lassitude bizarrement mêlée d'excitation. Pour elle, ardue avait été la lutte qui l'avait amenée jusqu'à cette humide caverne des montagnes de Thalésie, mais elle avait été récompensée par un instant de révélation lorsqu'elle avait clairement contemplé le visage de sa Déesse.

- Il nous faut quitter ce lieu, à présent, mes petits, annonça-t-elle tristement.

- On ne peut pas rester encore quelques minutes ? lui demanda Kurik avec dans la voix une nostalgie fort inhabituelle. (De tous les hommes au monde, Kurik était le plus terre à terre... la plupart du temps.)

- Mieux vaut l'éviter. Si nous restons trop long temps, nous commencerons à trouver des excuses pour demeurer encore. Avec le temps, nous risquerions de ne plus vouloir partir du tout. (La petite Styrique en robe blanche considérait le Bhelliom avec révulsion.)

Peux-tu le mettre hors de vue, Émouchet, et lui demander de se calmer ? Sa présence nous contamine tous. Elle déplaça l'épée que lui avait remise sire Gared à bord du bateau du capitaine Sorgi. Elle marmonna quelques paroles en styrique, puis jeta le sort qui illumina la pointe de l'épée d'un éclat qui leur permettrait de retrouver leur chemin jusqu'à la surface.

Émouchet fourra la gemme florale à l'intérieur de sa tunique et se pencha pour prendre l'épieu du roi Aldréas. L'odeur de son jaseran lui paraissait maintenant infecte et sa peau se hérissait sous son contact : Il aurait bien aimé s'en débarrasser.

Kurik se baissa et prit la massue cerclée d'acier qu'avait brandie contre eux le Troll nain difforme avant son plongeon fatal dans l'abîme. Il agita deux ou trois fois l'arme grossière, puis la lança avec indifférence dans l'abysse à la suite de son propriétaire.

Séphrénia leva l'épée éclairante au-dessus de sa tête et les trois amis traversèrent la caverne jonchée des trésors de Ghwerig pour rejoindre la sortie de la galerie en spirale conduisant vers la surface.

- Pensez-vous que nous la reverrons jamais ? demanda tristement Kurik comme ils entraient dans la galerie.

- Aphraël ? Difficile à dire. Elle s'est toujours montrée un peu imprévisible, répondit Séphrénia à mi-voix.

Ils grimpèrent un certain temps en silence, suivant la spirale montant vers la gauche. Émouchet éprouvait une étrange sensation de vide. Ils étaient descendus à quatre ; désormais, ils n'étaient plus que trois. Mais la Déesse-Enfant n'avait pas été abandonnée, car ils la portaient tous dans leur cœur. C'était quelque chose d'autre qui l'inquiétait.

- Existe-t-il un moyen pour que nous puissions fermer hermétiquement cette caverne ? demanda-t-il à son mentor.

Séphrénia lui lança un regard appuyé.

- Nous le pouvons si tu le souhaites, mon petit. Mais pourquoi cela ?

- C'est assez difficile à exprimer.

- Nous avons ce que nous étions venus chercher, Émouchet. Pourquoi se faire du souci si un porcher vient à tomber sur l'entrée de ce lieu ?

- Je ne sais pas précisément. (Il fronça les sourcils en s'efforçant de le découvrir.) Si un paysan thalésien s'y aventure, il finira par trouver le trésor de Ghwerig, n'est-ce pas ?

- S'il cherche bien, oui.

- Et après cela, la caverne ne tardera pas à grouiller d'autres Thalésiens.

- Pourquoi cela te chagrine-t-il ? Veux-tu garder le trésor de Ghwerig pour toi seul ?

- Pas vraiment. C'est Martel qui est cupide, pas moi.

- Pourquoi donc cette inquiétude ? Que t'importe si les Thalésiens viennent se balader par ici ?

- L'endroit est bien spécial, Séphrénia.

- De quelle manière ?

- Il est sacré, répondit-il simplement. (L'insistance de Séphrénia commençait à l'irriter.) Une Déesse s'est révélée à nous. Je ne veux pas que cette caverne soit profanée par une foule de chasseurs de trésors cupides et pris de boisson. J'aurais la même impression si quelqu'un profanait une église élène.

- Cher Émouchet, fit-elle en l'embrassant impulsivement. Cela t'en coûte-t-il autant d'admettre la divinité d'Aphraël ?

- Ta Déesse était très convaincante, Séphrénia, répondit-il avec un sourire forcé. Elle aurait pu ébranler la certitude de la Hiérocratie de l'Église élène elle-même. Pouvons-nous le faire ? Je veux dire fermer hermétiquement la caverne ?

Elle allait répondre, mais elle s'arrêta en fronçant les sourcils.

- Attendez ici, leur ordonna-t-elle.

Elle appuya la pointe de l'épée de sire Gared contre la paroi de la galerie et revint sur ses pas avant de s'arrêter à la limite de la lumière produite par l'arme, où elle resta plongée dans ses pensées. Elle revint au bout de quelques instants.

- Je vais te demander d'accomplir un acte dangereux, Émouchet, dit-elle sévèrement. Mais je crois que tu ne risques rien. Le souvenir d'Aphraël est encore vif dans ton esprit et il devrait te protéger.

- Que veux-tu de moi ?

- Nous allons utiliser le Bhelliom pour murer cette caverne. Il existe d'autres méthodes pour cela, mais il faut nous assurer que le joyau acceptera ton autorité. À mon avis, il le fera, mais on n'est jamais trop sûr. Tu vas devoir montrer ta force, Émouchet. Le Bhelliom ne voudra pas t'obéir, aussi devras-tu le forcer.

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Je trouve votre religion répugnante. Elle est cruelle, raide, dépourvue de miséricorde et confortablement contente de soi. Elle manque totalement d’humanité et je la rejette.

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— Je vais prononcer un petit prêche, leur dit-il calmement. C’est une sorte de convention, ce que l’on attend de moi. Vous n’êtes pas obligés de l’écouter, mais si vous pouviez éviter de bâiller ouvertement…

— Jamais nous n’oserions, Sarathi, lui assura Ehlana.

Dolmant parla donc de l’état matrimonial… assez longuement. Puis il confia au couple qu’une fois lacérémonie terminée il leur serait permis de suivre l’appel de la nature… et non seulement permis, mais encouragé. Il leur suggéra fermement de rester fidèles l’un envers l’autre et leur rappela enfin que le fruit de leur union devrait être élevé dans la foi élène. Il leur demanda finalement s’ils acceptaient de s’épouser, de partager leurs biens terrestres, et promettaient de s’aimer, de s’honorer, de s’obéir, de se chérir, et ainsi de suite. Alors, comme tout se déroulait fort bien, il passa aussitôt à l’échange des anneaux, que Talen n’avait pas réussi à voler.

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— Je vais prononcer un petit prêche, leur dit-il calmement. C’est une sorte de convention, ce que l’on attend de moi. Vous n’êtes pas obligés de l’écouter, mais si vous pouviez éviter de bâiller ouvertement…

— Jamais nous n’oserions, Sarathi, lui assura Ehlana.

Dolmant parla donc de l’état matrimonial… assez longuement. Puis il confia au couple qu’une fois lacérémonie terminée il leur serait permis de suivre l’appel de la nature… et non seulement permis, mais encouragé. Il leur suggéra fermement de rester fidèles l’un envers l’autre et leur rappela enfin que le fruit de leur union devrait être élevé dans la foi élène. Il leur demanda finalement s’ils acceptaient de s’épouser, de partager leurs biens terrestres, et promettaient de s’aimer, de s’honorer, de s’obéir, de se chérir, et ainsi de suite. Alors, comme tout se déroulait fort bien, il passa aussitôt à l’échange des anneaux, que Talen n’avait pas réussi à voler.

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Un danger évité est parfois préférable à un danger surmonté.

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La loi de la populace doit toujours être réprimée, répliqua le comte de Lenda d’un ton critique. La foule est toujours l’ennemi des gouvernements.

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La loi de la populace doit toujours être réprimée, répliqua le comte de Lenda d’un ton critique. La foule est toujours l’ennemi des gouvernements.

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Ehlana est quand même une femme, et il est bien connu que les femmes ont le cœur un peu tendre. Si nous lui faisons confiance, elle risque de ne pas nous laisser le tuer. Je préférerais le savoir bien mort avant qu’elle se réveille. Nous lui présenterons nos excuses par la suite, bien entendu, mais il est très difficile de ressusciter quelqu’un, malgré toutes les excuses que l'on peut présenter.

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 Oui, acquiesça Séphrénia. La caverne est en sécurité, à présent. Concentrons-nous désormais sur d’autres sujets, messieurs. Ne nous attardons pas sur ce que nous venons de réaliser, autrement nous pourrions être tentés de le défaire. Kurik carra ses lourdes épaules et regarda derrière lui. — Je vais faire du feu, annonça-t-il

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