Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 680
Membres
1 013 363

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par Folize 2018-03-21T15:41:55+01:00

- Imaginez qu’une femme soit trop peu attirante pour se trouver un époux. Forcerez-vous l’un de vos hommes à l’épouser au motif que chacun doit trouver sa chacune ?

À ces mots, Gideon sentit son sang ne faire qu’un tour. L’intelligence de Miss Willis et le mépris qu’elle affichait l’avaient mis hors de lui. Il se dirigea vers elle et esquissa un sourire satisfait devant l’inquiétude qui se peignit sur son délicieux visage.

- Mes hommes ont passé les huit dernières années en mer. Ils n’avaient qu’une nuit de temps à autre pour assouvir leur besoin de compagnie féminine. Et ce n’est pas une tête de cheval ou des dents gâtées qui les feraient reculer, croyez-moi !

Ce n’était pas tout à fait vrai, mais il en avait assez de l’entendre pérorer. Elle marcherait droit, même s’il fallait l’enfermer pour la mettre au pas !

Elle recula, le rouge aux joues. En se retrouvant adossée à la porte de la cabine, elle s’aperçut qu’elle était prise au piège. Ce qui ne l’empêcha pas de le contredire.

- J’ai du mal à croire que vos hommes voudront d’une femme qui…

- Assez !

Il plaqua les mains sur la porte en bois de chêne, de part et d’autre des épaules de la jeune femme. Elle ne pouvait plus s’échapper.

- Nos passagères ont une semaine pour se choisir un époux. Passé ce délai, je ferai ce qui me chante avec celles qui n’auront trouvé personne. Vous aurez beau vous plaindre, cela n’y changera rien.

- Vous êtes dans l’erreur, protesta-t-elle vivement. Si vous forcez les gens…

- Pourquoi vous montrez-vous aussi têtue ? Vous avez peur que personne ne vous choisisse, c’est ça ?

Le visage de Miss Willis blêmit.

- Comment osez-vous, espèce de sale…

- Ne vous inquiétez pas. Beaucoup d’hommes présents sur ce bateau vous trouvent très belle.

Avant qu’elle puisse l’en empêcher, Gideon dénoua sa coiffe et la fit tomber par terre. Elle le regarda, les yeux écarquillés et le souffle court. Il sentit le désir fondre sur lui, aussi soudainement qu’un orage d’été. Des mèches auburn s’échappaient du chignon où elle les avait rassemblées. Sa chevelure contrastait avec ses yeux d’une belle teinte marron clair, entourés des cils les plus longs et les plus délicats qui soient.

Seigneur, elle était magnifique.

(...)

Gideon enroula une boucle autour de son index. Ce qui sembla tirer Miss Willis de la stupeur où elle était plongée.

- Arrêtez, murmura-t-elle, d’une voix mal assurée.

- Pourquoi ? demanda-t-il en reposant cette belle chevelure sur l’épaule de la jeune femme.

Décidément, il n’avait jamais vu une peau aussi douce. Elle réclamait presque qu’on la touche !

Elle sursauta quand il laissa courir un doigt le long de la courbe de son cou.

- C’est… inconvenant, dit-elle.

Ce mot le fit sourire.

- Inconvenant ? Les limites de l’inconvenance ont été franchies dès l’instant où vous avez quitté le Chasteté. Vous êtes sur un bateau pirate, vous vous souvenez ? Seule dans une cabine avec un célèbre capitaine… Vous avez perdu votre coiffe… Et je suis à deux doigts de vous embrasser.

Dans la seconde où il prononça ces mots, Gideon sut que c’était une erreur — et pas seulement à cause de l’air outré de la beauté face à lui. L’embrasser ? Ce serait prendre un risque énorme. Non, elle n’était pas faite pour lui.

Sauf qu’il voulait la goûter une fois. Rien qu’un peu.

Avant qu’elle ose protester, il posa la bouche contre la sienne.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode