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Extrait ajouté par anonyme 2018-06-13T18:15:30+02:00

Après une nuit de fièvre passée dans des rêves confus, je m’éveillai. Le jour paraissait à peine. Qu’y a-t-il de vrai de ce qui plane dans mon souvenir ? Qu’ai-je éprouvé ou seulement rêvé ? Il est certain que j’ai été fouetté, je ressens chaque coup séparément, je puis compter les marques rougeâtres et cuisantes qui sillonnent mon corps. Elle m’a fouetté ! Oui, maintenant, je sais tout. Mon rêve a pris corps.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-06-21T21:44:10+02:00

« Vous avez réveillé chez moi, m'écriai-je, mes fantaisies favorites, depuis longtemps endormies.

Et que sont-elles ? » Elle posa la main sur ma nuque.

Sous cette chaude petite main, sous ce regard qui me scrutait tendrement à travers les paupières mi-closes, une douce ivresse s'empara de moi.

« Être l'esclave d'une femme, d'une belle femme, voilà ce que j'aime, ce que j'adore.

Et pour cela, elle vous maltraite ! m'interrompit Wanda en riant.

Oui, elle m'attache et me fouette, et me donne des coups de pieds, alors qu'elle appartient à un autre.

Et, quand rendu fou par jalousie, vous la disputez au rival heureux, elle pousse l'arrogance jusqu'à vous vendre à ce même rival et à lui donner le prix de sa barbarie... Pourquoi pas ? Ce tableau final vous plaît peu ? »

Je regardai Wanda avec effroi.

« Vous dépassez mes rêves. »

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J’ai été un âne et j’ai fait de moi l’esclave d’une femme comprends-tu ? D’où la morale de l’histoire : qui se laisse fouetter mérite d’être fouetté… Mais, comme tu vois j’ai bien supporté les coups, le brouillard rose suprasensuel de mon imagination s’est dissipé et personne ne pourra plus me faire prendre les guenons sacrées de Bénares ou le coq de Platon pour l’image de Dieu.

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Lentement s’écoulent les jours dans cette petite station thermale des Carpates. On n’y voit personne et de personne on n’y et vu. Il en coûte d’écrire une idylle. J’avais ici le loisir d’organiser une galerie de tableaux, un théâtre avec de nouvelles pièces pour toute une saison, de me procurer une douzaine de virtuoses avec concerts, trios et duos, mais — que dis-je là ? — j’en suis à peine arrivé à tisser la toile, à frotter les parquets, à régler du papier à musique, car je suis hélas ! — je n’ai, ami Séverine, aucune fausse honte de mentir à autrui, mais on réussit moins à se mentir à soi-même — c’est pourquoi, je l’avoue, je suis presque un dilettante, un dilettante en peinture, en poésie, en musique et encore en bien d’autres connaissances prétendues inutiles, qui à leurs maîtres rapportent le revenu d’un ministre, que dis-je ? De petits potentats ; mais, avant tout, je suis un dilettante en amour.

Jusqu’ici j’ai aimé comme j’ai peint et fait des vers, c’est-à-dire que je n’ai jamais été plus loin que l’impression, le plan, le premier acte, la première strophe. Il se trouve parfois de pareils hommes qui entreprennent une chose et jamais ne la terminent ; je suis un de ces hommes.

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Extrait ajouté par Didi03 2013-12-19T20:33:33+01:00

C’est que la nature de la femme et le rôle que l’homme lui donne actuellement font d’elle son ennemie : elle ne peut être que son esclave ou son tyran, mais jamais sa compagne. C’est seulement lorsqu’elle lui sera égale en droits, quand elle le vaudra par l’éducation et le travail, qu’elle pourra le devenir. Etre le marteau ou l’enclume, nous n’avons pas d’autre choix aujourd’hui

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Extrait ajouté par Didi03 2013-12-19T20:33:11+01:00

Après une pluie d'orage courte et violente, nous sommes allés tous deux rendre visite à la statue de Vénus dans la prairie. Tout autour, la terre fume ; les nuages s'élèvent dans le ciel comme un brouillard offert en sacrifice, dans l'air flotte un débris d'arc-en-ciel, les arbres gouttent encore mais les moineaux et les pinsons sautent déjà de branche en branche et gazouillent gaiement comme s'ils se réjouissaient beaucoup de quelque chose ; tout la nature est pénétrée de senteurs fraîches. Nous ne pouvons pas aller sur la prairie, car elle est encore trempée de pluie et, dans la lumière du soleil, elle semble un petit étang sur le miroir agité duquel s'élève la statue de la déesse de l'amour : un essaim de moucherons danse tout autour de sa tête et lui fait comme une auréole dans le soleil.

