La trilogie divine, Tome 1 : SIVA

Ce livre s’enfonce dans la folie des hommes, à égale distance de la parapsychologie, la métaphysique et la psychiatrie, mis à tremper dans un bain de théologie. Les deux premiers tiers, par défaut soporifiques, posent les bases d’une histoire dopée à la cocaïne ou au LSD qui m’ont entrainé vers le fond de mon âme, une petite torture entre schizophrénie et dédoublement de la personnalité… mais l’histoire reprend son cours pour le final qui, somme toute, remplit les blancs, éclaire les douleurs de l’âme d’une éclatante lumière divine mouchée pour se draper d’espoir.

Bref, un roman que j’ai poursuivi parce que je n’avais rien d’autre à lire mais que j’ai été ravi de terminer ; de belles surprises, des sourires en coin et de l’admiration pour la qualité de la scénarisation. Pour prolonger le plaisir du final, deux autres tomes attendent la révélation divine.

Dick est de loin l'auteur le plus compliqué à aborder de mon point de vue. Son œuvre mélange le génie, l'étrange et l'absurde.

SIVA est un roman original, surprenant. On ne sait jamais ce que contiendra la page suivante et on prend plaisir à suivre ce que vit Horselover Fat, avatar-narrateur avoué de l'auteur. Je serais incapable de définir ses qualités finies, mais il y en a, c'est certain. Toutefois, le délire curieux dans lequel se perd l'auteur, qui nous propose son récit comme une forme de non-fiction, est assez déroutant. Dans SIVA, la sauce prend. Cependant, je n'ai pas adhéré aux deux autres volets de la Trilogie Divine.

C'est encore et toujours très compliqué à lire, mais quel régal encore. Le livre traite de la religion et dans l'ensemble de l'aspect théologique de la vie et de la recherche de la vérité le tout saupoudré de schizophrénie. Dans ce livre, l'auteur est partie intégrante de l'histoire et apporte une touche personnelle à ce grand délire qu'est son livre.