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Extrait ajouté par Didie6 2015-04-23T10:23:54+02:00

Tchekhov put se dire que son voyage, ses fatigues, ses nuits sans sommeil, tout cela n'avait aidé en rien la malheureuse humanité. Il était difficile à un écrivain de "servir" comme le voulait Tolstoï. Tchekhov le comprit une fois pour toutes. Désormais il se bornera au rôle de témoin ; il avait toujours pensé que "si on parle de voleurs de chevaux, il est inutile de dire qu'il est mal de voler des chevaux". A présent, il en était sûr.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-04-23T10:23:38+02:00

L'été qui suivit la mort de son frère Nicolas, Tchekhov partit pour l'île Sakhaline. Autour de lui on ne pouvait comprendre pourquoi il entreprenait ce dur, cet étrange voyage. Le transsibérien, à cette époque, n'existait pas. Il fallait acheter une voiture, louer des chevaux et traverser ainsi une contrée à la nature sauvage, au climat rigoureux, à peine peuplée, supporter le froid, l'absence du confort le plus élémentaire, lla fatigue, tout cela pour aboutir à quoi? à Sakhaline, l'ile maudite, le bagne, la terre la plus déshéritée du monde.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-04-23T10:23:22+02:00

Cette froideur, cette injustice du public et des critiques (Tchekhov disait de ces derniers : "Ce ne sont pas des hommes, mais une espèce de moisissure"), ce sentiment de solitude, d'incompréhension, achevaient de mûrir l'écrivain. Son indépendance spirituelle devenait plus farouche. Il s'élevait maintenant contre Tolstoï lui-même. L'admirable Salle n°6 date de 1892 et marque le moment où Tchekhov rejette définitivement l'influence de Tolstoï. Jamais il ne cessera de vénérer l'artiste et d'aimer l'homme, de le considérer comme "le plus grand". Mais il ne lui obéira plus dans son coeur. Il n'idéalisera plus le peuple : "En moi coule le sang d'un moujik, et les vertus du moujik ne m'étonnent pas."

Il est médecin et, comme tel, il ne peut mépriser la science et le progrès, comme l'a fait Tolstoï : il lui semblait que "l'homme qui a su utiliser la vapeur a fait davantage pour le bien de l'humanité que s'il avait refusé de manger de la viande ou vécu dans la chasteté". Surtout il n'était plus d'accord avec la théorie du perfectionnement intérieur, qui, aux yeux de Tolstoï était l'unique remède à tous les maux. La Russie qu'il venait de visiter, de Moscou à Sakhaline, l'Europe occidentale qu'il admirait, tout ce qu'il voyait autour de lui et en lui-même, tout lui disait que la vie russe était mauvaise, qu'il fallait la modifier, la bouleverser si c'était nécessaire, mais non pas 'abîmer dans une sorte de nirvanâ, dans une vaine contemplation de sa propre âme.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-04-23T10:22:54+02:00

Pourquoi faut-il vivre dans cette vie qui ne mène à rien ?

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Extrait ajouté par Didie6 2015-04-23T10:22:37+02:00

On lui a inculqué la modestie à l'aide de gifles et de coups de poing quand il était petit. Il ne peut se défaire de ce sentiment d'infériorité, d'humilité, qu'il a toujours éprouvé chez lui, à l'école. Il n'en souffre pas. C'est tout naturel. Lui, Anton Tchekhov ? du talent ?

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Extrait ajouté par Didie6 2015-04-23T10:22:24+02:00

Tous ces enfants Tchekhov étaient brillamment doués : Alexandre écrivait; Nicolas dessinait. Ivan était maître d'école : bientôt il pourrait se suffire à lui-même. Jusqu'à Michel qui gagnait quelques sous en recopiant, pour les étudiants les cours de facultés. Lui, Anton était médecin.

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Extrait ajouté par fanfan50 2014-08-16T16:34:38+02:00

La littérature a cela de bien, ajoutait-il en souriant, qu'on peut être assis, la plume à la main, des journées entières et ne pas remarquer comme le temps passe et sentir, en même temps, quelque chose de semblable à la vie.

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Extrait ajouté par fanfan50 2014-08-16T16:29:18+02:00

Vous êtes, j'en suis sûr, appelé à écrire quelques oeuvres admirables, réellement artistiques. Vous vous rendez coupable d'un grand péché moral si vous ne répondez pas à ces espérances. Voici ce qu'il faut pour cela : respecter le talent que l'on reçoit si rarement en partage. Cesser tout travail hâtif. Je ne connais pas votre situation de fortune ; si vous êtes pauvre, souffrez plutôt de la faim, comme nous en avons souffert autrefois, gardez vos impressions pour une oeuvre réfléchie, achevée, écrite non d'un seul jet, mais pendant les heures bienheureuses de l'inspiration. Un seul ouvrage fait ainsi sera cent fois plus apprécié que des centaines de beaux contes qui parsèment les journaux ; d'un seul coup, vous obtiendrez le prix ; vous serez remarqué par les gens raffinés et, ensuite, par tout le public qui lit.

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