La vie des douze Césars, Tome 1 : César, Auguste, Tibère, Caligula
Auteur
- Suétone (Écrivain)
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Je ne suis grande amatrice ni d'Histoire, ni de biographies, mais je m'intéresse à l'Antiquité romaine, et je trouvais assez émouvant de lire son histoire écrite par quelqu'un qui a vécu il y a presque deux mille ans. En définitive, ce fut une agréable surprise, parce que ces biographies ne sont pas aussi soporifiques que je le craignais. Certes, certains passages me sont passés bien au-dessus de la tête parce que je ne comprenais pas le contexte historique et politique, en particulier pour ce qui concerne les différents postes occupés par les empereurs dans leur jeunesse, mais la plus grande partie du texte était tout à fait digeste.
J'ai même trouvé certains passages amusants, par exemple celui où Suétone explique que César avait le caractère "assez doux". A l'appui, il raconte qu'un jour, César a fait prisonniers des ennemis qu'il avait juré de faire crucifier, mais qu'il ne les a fait mettre en croix qu'après les avoir fait égorger...
Ou encore, toujours à propos de Jules César, que ce dernier s'était approprié tant de pouvoir lors de son consulat avec Bibulus, que des plaisantins dataient leurs écrits, non de "fait sous le consulat de Bibulus et César" mais de "fait sous le consulat de Julius et César".
Bref, une lecture agréable ; je pense lire les biographies des empereurs suivants.
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Résumé
" Tout à coup Cimber Tillius s'approcha de lui comme pour lui demander quelque chose. Mais César se refusant à l'entendre, et lui faisant signe de remettre l'affaire à un autre moment, Cimber saisit sa toge aux deux épaules. Au même moment, l'un des Cassius auquel il tournait le dos le blessa un peu au-dessous du gosier. César, arrêtant le bras de Cassius, le perça de son poinçon, puis, voulant s'élancer de son siège, une autre blessure l'en empêcha. Quand il vit que de tous côtés des poignards le menaçaient, il s'enveloppa la tête de sa toge, et en même temps il la prit de la main gauche pour en abaisser sur ses jambes la partie supérieure afin que la partie inférieure de son corps étant voilée il pût tomber plus décemment. César fut percé de vingt-trois coups après le premier, il fit entendre un seul gémissement, sans proférer aucune parole. Cependant quelques auteurs ont écrit que voyant Brutus s'avancer contre lui, il s'écria : Et toi aussi, mon fils ! "
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