La trilogie Nikopol, tome 2 : La femme piège

L'histoire, le texte, est dense et ne tarde pas à nous replonger dans le contexte, dans le temps, futur ici, 2025, c'est drôle, mais sans jamais nous perdre.

Les vignettes, mal nommées vu leurs tailles souvent grandes voire très grandes, puisque beaucoup font une demi page, si ce n'est la page entière, nous portent par leur densité, leur richesse visuelle pour toute graphique par l'auteur, nous portent dis-je, dans cet univers aussi fascinant que beau. Tellement visionnaire et toujours moderne aujourd'hui.

La moitié découverte en quelques minutes me fait ralentir le rythme car je n'ai déjà plus envie d'arriver à la fin aussi vite. Chaque dessin est un plaisir à décortiquer, à regarder tout entier. Avec les yeux.

(...) oui, ça va vite, trop vite, à regret car l'univers est vraiment prenant, immersif et ultra original.

Je découvre enfin l'oeuvre initiale d'un poster (appartenant à mon mari) qui habite ma maison depuis 1998 ! :) notre "fille bleue".

La femme piège.

J'avoue ne pas trop comprendre où Bilal a voulu en venir avec ce tome. Le dessin est très beau, mieux maîtrisé même que pour "La foire aux immortels", mais l'histoire n'a pas vraiment de queue ni de tête. C'est dommage parce qu'il y a pas mal de pistes intéressantes (les délires de Jill, le personnage de John...) mais qui ne vont nulle part. Le tort est peut-être d'avoir voulu en faire une suite. Une aventure indépendante dans le même univers aurait pu très bien fonctionné. On a l'impression d'une fusion manquée entre l'histoire de Jill et la suite des pérégrinations de Nikopol.

Je le laisse en argent pour le dessin et pour les idées qui foisonnent.

http://jldragon.over-blog.com/2016/12/nikopol-tome-2-la-femme-piege-de-enki-bilal.html

Second volet de la trilogie Nikopol, ce second volet a eu moins d'effet sur ma personne. L'effet de surprise passée sûrement... Dans tous les cas, l'impact fut moindre.

Le côté absurde m'a un peu plus gêné. J'ai trouvé le scénario moins provocateur, moins d'actualité et un peu plus loufoque. Pas toujours facile à suivre...

Les dessins sont toujours aussi glauques. L'ambiance est malsaine. Cependant, ça reste un régal !

Un second tome dans la lignée du premier avec une pointe de surprise en moins !

Note globale : 12/20

Les dessins... mon dieux, les dessins ! J'adore le style de Bilal, réelement, et là nous le trouvons dans une grande forme !

Quand à l'histoire, elle continue le premier tome sans pour autant tomber dans la monotonie et nous offre un beau panorama politique aux touches dégénérés de non-sens relatif ou absolu... J'aime !

Le thème de l'histoire est un peu différent du premier volet. Ici ce n'est plus la situation politique ou religieuse de Paris qui est la toile de fond. On découvre un nouveau personnage à la beauté fascinante. Une femme à la peau blanche et aux cheveux bleus. l'histoire est intéressante, mais ici ce qui est assez exceptionnel ce sont les dessins. Chaque case, chaque planche est un petit chef d’œuvre. Et puis la couverture est mythique.

J'ai aimé d'avantage le premier tome. C'est assez particulier comme histoire mais j'ai tout de même apprécié ma lecture.

J'ai lu ce livre étant jeune (et certaines images m'ont choquées) mais j'adorais les dessins réalisés par une main experte, et je n'ai compris l'histoire que plus tard, car je ne voulais pas lire avant.

J'ai trouvé ce tome assez particulier. Là encore, très différent du film (rien à voir, en fait, sinon les personnages). Particulier parce que l'histoire est centrée sur Jill, et sur ses problèmes. Nikopol tient un second rôle, et Horus de même. Mais c'est toujours aussi bon, à lire et à regarder. Toujours très riche et profond, et ce second tome nous fait rester sur notre faim, attendant le suivant.

Que je m'empresse de lire.