La vie est un cirque

On suit Lise, qui travaille à Oslo, dans une société de fonds d'investissements. Elle a une visite d'un clown où elle travaille, un certain Philip, qui travaillait pour son oncle, qui dirigeait un cirque. Un homme qu'elle ne connait pas mais qui voulait sa présence à son enterrement et l'avait mise sur son testament. Elle se rendit donc à celui-ci. Un enterrement très surprenant et original, pour un homme très apprécié par sa famille de coeur. Le testament de son oncle, stipule qu'elle doit faire 5 représentations en tant que directrice du cirque avant si elle le souhaite le vendre. Il voulait qu'elle trouve le bonheur et soit heureuse.

Elle veut devenir associée à son patron, donc veut vendre le cirque, elle va donc devoir être directrice de cirque.

On y parle des préjugés et de l'importance du regard des autres sur nos vies, de drames, de pardon, de façon de rebondir après une épreuve dans nos vies, un beau message d'espoir. On la suit pendant cette période, le cirque va changer sa vie. On y découvre le quotidien d'un cirque et de ces artistes, les aléas et aussi les bonheurs du quotidien. Ce livre est magnifique, il nous transporte grâce à un voyage dans une partie de la Norvège, avec non pas seulement des artistes mais une famille de coeur, pleine d'amour et d'amitié. Un roman où les pages se tourne rapidement, tellement l'écriture est belle, le récit appelle à connaître la fin, et quel fin !! J'ai adoré ce récit, car on y trouve un beau message de la part de Hilmart à sa nièce, on s'attache aux personnages, l'auteur décrit si bien celui-ci que on a l'impression d'être un de ces personnages, on découvre le monde du cirque (un thème peut évoquer dans les romans) , et les retournements de situations et péripéties jalonnent l'histoire et la rythme grandement. Bref, une histoire hommage créer par Magne Hovden, que je vous conseille vivement de lire !

Je pensais lire un feelgood, et même si ce n'est pas un style que j'apprécie particulièrement, de temps en temps, surtout quand le soleil brille, j'aime bien.

Dès le début, on connaît la finalité de ce livre et jusqu'à la dernière page, pas de nouveautés, pas de surprises.

Les personnages sont caricaturaux, presque pathétiques.

En bref, une lecture très plate.

Lise est trentenaire, célibataire, acharnée de travail dans une grande entreprise, avec un boss qu'elle prend pour le messi, alors qu'il est surtout impitoyable. Comme il lui a tout appris, elle paraît elle aussi très froide et sans cœur.

Puis se présente à l'accueil de son travail un clown, Filip, qui lui apprend le décès de son oncle, qu'elle ne connaissait pas.

Il lui apprend qu'elle est cité dans le testament pour hériter du cirque dont il était propriétaire, avec une condition non négociable : faire 5 représentations à travers le pays avec le cirque et les artistes.

Pensant pouvoir vite se débarrasser de tout ça et se faire de l'argent au passage, Lise accepte.

Elle va donc rencontrer les neuf artistes qui travaillent comme des forcenés depuis des années pour son oncle et pour leur passion.

Elle ne comprend pas leur style de vie, mais également qu'ils se contentent de vivre dans des tentes sur le terrain derrière le chapiteau, elle qui aime son petit confort... pourtant elle va devoir adopter le même train-train qu'eux pendant cinq semaines si elle espère pouvoir vendre.

Mais sera-t-il si simple de se séparer de ce bout de son histoire ?

De mettre au chômage des gens qu'elle ne connaît pas plus que ses clients de tous les jours et qui pourtant la touche bien plus ?

De mettre un terme à ce cirque qui a rendu tant de gens heureux depuis des décennies ?

J'ai beaucoup aimé cette lecture.

Déjà c'est très bien écrit, je l'ai lu rapidement tellement c'est fluide.

Alors oui il ne se passe pas des choses de foufous, on suit une femme rigide qui va devoir réapprendre à avoir un cœur pour comprendre pourquoi son oncle était si attaché à ce monde du cirque dont elle n'a aucun code.

Mais toute la palette de personnages est intéressante, chacun son vécu (j'aurais d'ailleurs aimer en savoir un peu plus sur chacun), son caractère, ses habitudes qui sont très bien ancré dans leur cercle mais Lise, elle, va s'y sentir perdu.

Les représentations s'enchaînent et se ressembleront...

Pourtant très vite elle va y mettre du sien et même vouloir aider ce cirque à se remettre en selle.

Puis il y aura un petit retournement de situation que je n'avais pas vu venir si près de la fin mais que j'ai apprécié !

J'ai donc aimé l'ambiance, j'ai trouvé que l'intrigue changeait des histoires déjà vu et revu et même si je voulais en apprendre plus sur les personnages j'ai passé un bon moment !

Attirée par la couverture et le résumé, je me suis laissé tenter par ce roman, ce que je ne regrette pas, ayant passé un très bon moment en compagnie de personnages hauts en couleur, parfois détestables, mais pour certains terriblement touchants, à commencer par Lucille.

Cette éléphante pleure la mort du directeur du cirque Fandango qui l’avait sauvée d’un tragique et funeste destin. Alors, si je reste sur ma position à savoir qu’un pachyderme n’a rien à faire dans un cirque, je n’ai pu qu’être touchée par son histoire et la complicité que Lucille a su nouer avec Hilmar. Loin de l’image du directeur de cirque qui ne pense qu’au profit et qui exploite sans vergogne ses animaux, Hilmar, tel qu’on nous le décrit, était un homme profondément humain et bon, qui traitait avec beaucoup d’amour et de respect Lucille. Cela explique probablement la peine que cette dernière éprouve face à sa disparition. N’oublions pas que les éléphants sont des êtres très sensibles …

L’arrivée de la nièce de Hilmar pourra-t-elle l’aider à aller mieux ? Peu probable si l’on se fie aux premiers pas de Lise au sein du cirque, cette trentenaire, obsédée par l’argent et la réussite, ne faisant guère montre de beaucoup d’enthousiasme devant les dernières velléités d’un oncle dont elle ne connaissait même pas l’existence. Un oncle qui lui demande par l’intermédiaire de son testament de prendre la direction du cirque pendant au moins cinq représentations ; chapeau de forme, costume pailleté, sourire et bonne humeur compris. Lise ferait tout pour échapper à cette tâche bien loin de son travail au sein d’un fonds d’investissement, mais elle n’a pas vraiment le choix puisque c’est la condition sine qua non pour pouvoir hériter du cirque. Or, si elle se moque éperdument du cirque et de ses employés, elle espère bien pouvoir le vendre et ainsi obtenir l’argent nécessaire pour devenir l’associée de son patron et mentor.

Froide, vénale, cynique, autoritaire et blessante, Lise n’est pas le genre de personne avec laquelle on a envie de sympathiser et encore moins de prendre un thé ! L’auteur a donc fait un choix plutôt audacieux en mettant en scène une héroïne détestable. Choix que j’ai, pour ma part, apprécié, parce qu’il dépeint une réalité, celle du monde de la finance et des personnes qui exécutent les basses manœuvres sans une once de scrupule ou de remords pour les vies qu’elles détruisent. Du moins en apparence, parce que si Lise répond clairement à ce schéma, de fil en aiguille, sa carapace se fendille, les prémisses d’une prise de conscience se font sentir, et son cœur finit par s’ouvrir à des émotions que son cerveau a longtemps préférées ignorer pour des raisons que l’on découvre en cours de lecture.

Une évolution réaliste, car extrêmement progressiste. Lise ne change pas du jour au lendemain et dans l’intervalle entre sa prise de conscience et son arrivée au cirque, elle aura eu le temps de prouver sa froideur et sa détermination : manipulation, mensonges, piques qui appuient là où ça fait mal... Il faudra bien toute la magie du cirque, parce que magie il y a, la bienveillance de la plus proche amie et confidente de son oncle, une éléphante qui sait clairement se faire comprendre, un clown qui n’hésite pas à s’opposer à elle et à lui mettre sous le nez les conséquences de ses décisions, un avaleur de sabres amical… pour qu’elle commence à voir se dessiner une autre vie, une vie dans laquelle elle ne serait pas amputée de ses sentiments et obnubilée par la réussite et l’argent !

Et si l’argent ne faisait pas tout et n’était pas la solution pour combler un vide en soi ? La question, en apparence naïve, est loin de refléter la subtilité avec laquelle l’auteur l’amène. Loin d’être un énième roman feel good, La vie est un cirque joue sur la dualité humaine, sur les failles dont on n’a pas forcément conscience et que l’on comble par des moyens vides de sens et donc inefficaces, sur ce que l’on pense être, mais qui ne reflète pas ce que l’on est à l’intérieur, sur ces épreuves qui vous endurcissent en vous faisant perdre au passage une partie de votre âme, sur ces regrets qui peuvent vous détruire ou, à l’inverse comme Hilmar, vous pousser à offrir une meilleure version de vous-même.

