La Vérité sur Marie

Ce livre est le 3ème de la tétralogie Marie Madeleine Marguerite de Montalte (M.M.M.M.), mais il peut se lire indépendamment (je l'ai fait !).

Après avoir adoré La clé USB et Les émotions, j'ai voulu tout lire de Jean-Philippe Toussaint pour retrouver son style unique. J'ai pris au hasard celui-ci avant de savoir qu'il faisait partie d'une tétralogie.

Ce roman parle d'un homme amoureux. Il se noie dans des couleuvres existentielles et pense à Marie, son grand amour. La femme qu'il aime, une artiste, mais ils se sont séparés lors d'un voyage au Japon. Elle est désormais avec un autre homme, jusqu'à sa mort subite. C'est alors qu'elle revient, perdue, vers le narrateur. Lui, il imagine quels soucis auraient pu conduire cet homme à sa crise cardiaque fatale. C'est là qu'on trouve la scène magnifique et improbable de la course poursuite d'un cheval dans un aéroport.

On dit du style de l'auteur qu'il est "minimaliste". Je ne sais pas ce que cela veut dire, je trouve cette définition plutôt creuse. Mais tout sincèrement, je ne saurais pas comment traduire son style, à part dire que j'adore ! Il raconte le rien, la banalité. de l'ordinaire il fait jaillir l'extraordinaire. J'aime les héros "à la Jean-Philippe Toussaint", qui n'arrêtent pas de se faire des noeuds au cerveau. J'aime sa façon d'explorer la psyché masculine, j'avoue que je me pose souvent la question sur ce que pensent les hommes.

Avec ce tome, je confirme que mon idéal d'écriture est lui et je tiens à lire tous ses ouvrages.

Encore une lecture pour mes études qui cimente mon désintérêt pour la littérature française. Après avoir lu un livre comme ça, j'ai juste envie de dire "Et alors?". Mais bon, avec les éditions de Minuit, on peut s'y attendre... D'ailleurs, c'est quoi la vérité sur Marie? Que c'est une pimbêche avec pas grand-chose dans la tête et la stabilité émotionnelle d'une girouette?

Oh boy... Ce genre de littérature, disons assez expérimentale (honnêtement je n'ai pas l'impression qu'elle fasse partie d'un courant et je ne sais pas comment la décrire), ce n'est vraiment, mais alors vraiment pas ma tasse de thé... Et puis l'épanchement de l'auteur sur sa vision de la femme frivole et lunatique, très peu pour moi.

Livre qui m'a fortement était conseillé par le libraire mais que je n'ai pas du tout apprécié. Dans les premières pages j'ai cru à de l'humour de l'auteur mais non aucune ironie. Il ne se passe rien excepté l'échappé d'un cheval dans un aéroport qui constitue la moitié du livre.

Livre assez spécial que je n'ai pas forcément apprécié.

Pour ce livre je suis assez mitigée,

Marie est une peste,

On a l'impression d'être dans un brouillard constant avec des personnages détachés qui ne sont pas hyper détaillés psychologiquement et physiquement.

On va donc dire qu'au niveau de l'histoire et des personnages je n'ai pas vraiment accroché, par contre Toussaint à une façon d'écrire que j'apprécie beaucoup

Ce troisième roman m'a paru bien plus entraînant que le précédent. Les trois tableaux que l'auteur nous offre, cette fois, éveillent plus l'attention. J'ai beaucoup aimé le premier, celui de Paris, d'ailleurs.

A travers des bribes de mémoires, des souvenirs de faits racontés et l'imagination du personnage, Jean-Philippe Toussaint nous entraîne à nouveau dans la vie de ce couple au moyen de son écriture effrénée et toujours si riche en détails.

J'aime la façon dont le narrateur parvient à nous livrer le récit de scènes auxquelles il n'a jamais assisté. Le réel se mélange ainsi aux fantasmes de celui-ci. C'est cet aspect qui m'avait tant plu dans Faire l'amour et que j'avais, à regret, moins retrouvé dans Fuir.

Ce livre vaut surtout pour la scène à l'aéroport lorsque l'on a essayé de faire monter le cheval dans l'avion. Pour le reste je n'ai pas très bien compris le sens de l'histoire.

Je n'ai pas spécialement accroché à l'histoire mais pour les amateurs de chevaux, il y a une jolie scène sur un cheval de course qui s'est échappé à aéroport de tokyo.

Un livre sur lequelle j'ai eu un peu de mal mais qui cependant m'a fasciner, la lecture peut sembler lente à certain passage mais la lecture est plutôt fluide dans la globalité