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La vie n'avait épargné personne à cette table. Et pourtant, chacun faisait en sorte de rebondir, de vivre avec, de se contenter de petits moments heureux. Un mélange de survie et de fatalité. Ils m'avaient accueillie avec mes casseroles. J'étais parmi eux et j'étais bien.

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"L'aboutissement d'un deuil normal n'est en aucune façon l'oublie du disparu, mais l'aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée, l'aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes, les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l'existence."

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...

Les sanglots de Declan se calmèrent petit à petit.

-Tu es une maman, Diane? me demanda-t-il en hoquetant.

-Pourquoi dis-tu ça?

-Parce que tu fais comme maman...

Les enfants avaient un sixième sens pour trouver la fêlure.Ce petit garçon me prouvait que mes gestes, mes paroles étaient imprimés, marqués au fer rouge par la maternité, par celle que j'avais été, que je le veuille ou non.

...

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J’entendis Judith avant de la voir.

– Elle est où, la pétasse ? cria-t-elle depuis l’entrée.

– On t’avait prévenue qu’elle était en forme ! me dit Jack alors que nous étions dans le salon.

Je me levai du canapé pour assister à son débarquement. Elle me repéra, me pointa du doigt, en répétant : « Toi, toi, toi ! » Puis, sans m’épargner son regard perçant, elle claqua un gros baiser sur la joue de Jack avant de foncer dans ma direction.

– Toi, espèce de petite… tu n’es qu’une… et puis merde !

Elle se jeta sur moi, et me serra fort contre elle.

– Tu vas t’en prendre plein la gueule, tu le sais, ça ?

– Toi aussi, tu m’as manqué, Judith.

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Un dernier regard, et il disparut. Olivier était sorti de mon existence. L'avais-je vraiment aimé ? J'avais de l'affection, de la tendresse pour lui, mais de l'amour... Si je n'avais pas revu Edward, peut-être que mes sentiments pour lui auraient évolué. Ou, plus simplement, je n'aurais pas cherché à démêler la réalité de ce que je ressentais. Je ne le saurais jamais, mais ce qui était certain, c'est que mes souvenirs liés à lui étaient flous désormais : je ne voyais que les apparitions d'Edward dans ma vie, les moments passés avec lui et ma famille irlandaise. Quand j'y pensais, mon coeur battait plus vite, j'étais enfin en paix, et traversée d'un sentiment de plénitude.

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Postman Pat était couché par terre au pied du lit, Declan m'attendait au chaud sous la couette. Je laissai la porte ouverte et la lampe de chevet allumée, et me couchai à mon tour. Il vint se blottir contre moi, je le serrai dans mes bras en lui embrassant le front. Il ne mit pas longtemps à retomber dans les bras de Morphée. Je respirai son odeur tout en pensant à Clara. J'avais la certitude qu'elle ne m'en voulait pas, qu'elle savait que personne ne la remplacerait, elle resterait ma fille, le plus beau cadeau que la vie m'avait fait. Mais mon coeur pouvait se gonfler pour d'autres enfants, j'y avais de la place à revendre, j'aimais les enfants, je les avais toujours aimés, j'avais rêvé d'une grande famille, moi la fille unique. Declan, à l'image de son père il y avait un an, avait pansé une de mes plaies, peut-être la plus difficile, la plus douloureuse et la plus viscérale. Sa détresse, sa personnalité m'avaient bousculée, m'avaient fait réaliser que je ne pouvais pas lutter contre ce que j'étais : une mère en sommeil, mais aussi une mère en devenir. Le manque de Clara resterait incrusté dans ma chair jusqu'à mon dernier souffle, mais j'avais appris à vivre avec et je continuerais à apprendre tout au long de ma vie. Une personne le savait avant moi : Félix. Je l'entendais encore me dire trivialement : "Un jour, ça te retravaillera ! " Et moi, têtue, enfermée dans mes idées noires, je lui assurais le contraire.

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« Je lui fis face. Il trouvait le moyen de me sourire encore, alors que j’étais mutique depuis plusieurs minutes.

- Je peux toujours venir te voir aux Gens ? me demanda-t-il.

- Quand tu veux… à bientôt.

Je fis deux pas en arrière sans le quitter des yeux, avant de lui tourner le dos et de prendre la direction de mon appartement. Au passage piéton entre la rue Vieille-du-Temple et la rue des Quatre-Fils, je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule : Olivier n’avait pas bougé et m’envoya un signe de la main. Je soupirai en souriant et poursuivis mon chemin. Je ne savais plus quoi faire… Je me couchai directement en arrivant chez moi. Le sommeil mit longtemps à venir.

S’il la remarqua, Félix ne releva pas ma nervosité les jours suivants. Je vaquais à mes occupations normalement, pourtant, je n’arrêtais pas de ruminer au sujet d’Olivier et d’une future relation amoureuse. Comment lui parler de ma situation sans le faire fuir ? C’était une chose d’avoir envie de vivre une histoire et de me sentir prête, c’en était une autre de ne pas faire peur avec mon passé, ma fragilité, les conséquences sur ma vie de femme. »

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L'aboutissement d'un deuil normal n'est en aucune façon l'oubli du disparu, mais l'aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée, l'aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes, les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l'existence.

Monique Bydlowsky, Je rêve un enfant

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Je haussai les épaules en guise de réponse. Il s'alluma une cigarette, la garda entre ses lèvres et retira sa veste dont il couvrit mes épaules. Je lever les yeux vers lui, il fixait un point imaginaire droit devant. Nous restâmes le temps de nos cigarettes, sans dire un mot de plus. À quoi bon?

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« Quand j’y pensais , mon coeur battait plus vite, j étais enfin en paix , et traversée d’un sentiment de plénitude « 

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