Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 595
Membres
1 013 107

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Carca 2014-07-24T19:30:33+02:00

J'ai tenu son visage entre mes mains aussi longtemps que j'ai pu. Je buvais sa lumière et sa grâce, je comprenais à présent que la beauté, bien que très rare, venait de multiples sources et que manquer à la voir et à l'apprécier,c'était manquer le sens même de cette chose qu'on appelle la vie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-24T19:27:28+02:00

Quand les hommes exigeaient le meilleur de chacun d'eux, sans pitié, alors, alors seulement le monde devenait magnifique.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-24T19:23:32+02:00

Un jour, en me voyant, le Grand Calao m'a dit :

- Tout carquois digne de ce nom contient de nombreuses flèches et chacune a sa valeur propre. Aucune d'elles ne peut tenir la place de toutes les autres, ne l'oublie jamais.

Je me suis incliné sans répondre, en marque de gratitude et de révérence.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-24T19:17:52+02:00

Inefte, immobile, sans expression et muette : elle s'est comportée durant tout le temps de l'initiation comme un poisson sorti de l'eau. Il la prenait jambes écartées, soulevées, pliées, la retournait, l'agenouillait, la mettait sur le ventre, appliquait la langue, les doigts, faisait tout ce qu'il pouvait imaginer faire. Elle restait comme inanimée, avec des yeux de marbre.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-24T19:12:28+02:00

- On change les hommes en porcs en les privant de musique.

J'ai su immédiatement qu'il avait raison. Je comprends enfin pourquoi mon camarade d'enfance grassouillet voulait tant retrouver son père. C'est qu'il avait la musique en lui. Aujourd'hui, je sais que les hommes sans musique sont des hommes insensibles. La musique est le feu qui dégèle l'émotion et en libère le cours. Aujourd'hui, je comprends la signification de l'obése et de sa voix. Et le chagrin m'envahit.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-24T19:08:55+02:00

Mon coeur battait très fort , mais en quelques secondes, je l'ai calmé. La peur est le seul animal qui croît en se nourrissant de sa propre vie. On nous avait appris que dans l'outre - monde les dirigeants possédaient une science très élaborée de la peur grâce à laquelle ils maintenaient les hommes dans la servitude.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-18T20:23:45+02:00

Lorsque je croisais mes frères cadets, je trouvais à présent des défauts à leur visage. Les yeux, les dents, chacun de leurs traits cherchait à s'imposer aux regards, exprimait quelque chose de superficiel et de méprisable, réclamait l'attention, exigeait d'être évalué. Comme ils étaient laids ! Combien ils manquaient de confiance en eux, avec leurs prétentions sans fondements !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Carca 2014-07-18T20:17:58+02:00

La beauté libère. Elle donne des ailes à la musique, aux mots, à l'imagination. Ceux qui n'aiment pas les hommes libres, qui n'aiment pas les voir s'abandonner, ceux-là n'aiment pas la beauté. Ils cherchent à contraindre, à la priver d'espace. On ne peut combattre ces hommes - là avec des mots gentils et des gestes délicats. On ne peut les persuader ni les apaiser. On doit les regarder dans les yeux sans ciller. La sauvegarde de la beauté requiert un coeur de feu et une chair d'acier, de la passion, du courage et de la dureté, sans compromis. Elle exige d'être prêt à partir en guerre chaque fois que les mots échouent.

Afficher en entier
Extrait ajouté par 21la 2013-03-11T18:14:45+01:00

Nouvel extrait

La dernière nuit

Voici mon histoire. Et l'histoire de mon peuple.

Elle n'est pas très longue. Certains la racontaient le temps de vider un verre de Ferment aigre-doux. D'autres y apportaient tant de précision que les tonneaux étaient vides avant qu'ils aient terminé. Aujourd'hui, dans ma confusion, je me situe entre les deux. Pourtant j'ai été, un jour, un homme de convictions, volontaire et déterminé. Les autres venaient me consulter pour retrouver un ancrage solide quand leurs coeurs et leurs âmes vacillaient. Un jour.

Aujourd'hui, je dois faire face à l'urgence. Le train de neuf heures vient de siffler et je sais que mon sablier sera bientôt vide. Le sifflet d'un train, comme c'est beau ! La première fois que je l'ai entendu, je l'ai pris pour le cri de l'oiseau le plus grand du monde. Puis j'ai vu la bête fabriquée par les hommes, je l'ai entendue bavarder et chanter, et je suis tombé amoureux de sa voix. Ces derniers mois, j'ai escaladé souvent sans me faire voir le remblai de la voie ferrée. Assis sur les cailloux pointus, je caressais les veines de fer, je posais mon oreille contre leur douceur lisse et fraîche afin de percevoir la pulsation de vie encore lointaine qui s'approchait. L'indifférence des hommes à la beauté de cette voix me stupéfie. Ils ne suspendent même pas leur conversation quand le sifflement qui fuse de la locomotive fait voler l'air en éclats. J'ai appris autre chose encore : tous les humains ne voient pas le beau partout où il se trouve. Et c'est peut-être mieux ainsi.

Quelle facilité dans la digression ! A force de côtoyer les hommes chez qui je suis venu vivre, je finis par leur ressembler : distrait, séduit par tout ce qui se présente. Et c'est peut-être mieux ainsi.

Mais aujourd'hui, quoi qu'il en soit, je dois me concentrer sur deux choses : ce que j'ai à dire et les mots pour le faire. Tels le marteau et le clou unis dans leur percussion opiniâtre et bruyante jusqu'au bout de leur tâche.

Aujourd'hui, c'est à l'urgence que je dois faire face.

Afficher en entier
Extrait ajouté par 21la 2013-03-11T18:08:43+01:00

Nouvel extrait

Puisse-t-il faire germer en eux le seul état - s'il en existe un - qui dépasse en grandeur la musique ou l'amour.

Le doute.

Puisse-t-il toujours alterner avec la foi comme la nuit et le jour."

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode