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Du temps que j'étais berger, j'esquivais les très mauvais jours : car on n'envoie pas les brebis dehors quand il pleut ou neige. Mais quand j'atteignis neuf ans on me confia les cochons et c'en fut fini de cet avantage. Qu'il pleuve ou vente, que le soleil darde ou que la bise cingle, par la neige ou par le gel, il me fallait aller aux champs.
Afficher en entierLe métayer a conscience de son exploitation par un groupe, auquel, culturellement et socialement, tout l'oppose, celui de la bourgeoisie. Il souffre de sa condescendance, de ses moqueries et de son mépris. Il rage de l'injustice qui préside aux rapports avec les propriétaires. Mais son analyse demeure individuelle et ne débouche jamais sur une action. Un moment, cependant, il croit que la solution est d'ordre politique, et accueille avec espoir 1848, mais sa déception est forte et durable. Lorsqu'il prend la parole en public, pour la première fois, lors de campagne électorale de 1893, il se prononce en faveur des candidats avancés, mais affirme que"ceux qui font métier de politicailler sont souvent des ambitieux ou des farceurs".
Afficher en entierUn monsieur passant à côté d'une bergère lui demande combien elle a de moutons. Elle répond: " Si j'en avis autant, plus la moitié d'autant, plus le quart d'autant, plus un, cela m'en ferait cent" Combien en avait-elle ?
Réponse: 36.
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