Malgré des thématiques plutôt sérieuses qui évoquent, entre autres, ce qui fait de nous ce que nous sommes, le roman ne se révèle jamais dogmatique, sombre ou déprimant. Non, bien au contraire, d’abord parce qu’il y a quand même pas mal de petites touches d’humour et des situations cocasses qui allègent l’atmosphère, mais surtout parce que l’écriture de l’auteur est lumineuse et vivante. Il y a ainsi beaucoup de vie dans ce cirque que Lise pense condamner : les petites chamailleries comme dans toute famille, ce cirque étant une grande famille, les conciliabules pour contrer les plans de Lise, les habitudes de chacun, les entraînements, les doutes, les blessures, l’amour, le sens de la loyauté parfois mis à l’épreuve, la vie quotidienne au sein d’un cirque, les moments de complicité fraternelle et amicale…

Et puis, quand Lise est assez froide, bien qu’elle évolue progressivement, les autres personnages sont tous hauts en couleur, chaleureux, diablement vivants et attachants, du moins pour la plupart. Pour ma part, j’ai eu un coup de cœur pour Lucille, l’éléphante, au grand cœur, et pour Diana, qui est l’incarnation de la bonté, de la gentillesse et de la bienveillance. Tout le monde au sein du cirque aimait Hilmar, mais personne n’avait pour lui un attachement aussi grand et sincère que le sien. Diana fera d’ailleurs tout pour que sa dernière volonté soit exaucée, quitte à prendre des risques et à soutenir Lise malgré sa personnalité difficile.

Quant à Hilmar, s’il n’est plus, on sent sa présence et son influence, cet homme étant inextricablement lié à son cirque et à toutes les belles personnes qui le composent, et pour lesquelles il a joué tour à tour le rôle de père, de confident, d’ami, de mentor… Hilmar se fait petit à petit une place dans le cœur de Lise, qui apprend à connaître cet homme bienveillant à travers les yeux des membres du cirque, et de lettres qu’il lui a laissées et qu’elle découvre au fur et à mesure des représentations. Il se crée ainsi un lien au-delà de la mort entre deux personnes qui ont vécu leur vie en parallèle sans jamais se rencontrer, mais qui sont pourtant bel et bien liées. N’oublions pas non plus le cirque qui est ici un personnage à part entière. On le voit vivre, agonir, se relever, trébucher et se dresser fièrement malgré les obstacles et l’adversité.

Au sein de cet environnement particulier qui suit ses propres règles et un rythme qui lui est propre, Lise apprend enfin ce qu’est le lien, l’amitié et le vrai sens de la famille, pas seulement celle du sang, mais celle que l’on choisit et qui nous choisit pour ce que l’on est, et non pour ce qu’on peut lui apporter. Au fil des pages, on développe d’ailleurs une certitude : loufoque ou non, le plan de Hilmar pour aider sa nièce à être heureuse est ingénieux, parce que sincère et basé sur l’envie de montrer à Lise le chemin qu’il a lui-même parcouru, les deux personnages n’étant peut-être finalement pas si différents l’un de l’autre. Une réalité que Lisa va devoir découvrir par elle-même pour espérer être en phase avec la personne qu’elle est vraiment… que cela plaise ou non à son mentor !

Au-delà de toute l’intrigue autour du cirque et de la bataille entre Lise et les membres de la troupe bien décidés à ne pas la laisser détruire leur vie et outil de travail, l’auteur offre une réflexion intéressante sur un art en perte de vitesse, face à un public en quête de toujours plus de sensations. Comment un clown peut-il rivaliser avec les écrans de téléphone que le public semble incapable de quitter des yeux plus que quelques minutes ? N’est-il pas temps de laisser place à de nouvelles formes de spectacle et de tirer un trait sur un art qui a pourtant émerveillé et diverti des générations et des générations ?

Chacun se fera sa propre opinion, notamment sur la place du passé au sein de la modernité et du pouvoir de la finance, mais j’ai apprécié que l’auteur ne se contente pas d’établir un constat défaitiste. Il nous prouve également que tout espoir n’est pas perdu et que certains sont prêts à se battre pour faire perdurer leur art et cette passion qui les anime. Un beau message qui m’a touchée et qui m’a donné envie de retrouver les gradins d’un cirque (sans animaux), de renouer avec cette excitation à l’arrivée des artistes sur la piste et de me laisser émerveiller par des numéros en apparence simples, mais qui ont demandé des heures de travail.