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Extrait ajouté par Didi03 2013-12-19T20:33:01+01:00

- Regarde donc le tableau. [...]

C'était une copie remarquable de la célèbre Vénus Au Miroir du Titien, de la galerie de Dresde.

" Et alors, que veux-tu dire ? "

Séverin se leva et montra du doigt la fourrure dont le Titien avait habillé sa déesse.

" C'est aussi une Vénus à la fourrure, dit-il en souriant finement. Je ne crois pas que le vénérable Vénitien y ait mis une intention. Il atout simplement fait le portrait de quelque distinguée Messaline, et il a eu la gentillesse de faire tenir le miroir dans lequel elle vérifie d'un œil glacé son charme majestueux par l'Amour, qui semble effectuer ce travail à contrecœur. Le tableau n'est qu'une flatterie. Plus tard, un quelconque " connaisseur " en matière baroque a baptisé la dame du nom de Vénus, et la fourrure de la belle despote dans la Titien a enveloppé son modèle — moins par pudeur que par crainte du rhume — est devenue le symbole de la tyrannie et de la cruauté que l'on trouve chez une belle femme. Mais peu importe ; tel qu'il est, ce tableau nous apparaît comme la plus piquante satire de notre amour : Vénus obligée de s'enfouir dans une vaste fourrure pour ne pas prendre froid dans nos pays abstraits du Nord, dans notre christianisme glacé. "

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Extrait ajouté par Didi03 2013-12-19T20:32:46+01:00

Debout dans son léger déshabillé blanc, elle me regarde. Comme elle est gracieuse et poétique à la fois ! Elle n'est pas grande, mais pas non plus petite, et sa tête, comme au temps des marquises en France, est plutôt charmante et piquante que vraiment belle. Quelle sensibilité, quelle douce espièglerie se lisent sur ses traits, autour de sa bouche charnue, pas trop petite ! Sa peau est d'une finesse telle qu'on y voit partout des veines bleues, même au travers de la mousseline qui recouvre les bras et les seins. Sa chevelure rousse — oui, elle est rousse, non pas blonde ou dorée — s'enroule en boucles opulentes ; elles jouent sur sa nuque avec une grâce diabolique. Et voilà que son regard se pose sur moi comme un éclair vert — oui, ils sont verts, ces yeux dont la douce puissance est indescriptible, verts comme des pierres précieuses, comme la profondeur insondable des lacs de montagne.

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Extrait ajouté par Didi03 2013-12-19T20:32:19+01:00

Ainsi, vous aussi vous en tenez pour la femme moderne, pour ces pauvres femelles hystériques qui poursuivent en somnambules un idéal masculin rêvé et ne savent apprécier le meilleur des hommes, qui dans la douleur et les larmes manquent tous les jours à leurs devoirs chrétiens, qui, trompant et trompées, toujours cherchent, choisissent et rejettent, qui ne sont jamais heureuses et ne rendent jamais heureux, et se plaignent de leur destin au lieu d'avouer tranquillement qu'elles veulent aimer et vivre comme Hélène et Aspasie ont vécu.

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Extrait ajouté par Didi03 2013-12-19T20:32:03+01:00

Je peux aimer deux genres de femmes. Si je ne peux trouver une femme noble et enjouée qui, fidèle et bienveillante, sache partager mon destin, alors, pas de demi-mesure, pas de tiédeur ? Je préfère être livré à une femme sans vertu aucune, infidèle et sans pitié. Dans son égoïste grandeur, une telle femme peut aussi être un idéal. Si je ne peux jouir pleinement et parfaitement du bonheur de l'amour, je veux boire jusqu'à la lie la coupe de ses souffrances et de ses tourments ; je veux être maltraité et trahi par la femme que j'aime. Plus elle sera cruelle, mieux cela vaudra. C'est aussi une jouissance !

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