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La vie rêvée



Description ajoutée par PoppyZ 2017-09-22T06:33:23+02:00

Résumé

La hâte de vivre

(...)

Toute la poésie d'Antonia Pozzi oscille, comme sa vie, entre espoir et désillusion, entre noirceur et lumière, entre abandon et extase, entre ascèse et sensualité. « Il y avait en moi un dualisme terrifiant, hérité du christiannisme primitif, entre l'âme et le corps. Ma pauvre et malheureuse expérience n'a fait que l'exacerber. D'une part, j'étais trop faible et inconsciemment désireuse d'une vie complète pour renoncer définitivement à l'un ou l'autre aspect de moi, et j'ai continué ainsi, à tâtons, prompte à hurler d'horreur au moindre choc avec la réalité. », écrit-elle à Vittorio Sereni le 16 août 1935. (…)

Son écriture, sorte de poésie diariste échelonnée sur près de dix années ( elle recopie ses poèmes dans des cahiers d'écolier, en prenant soin de noter la date et le lieu de composition), porte les stigmates de cet écartèlement ontologique auquel elle s'oppose ou bien se soumet. Antonia Pozzi trouve son double dans le héros de Thomas Mann, Tonio Kröger, auquel elle s'identifie au point de signer parfois Tonia Kröger. Comme lui, elle est hantée par cette antinomie impossible à résoudre, ce dissidio entre création et vie « normale », que José Ortega y Gasset appelle crise et définit comme suit : « Il y a crise quand l'univers intellectuel n'est plus au niveau de la vie, quand les paroles perdent toute signification pour le comportement et que l'action est totalement indifférente au réconfort d'une discipline intellectuelle. » (…)

Extraits de la préface de Thierry Gillyboeuf

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par PoppyZ 2017-09-22T06:46:19+02:00

SERA

Se a volte mi sembra che questo moi resto di vita si aggeli per l'improvvisa solitudine che coglie il viandante quando alle valli protese come mani mendiche offrono i monti dal cielo un'elemosina d'ombra –

quando l'unica strada dei villaggi

è deserta

e qualche donna encora chiama forte nel buio

e poi più non s'ode altro che un chiudersi lento di porte sulla neve –

o accendi tu la tua lampada e fammi cenni di entrare –

che io non muoia qui senza fuoco !

3 febbraio 1933

SOIR

S'il me semble parfois que ce qui me reste de vie se glace

à cause de cette solitude qui soudain frappe le voyageur et qu'aux vallées tendues comme des mains qui mendient les monts offrent du haut du ciel une aumône d'ombre –

quand l'unique rue des villages est déserte

et qu'une femme encore lance un appel dans l'obscurité

et puis qu'on entend plus rien d'autre qu'une porte qui se referme lentement sur la neige –

ou que tu allumes ta lampe et me fais signe d'entrer –

pour que je ne meure pas ici sans feu !

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