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Madame Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance publique ou des représailles des proxénètes). Momo, jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu'à la fin de sa vie.
Afficher en entierMomo, de son vrai nom Mohammed, est un petit garçon d’une dizaine d’années. Il est le dernier enfant du « Clandé d’enfants de putes », une pension pour enfants de prostituées tenue par Madame Rosa, elle-même ancienne prostituée.
Singularité de la situation : Momo est musulman, Madame Rosa est juive, rescapée des camps. Mais elle a toujours élevée ces enfants dans la tradition religieuse.
Madame Rosa est en fin de vie et s’attache à cet enfant. Momo, qui l’affectionne également beaucoup, trouvera le moyen d’épargner à cette vieille femme incontinente et sénile de finir ses jours à l’hôpital « comme un légume ».
Afficher en entierMadame Rosa, une vieille femme juive, qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait avec son cul (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent avec leur cul laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance publique ou des représailles des "proxynètes"). Momo, jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu'à la fin de sa vie.
Afficher en entierEntre Madame Rosa et Momo, c'est un amour maternel qui ne passerait pas par les liens du sang, c'est l'amitié entre les peuples juif et arabe, c'est le poids de l'Histoire allégé par l'appétit de vivre. Le roman se passe à Belleville, vingtième arrondissement de Paris, sixième étage sans ascenseur. Momo a dix ans, peut-être quatorze en réalité. Cela fait beaucoup de chiffres pour un môme qui réinvente le dictionnaire et a le sens de la maxime: "Je pense que pour vivre, il faut s'y prendre très jeune, parce qu'après on perd toute sa valeur et personne ne vous fera de cadeaux." Lisez, vous serez touchés par les mots de Momo.
Afficher en entierSigné Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975 . Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne pas" et parce qu'il n'est "pas néccessaire d'avoir des raisons pour avoir peur" . Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Odre des médecins . Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort .
Afficher en entierMomo vit avec Madame Rosa, une très vieille dame juive. Pris d'amour pour cette denière, le petit garçon fera tout pour l'aider afin qu'elle puisse rester chez elle, lui évitant ainsi de demeurer à l'hôpital.
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