En résumé, La vie de cirque offre une incursion lumineuse et mouvementée au sein d’une troupe de cirque qui va devoir faire face à un nouveau défi : une nouvelle directrice plus sensible au pouvoir de l’argent qu’à la magie du cirque et de l’amitié. Mais parce que nos artistes ont plus d’un tour dans leur sac et sont bien décidés à défendre un art de vivre qui leur tient à cœur, attendez-vous à une rencontre au sommet entre le feu et la glace, entre le rationalisme économique dépourvu d’âme, et la passion qui fait de chaque représentation un moment de partage et d’émotions. Original, touchant, non dénué d’humour et empreint d’un sens absolu de l’amitié et de la famille, La vie de cirque est bien plus qu’un roman ! C’est une déclaration d’amour au cirque avec un grand C, et à toutes les personnes qui continuent à faire vivre cette tradition séculaire, malgré une modernité qui aurait trop vite fait de la condamner.

10 raisons pour lesquelles lire La vie est un cirque

Une héroïne qui renoue avec ses émotions et (re)découvre son humanité au sein d’un cirque dont elle a hérité

Des personnages variés, hauts en couleur et pour certains terriblement attachants et touchants

Un beau message sur la possibilité de changer et de ne pas se laisser emprisonner par son passé

Un secret de famille qui soulève moult questions

Un voyage en Norvège en plus d’une immersion truculente dans le quotidien d’une troupe de cirque

Des moments cocasses et des échanges mordants qui ne manqueront pas de vous amuser

Un roman très actuel qui met en exergue la pression de la rentabilité à tout prix et des méfaits de la financiarisation à outrance de l’économie

Un exemple concret de la manière dont passé et modernité entrent en collision, avant peut-être de pouvoir cohabiter dans des bulles hors du temps comme les représentations de cirque peuvent l’être

Une écriture lumineuse qui mêle avec talent cynisme des uns et passion des autres

Un roman qui se lit tout seul et qui laisse les lecteurs avec un sentiment bienvenu d’optimisme https://lightandsmell.wordpress.com/2021/05/22/la-vie-est-un-cirque-magne-hovden/

l’idée de base est courante : une femme sans cœur, cynique et égoïste qui va finalement changer pour devenir sympathique et ouverte. On sait d’avance que cela va bien se terminer, la 4ème de couverture est explicite. Le tout est de savoir comment ça va se passer, comment cela va être raconté.

L’originalité tient au milieu dans lequel l’histoire va se dérouler. Le cirque. Un petit cirque qui vivote difficilement, mais qui dégage une atmosphère chaleureuse.

J’ai vraiment passé un bon moment de lecture. Le style est agréable à lire (ce qui me réconcilie un peu avec les auteurs nordiques pour lesquels j’ai un peu de mal dans les polars) et l’histoire est plutôt sympathique.

L’auteur profite de ce livre pour nous faire remarquer que nous sommes tellement connectés, tellement en quête du « plus encore » que nous en oublions les plaisirs et les joies les plus simples. Il souligne aussi l’importance de l’entraide et de l’amitié.

Ce bon moment aurait pu être encore meilleur. Certains points ont en effet mitigé mon jugement.

J’ai apprécié le petit twist juste avant la fin, il est bien trouvé. Malheureusement, cette fin est beaucoup trop rapide. Sans doute est-ce pour cela que je n’ai pas réussi à ressentir quelque chose pour Lise. Le rendu « détestable d’emblée est bien, mais je ne suis pas arrivée à changer d’opinion sur elle.

Les circassiens : je n’ai pas réussi à vraiment ressentir quelque chose pour eux. Pas vraiment de joie ou de tristesse. A peine quelque chose lorsqu’ils se retrouvent face à un public qui ne réagit pas à leurs numéros.

Je vous ai dit que j’avais passé un bon moment et c’est vrai même s’il est un peu mitigé. C’était divertissant et se retrouver dans l’univers du cirque assez original. Dommage que les ressentis et sentiments de chaque personnage ne soient pas plus approfondis, plus fouillés. J’aurais également aimé quelques scènes supplémentaires avec Lucille, l’éléphante. Mais au final la balance penche quand même du bon côté et ce livre se laisse lire avec un certain plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Bien que ce ne soit pas le genre de livre que je lis habituellement, j’ai tout de même été assez attirée par ce roman, et je n’ai pas été déçue.

