La trilogie steampunk

Que dire si ce n'est que Di Filippo est l'inventeur du mot steampunk.

Trois nouvelles drôles et époustouflantes même si la seconde est de mémoire difficile d'accès par son écriture, son second (voir troisième ou quatrième) degré et ses références.

Je vous présente une de mes dernières lectures et hélas, ma plus grosse déception de ce premier trimestre. (...)

La première nouvelle n’était pas trop mal. Le registre était clairement étrange et je n’ai pas pris particulièrement de plaisir à le lire mais bon, pourquoi pas. La pire nouvelle est, selon moi, la deuxième. Bien que l’auteur dénonce clairement ce point de vue, le personnage principal est ouvertement raciste.(...) Par-dessus le marché, un des personnages possédait un accent allemand et toutes ses répliques étaient écrites en phonétique !! (...) J’ai trouvé ça désagréable et inutilement compliqué.

Quant à la troisième histoire, j’ai eu un espoir ! J’ai aimé je dirais… 80% de la nouvelle. Les personnages et leurs relations m’ont bien inspiré. Je me suis dit, enfin une nouvelle qui va me plaire ! (...) Et finalement non...

Vous l’aurez compris c’est une grosse déception, je ne vous le conseille pas :(

La chronique complète sur mon blog : https://degustationslitteraires.wordpress.com/2021/04/19/la-trilogie-steampunk/

Un premier récit complètement barré et hyper drôle, mais les deux autres suivent beaucoup moins bien, ce qui est dommage! Mais bon, rien que pour la première nouvelle, il vaut le coup de le dégotter!

En lisant le résumé de ce recueil de nouvelles, je me suis dit que j'allais faire encore une plongée fraîche et drôle dans l'univers du steampunk. Mes premières lectures du genre m'avaient bien plus... Mais malheureusement ce n'est pas le cas de ce livre-ci: j'ai du me forcer pour le finir et il y a des passages que j'ai survolé.

Je ne sais pas si mon manque d'intérêt est du à des histoires éloignées de la folie douce qu'est celle de lier magie et révolution industrielles (là il n'en est absolument pas question), d'une impression qu'on m'ait menti sur la marchandise (oui, parce que le livre n'est pas à la hauteur de son résumé) ou d'une traduction qui crée un texte avec des longueurs. Le style est pompeux, sans que je puisse savoir si c'est volontaire ou non.

Et pourtant... Les idées évoquées par les nouvelles sont vraiment bonnes. Chacune d'elles aurait pu donner une histoire hors du commun si elles n'étaient pas aussi rébarbatives.

En gros, si c'est plus fun et avec de vrais éléments steampunk plus que juste un contexte victorien, ça serait bien passé. Déçue!

Si ce livre avait été mon premier contact avec le steampunk, je ne suis pas sure qu'il m'aurait donné envie de continuer à explorer le genre. Je n'ai pas trouvé la première nouvelle très intéressante, je me suis ennuyée pendant la deuxième et seule la troisième a un peu retenu mon attention. Bref, pour résumé qui présente le livre comme superbe et l'auteur comme un maître suprême du steampunk, je suis déçue.

Ce n'est pas seulement que je n'ai pas aimé ce livre. Il m'a dégoûtée et j'ai l'impression qu'on m'a menti sur la marchandise.

Pourquoi? Le titre d'abord. Une histoire qui se déroule dans un cadre victorien n'est pas forcément steampunk. Dans la première nouvelle, il y a quelques inventions, mais elles sont totalement inutiles. C'est plus une histoire d'enquête. Dans la deuxième, pas un poil de steampunk (et qu'il y ait un scientifique et des bateaux n'y change rien, ce n'est pas du steampunk). Et dans la troisième j'avoue que je ne sais pas, je n'ai pas lu jusqu'au bout.

Le résumé, maintenant. Il n'est pas fidèle. L'exemple le plus marquant est cette phrase : "l’invasion du Massachussetts par des monstres lovecraftiens". Alors l'invasion, que dalle, et puis les quelques références en vitesse à Lovecraft à la fin, merci bien... C'est encore une fois, une enquête, et le personnage principal n'en a pas grand-chose à faire, avec ça.

Voilà pour l'arnaque, maintenant pourquoi un tel dégoût?

La première nouvelle est moyenne, mais ses personnages ne sont pas attachants, car ils se résument uniquement à leur fonction. L'histoire n'est pas intéressante et le dénouement final couru d'avance. Les indices qui y mènent sont très grossiers.

La deuxième nouvelle, c'est là le vrai problème. Déjà l'histoire, on s'en fiche, tout simplement parce que le personnage principal s'en fiche. Ça n'aide pas. Le personnage principal lui-même n'aide pas, puisqu'il est je crois le personnage le plus raciste que j'ai rencontré dans un livre. Et il se prétend scientifique, en plus. Il est aussi égoïste et sexiste. C'était assez éprouvant comme lecture.

Pour la troisième nouvelle, j'ai lu les premiers chapitres et je me suis rendue compte que ça n'aurait aucun intérêt pour moi, donc j'ai laissé tomber.

Je suis tellement déçue par ce livre. Je commence à désespérer du steampunk, si c'est ça...

Paul Di Fillipo (malheureusement peu connu en France) à travers trois nouvelles nous donne un condensé du Steampunk.

1) dans la première nouvelle, la reine Victoria, absente du trône est remplacé par une sorte de salamandre avec un corps humain (l'invention d'un savant fou).

2) la deuxième nouvelle "deshottentotes", se passe au XIXème siècle aux USA. Bien que très raciste, le héros confronté à des rituels Sud-Africain en devient risible.

Sur un plan purement Steampunk, c'est peut être la moins bonne de ces nouvelles mais elle est compensé par l'humour.

3) La dernière nouvelle "Walt et Emily" nous projette dans une vie après la mort. Tout commence par des spirites ayant inventé un bateau pour voyager dans l'au delà. Les villageois dans un premier temps se pressent autour de cette étrange engin. Au début les passagers sont plongés dans un autre monde.

Sincèrement ce recueil de Di Rollo est à lire et de plus, il est très drôle.

Je pense que c'est une très bonne approche de ce genre pour les personnes non initiées.

Adanson Marco.