Tout d’abord, l’univers s’ouvre sur un cadre assez exotique puisqu’où on voit peu de livres se déroulant en Norvège, ce qui change dans le paysage de la littérature. Ensuite, les thèmes abordés et le cadre du cirque correspondent parfaitement également à une nouveauté certaine, ce qui offre un bon nouveau souffle et une envie de découvrir ce roman. Ce dernier passe par des descriptions qui sont présentes pour bien poser le cadre. Elles donnent littéralement vie aux paysages traversés par ce cirque itinérant. Malgré tout, elles sont parfois un peu trop présente, mais sans noyer le lecteur à l’intérieur de ces dernières.

Bien que l’histoire soit globalement assez prévisible, quelques éléments sortent de l’ordinaire. L’intrigue suit une logique simple et cohérente, permettant de conserver l’intérêt du lecteur. La fin du roman est une fin que l’on voit venir de très loin, mais elle arrive tout de même à nous faire douter avant le final. Les actions donnent une impression globale d’avancement rapide mais elles sont en réalité peu nombreuses à marquer le récit. Elles ne manquent pas lors de la lecture, car elles existent et sont ponctuées d’autres éléments qui permettent de belles variations dans l’histoire.

Le personnage principal m’a semblé assez antipathique au début, même si on ressent son bon fond rapidement dans la lecture, et ce dès le premier quart du livre. En revanche, peu de personnages secondaires sont marquants, mais ils sont tous très originaux et unique ont leur genre. Quelques relations qui les relient sont fortes et ont une réelle incidence sur le récit alors que d’autres sont prévisibles bien que le final semble les remettre en cause. Globalement, les relations sont tout de même assez peu présente et n’ont pas beaucoup de place dans le récit.

Pour finir, l’atmosphère créée par la plume de l’auteur n’est que très rarement ressentie par le lecteur. En revanche, dans les rares moments où elle est palpable, elle apporte un vrai plus à la lecture et à la découverte du roman. Les messages que l’auteur aborde correspondent parfaitement au genre : c’est un vrai roman feel good avec quelques notes d’humour. Même si on voit venir la morale de très loin, elle est très bien amener, de façon subtile et originale.

Bref, un bon roman aux odeurs de barbe à papa et popcorn, qui vous fera passer un très bon moment

Une jolie histoire, qui m a sortie des sentiers battus de la romance. J ai choisit mon camp très vite et mon cœur est parti chez les artistes du cirque. Lise est un être exécrable, formaté sans joie, ni raison d être à part l argent. J ai aimé me laissé porter par ce cirque à l ancienne et son éléphante, ma chouchoute "je peux l'adoptée ". Au-delà du bien et du mal, et chacun choisira son camp. L auteur arrive avec sa plume à nous décrire les travers de notre société. Ou chaque personne se refugie derrière son écran au lieu de vivre en famille la joie des petits cirques. L écriture est fluide, agréable.

C est un livre touchant avec en prime un voyage en Norvège. Je regrette juste un sentiment de fin bâclée comme une envie de plus de profondeur d un truc en plus

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture.

D'un côté c'est une lecture plaisante : drôle, légère, pas prise de tête, qui prend comme décor un cirque (et comme j'aime les histoires qui tournent autour des cirques !) et une éléphante au passé tourmenté.

Mais au fond, ça ne va pas plus loin. Au contraire, ça reste assez basique, et ça ressemble à beaucoup de livres du genre, qui tirent vers le feel-good. Une histoire déjantée, et loufoque, parfois même qui frôle l'absurde, et qui va bien trop vite. Un personnage principal absolument détestable qui fait un travail sur elle-même et va finir par devenir...moins détestable.

Toute l'intrigue est prévisible du début à la fin. Dès la première page, on sait comment tout va se dénouer, tout simplement parce que c'est une histoire facile et déjà vue.

Pourtant, les personnages sont plutôt attachants (à l'exception de Lise, je le répète qui a pris cette position caricaturale du personnage totalement imbuvable), mais ça ne suffit malheureusement pas à sauver les choses.

Parce que tout ce que je m'en dis, c'est que c'est pas un mauvais livre, loin de là. Il fait sourire, il est facile et agréable à lire. Mais il ne sera, je pense, rien de plus qu'une lecture parmi tant d'autres que je ne mettrais pas longtemps à oublier.